Pour avoir de la qualité, il faut y mettre le prix. Cela est vrai, mais la coutellerie propose des outils tranchants particulièrement accessibles sortis des meilleures forges. Certaines enseignes en ont fait leur marque de fabrique.
Les couteaux professionnels de cuisine sont réputés pour convenir aux cuisiniers expérimentés. La grande cuisine demande des ustensiles adaptés. C’est dans les couteaux professionnels que vous trouverez le meilleur pour un travail en restauration et en industrie. La plupart des couteaux professionnels ont un manche confortable et anti-bactérien. Ils allient la performance, la sécurité et le confort.
Pour optimiser les découpes et augmenter les possibilités, les couteaux sont classés par genres mais aussi par corps de métiers. Ainsi, les bouchers, les poissonniers, les boulangers et pâtissiers, les amateurs de légumes etc. Comme si cela ne suffisait pas, tous les styles de lames sont à l’honneur, que ce soit le couteau de chef, le désosseur, le hachoir, le couteau universel, le couteau d’office et nous en oublions. Vous souhaitez vous offrir un panel complet ? Pas de soucis, les professionnels sont demandeurs de sets de couteaux et de mallettes pour les déplacer, nous en avons pour tous les goûts et les métiers !
Parmi les couteaux haut de gamme, les couteaux européens mais surtout japonais ont su marquer durablement de leur empreinte le monde coutelier. Pourquoi ? Grâce à un savoir-faire ancestral et dédié à l’excellence. Chaque lame a une histoire à raconter et une famille derrière elle qui l’a confectionnée. Ce dévouement se ressent jusque dans vos mains et dans votre cuisine au moment de découper les aliments. Vous gagnez en rendement, en plaisir et en découverte. Un couteau de cuisine professionnel demande du temps pour être confectionné. Mais son utilité n’est pas égalée.
Raphaël Géminiani, Le Grand Fusil s’est éteint, ce vendredi 5 juillet 2024, dans la Clinique de Pont-Château où il avait été admis, il y a quelques semaines. Il avait 99 ans.
Lire aussi: Choisir son matériel de tir : le guide
Raphaël Geminiani est né, le 12 juin 1925, à Clermont-Ferrand où ses parents, fuyant Mussolini et le fascisme, se sont installés en 1923, avec leur deux enfants, Angelo (né en 1917) et Paule (née en 1921). Son père, Giovanni, né en 1893, coureur cycliste de Lugo (Émilie-Romagne), tenait une boutique de cycles qui fut incendiés par les milices. En Auvergne, il rentre chez Michelin en tant qu’ajusteur. Sa mère intègre les ateliers de filature de la même entreprise. Elle décède en 1931, peu après avoir donné naissance à Marie-Rose. Giovanni Géminiani ouvre alors son atelier de cycles, avenue Barbier-Daubrée à Clermont-Ferrand. La fratrie a donc toutes les facilités pour pratiquer le cyclisme. Pourtant, seul Angelo devient compétiteur. En travaillant au magasin, il apprend la mécanique.
« Pendant la guerre, je me suis mis à la compétition » précise-t-il. Et suivant les traces de son grand frère, se met - sérieusement - au vélo. Il prend sa première licence en 1943, à l’Amicale Cycliste Montferrandaise. Arrêté par la milice, en 1944, accusé d’aider la résistance. Emprisonné un mois durant, il sort au moment de la libération et retourne travailler avec son père. Mécanicien hors pair, il sait détecter et analyser tous les bruits du vélo.
Sur les courses cyclistes, il remporte de nombreux succès et multiplie les places d’honneur. Cela le mène jusqu’au “Premier pas Dunlop” 1943, où il bat un certain Louison Bobet, qui, plus tard sera son coéquipier, en équipe de France. C’est le premier Tour d’après-guerre ! Cependant, il doit attendre 1949 pour remporter sa première étape (la 19e, Lausanne - Colmar, 288 km). Il récidivera à six autres reprises et c’est sur La Grande Boucle qu’il se bâtit une solide réputation d’attaquant et de spécialiste de courses à étapes. En 1951, il termine second du Tour (derrière le Suisse Hugo Koblet) et Meilleur Grimpeur, mais pourtant, il accepte durant les trois éditions semaines du Tour, de servir Louison Bobet (vainqueur en 1953, 1954 et 1955). Comme il accepte, en 1952 de servir Fausto Coppi sur le Giro, en rejoignant, comme c’était possible à l’époque, la formation Bianchi.
C’est le début d’un grande histoire d’amitié, à peine ternie par deux approches différentes du métier. En 1955, Raphaël Géminiani participe à sa première Vuelta, avec l’équipe de France dirigée par Sauveur Ducazeaux. La formation est ultra-dominatrice, Gilbert Bauvin remporte les deux premières étapes, tandis que Le Grand Fusil s’offre le classement général à l’issue de la cinquième étape. Mais face à la concurrence italienne et espagnole, il doit laisser sa place à un autre Français, Jean Dotto. En 1958, suite à la victoire de Jacques Anquetil, sur le Tour 1957, Raphaël Géminiani, se voit contraint de rejoindre l’équipe du Centre.
En 1954, il lance sa propre équipe, Saint-Raphaël Géminiani, avec ses propres vélo. Il devient alors directeur sportif de Jacques Anquetil, qu’il va “diriger” durant toute sa carrière. Les deux hommes ont beaucoup travaillé le contre-la-montre, en étudiant les positions et le poids ou en jetant, empiriquement, quelques bases d’aérodynamique. En 1977, Raphaël Geminiani dirige la dernière saison d’Eddy Merckx, le Canibale et demeure directeur sportif jusqu’à la fin de la saison 1986.
Lire aussi: Tout savoir sur l'Airsoft Pas Cher
Souvent présent sur les courses, notamment sur le Tour de France et sur les épreuves auvergnates, il n’a jamais rechigner à donner son avis - éclairé - sur le sport cycliste. Il a d’ailleurs signé de nombreux articles, notamment dans les pages de France-Soir. Et puis, il organisera activement, dans les années 2000, sa propre épreuve cyclosportive, La Raphaël Géminiani. Élu au conseil municipal de Pérignat-sur-Allier (63), entre 1995 et 2001, il s’était éloigné “des affaires” depuis près de 10 ans. Vivant dans un EPHAD, il a été hospitalisé, début juin.
Lire aussi: Équipement indispensable pour le tir à poudre noire: le guide ultime
tags: #bobet #materiel #fusil #histoire