Le réglage d’un élément de visée optique est un exercice qui requiert une rigueur et une attention complète, généralement effectué par un armurier.
Un objectif : devoir tirer le moins de munitions de réglage.
Qu’importe l’interface de montage, votre lunette ou point rouge devra impérativement être installé en respectant les couples de serrages préconisés par le fabricant.
Pas assez serré et l’ensemble pourrait bouger à la suite des vibrations. Trop serré, c’est alors le bâti intégral qui peut être déformé avec des conséquences désastreuses sur la précision.
Votre arme peut être à verrou, semi-automatique, basculante, pas d’inquiétudes ! une solution existe pour chaque configuration.
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Dans un premier temps, il va falloir définir avec un maximum de précision, un point d’impact théorique à une distance d’une trentaine de mètres (généralement le premier point d’intersection de la trajectoire DRO et du projectile).
Pour ce faire, l’arme devra être fermement maintenue, idéalement dans un chevalet de réglage.
Dans le cas d’arme basculante ou semi-automatiques, vous utiliserez soit une pseudo munition laser, soit un collimateur de réglage.
Pour une arme à verrou, retirez simplement la culasse afin de pouvoir viser le centre d’une cible simplement en regardant au travers du canon.
Il ne vous reste plus qu’a faire correspondre le centre de cible visée, le point laser ou le centre du collimateur avec le centre du réticule de l’organe de visée en agissant sur les tourelles de réglage.
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Un bon simbleautage permet d’être «en cible » à 30m. Si le projectile atteint une cible de 50cm de diamètre à 30m, avec nos calibres usuels, il y a une forte probabilité que ce soit également le cas à 200m.
C’est alors que vont intervenir des réglages qui seront intrinsèquement liés à votre arme et à la munition utilisée.
Ce couple détermine les deux points DRO croisant le vecteur de sortie de canon une première fois vers 30m en phase ascendante et une seconde fois, selon le calibre et le coefficient balistique de ce dernier, aux environs de 180m en phase descendante.
La finalisation idéale est de toucher le point visé à cette seconde distance.
L'utilisation d'un laser pour le réglage de la visée est un sujet fréquemment abordé par les tireurs. Voici quelques retours d'expérience issus de discussions en ligne :
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Portée et visibilité : La portée visible d'un point laser est limitée, environ 5 mètres en extérieur, mais bien plus en intérieur ou de nuit. La visibilité sur le noir est un facteur important à considérer.
Qualité du centrage : Le centrage peut être approximatif. Dans le cas d'une arme semi-automatique, cela peut aider à être en cible à 25 mètres.
Comparaison avec d'autres méthodes : Pour une arme à verrou, viser à travers le canon reste une méthode efficace. Poser l'arme sur un bon support, viser la cible à travers le canon, puis régler la lunette au centre de la cible permet d'être précis à 100 mètres. Ensuite, maintenir la carabine en position et ramener le réticule sur l'impact est une technique standard.
Utilité pour dégrossir les réglages : Le laser permet de dégrossir les réglages, mais pas plus. Il peut aider à retrouver la cible, surtout si le tir initial est très éloigné.
Collimateurs spécifiques : Pour un réglage plus précis, il existe des collimateurs spécifiques "à l'ancienne".
L'utilisation d'un laser fixé au canon pour régler une lunette suscite des avis partagés :
Dégrossissage : Le laser permet de dégrossir le réglage à 25 mètres. Après, il faut tirer quelques munitions pour le réglage fin.
Gain de temps : Le laser peut éviter que le premier tir ne soit hors de la cible. C'est devenu un accessoire indispensable pour certains.
Facteurs à considérer : Si le spot du laser est bien réglé, ça marche. Mais il y a d'autres paramètres qui interviennent.
Laser dans le canon : Il est préférable d'utiliser un laser DANS le canon. Le but étant de gagner du temps, il ne faut pas s'encombrer avec un laser qu'il faut régler en fonction de la distance.
Trajectoire parabolique : Le faisceau laser est rectiligne, alors que la trajectoire du plomb est parabolique. Pour que cela fonctionne avec une AC, il faut se mettre à la distance exacte où le plomb retombe dans l'alignement du canon.
Vérification de la concentricité : Il faut vérifier la bonne concentricité du laser, en le projetant sur du papier millimétré.
Alternative : Si on a une lunette correcte et qu'on connaît la valeur du clic, 5 munitions suffisent. Donc, pour du petit calibre avec des munitions qui ne coûtent quasi rien: aucun intérêt.
Voici quelques techniques alternatives et astuces pour le réglage de la visée :
Viser à travers le canon : Dégrossir la visée en enlevant la culasse et en visant une cible à travers le canon. Ensuite, amener le réticule sur la cible. Le mieux c'est un qui vise et un second qui clique ! Après, terminer en tirant et l'arme sera réglée en quelques cartouches.
Douille désamorcée : Affiner la visée par le canon en glissant dans la chambre une douille désamorcée, éventuellement glisser dans la bouche un opercule percé. Cependant, on ne peut procéder ainsi que par forte luminosité, sinon on ne voit rien du tout.
Application mobile : Utiliser une application mobile pour calculer les ajustements nécessaires en fonction de l'écart entre le point d'impact et le centre de la cible.
Pré-réglage chez soi : Poser son arme sur une table, un support. Enlever la culasse, regarder à travers le canon et avec l’aide d’un tiers, positionner le centre de la croix sur une feuille de papier placée sur un mur entre 10 et 20 mètres environ. Sans déplacer l’arme, cliquer pour amener le centre du réticule de la lunette ou le point rouge vers le centre de la cible.
Technique pour semi-auto : Utiliser la visée ouverte solidaire d’un chevalet pour aligner sur la cible à 50 mètres, puis procéder au montage de l’optique que l'on règle sur le centre de la cible.
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