Les traits sont fatigués et les visages émus sur l'aire de grand passage des gens du voyage de Biscarrosse, dans les Landes. À 5h30 ce lundi, un coup de feu tiré dans la poitrine a blessé le plus célèbre d’entre eux : le chanteur Kendji Girac, venu passer des vacances parmi les siens avec sa femme, sa fille et sa caravane. Le drame s’est déroulé au petit matin après une soirée a priori arrosée.
Dans les allées, la version d’une erreur domestique court, mais la plupart des habitants de l’aire se montrent taiseux. «Personne ne vous dira rien de plus», indique une gitane, en montrant le calme qui règne sur les lieux. «D’habitude, je crie toute la journée.
«La famille est très émue et fatiguée. Regardez-moi, je n’ai pas dormi, je ne me suis pas changé. C’est un terrible accident», soutient, les yeux embués de larmes, un homme qui se dit être lui aussi un oncle de l’artiste. «On était au plus mal ! Imaginez si on l’avait perdu», abonde quelques minutes plus tard, Emilio, le frère du père de Kendji Girac. L’ancien du camp, qui se présente comme son porte-parole, exprime sa colère quant aux pistes d’un règlement de compte ou d’une dispute conjugale évoqués jusque-là dans les médias.
«J’ai été le voir, je lui ai fait la bise, il m’a fait la bise. C’est la plus belle chose du monde», veut rassurer Emilio avant de retourner au chevet de son neveu au CHU de Bordeaux . «Mon neveu est humble et très simple, il a gardé ses habitudes et un grand cœur. Il est resté proche de nous. Il est ce qu'il a été avant d'être Kendji Girac. Il est comme mon fils.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame. À l’aube, la gendarmerie nationale avait fait face à une vingtaine de personnes assurant qu’il ne s’était rien passé jusqu’à ce que les secours les alertent de la blessure de la star. Des prélèvements et des perquisitions ont été effectués ce matin.
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Le lundi 22 avril 2024, l’artiste s’est tiré une balle au niveau d’un mamelon, la munition le transperçant avant de sortir au niveau du dos. Il n’est pas passé loin de la mort. Plus d’un mois après l’accident qui a valu à Kendji Girac une grave blessure au thorax, des précisions ont été données sur l’arme, un pistolet automatique.
Plus d’un mois après l’accident qui aurait pu coûter la vie au chanteur, de nouvelles informations sur l’arme à l’origine du coup de feu ont été révélées par nos confrères de Paris Match. L’artiste avait confié avoir acheté l’arme en question la veille dans une brocante. Sa version a été réfutée notamment par l’organisateur de la brocante, qui a précisé ne pas avoir autorisé la vente d’armes à feu.
Michel Mary, journaliste spécialisé dans les faits judiciaires, confirme au magazine belge: « Il ne l’avait pas acheté la veille sur une brocante. Ce n’est pas un fusil, c’est une arme de poing, un pistolet automatique. C’est ce qu’on appelle vulgairement un 11,43, c’est une arme militaire américaine qui a été créée en 1911 pour faire la guerre. C’était une arme qui avait pour but de stopper l’ennemi parce que les munitions étaient énormes et extrêmement chargées en poudre », explique-t-il.
Guillaume Genton, producteur d’un documentaire sur la star, assure également dans Paris Match. be. que Kendji Girac était bien conscient que la détention d’un tel objet n’est pas anodine. « Il savait que posséder ce genre d’armes pose question.
Le journaliste et chroniqueur de TPMP révèle également sur RTL. be que l’artiste de 27 ans est inscrit dans un club de tir : « Il avait quand même ce loisir de pratiquer le tir et il avait fait une émission en immersion avec le GIGN, donc il a une certaine appétence pour les armes.
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Kendji Girac, blessé par balle dans la nuit du 21 au 22 avril, a maintenu devant les enquêteurs qu'il ignorait que des munitions se trouvaient dans le chargeur de l'arme utilisée. L'enquête ouverte après que Kendji Girac a été blessé par balle dans la nuit du 21 au 22 avril a confirmé que le tir a été provoqué volontairement par le chanteur lui-même, a annoncé le procureur de la République de Mont-de-Marsan dans un communiqué publié ce lundi 24 juin.
"Les investigations, qui ont pu se poursuivre depuis sereinement, sont désormais achevées", précise le parquet. Le procureur Olivier Janson exclut ainsi toute intervention d'un tiers dans ce tir, mis sur le compte de l'alcoolisation de l'artiste et de la prise de stupéfiants.
Kendji Girac a toujours expliqué l'avoir acheté quelques jours avant le tir à un homme qui s'est présenté dans le camp de caravanes où il se trouvait, à Biscarosse. Selon les analyses menées pour rechercher des résidus de tir, une "concentration massive de poudre" a été retrouvée sur les vêtements du chanteur, "notamment sur les manches" alors que les vêtements de l'épouse de Kenji Girac, Soraya Miranda, ne font apparaître que des "traces résiduelles".
Alors qu'il avait d'abord affirmé avoir voulu tirer avec le pistolet semi-automatique pour impressionner sa compagne qui souhaitait rompre avec lui, Kendji Girac a ensuite déclaré aux enquêteurs qu'il "n'avait pas conscience de ce qu'il faisait avec cette arme et qu'il n'avait donc pas voulu faire pression sur sa compagne". Soraya Miranda ayant de son côté estimé qu'elle ne se sentait pas victime de violences psychologiques, cette procédure a été classée sans suite.
Mis en cause pour "acquisition et détention d'arme de catégorie B" et "usage illicite de stupéfiants, respectivement passibles de cinq ans et d'un an d'emprisonnement, Kendji Girac ne devrait pas être poursuivi pour ces infractions. En guise d'alternative, et au vu notamment de l'absence d'antécédent judiciaire de l'artiste, le procureur lui a demandé de s'acquitter de deux "contributions citoyennes", des sommes versées au profit de association d'aide aux victimes agréée par le ministère de la Justice. Kendji Girac doit aussi faire l'objet d'une prise en charge sanitaire pendant six mois.
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"M. Girac a indiqué qu'il se soumettrait à l'ensemble de ces obligations" et il "s'est acquitté le 11 juin des contributions citoyennes mises à sa charge".
Le chanteur de 28 ans opère un retour ce vendredi avec un sixième album, Vivre..., moins de six mois après avoir défrayé la chronique judiciaire en se blessant avec une arme à feu. Kendji Girac tourne la page. Le chanteur dévoile ce vendredi 4 octobre un sixième album intitulé Vivre..., à peine plus de cinq mois après s'être infligé une blessure par balle qui a failli l'emporter.
Un retour rapide, presque précipité, comme pour faire oublier au plus vite un épisode qui a dévoilé une face plus sombre de sa personnalité. Un retour surtout, sous le signe de la connexion avec son public, qui lui est fidèle depuis 10 ans.
Autant d'éléments qui bousculent l'image très consensuelle et solaire de cet ancien candidat de The Voice. Dans un long message publié sur Instagram, il présente ses excuses à ses fans pour "toute la peine et le souci" qu'il leur a causés, promet de "revenir encore plus fort grâce à (eux)" et de "laisser cette période de (sa) vie derrière (lui)".
Kendji Girac est sorti du silence sur Instagram ce vendredi 10 mai, après sa blessure par balle du 22 avril dernier. Une ligne de conduite dont il ne s'écartera pas. La promotion de Vivre... se fera uniquement dans des émissions radio et télé musicales. Il sera notamment sur le plateau de The Voice Kids ce samedi. Aucune interview-confession de type 7 à 8 n'est prévue.
Entre l'accident et cette première prise de parole, Kendji Girac n'a jamais rompu le lien avec son public. Le 25 avril, trois jours seulement après l'accident, le procureur de la république de Mont-de-Marsan transmet un message du chanteur, encore convalescent, lors d'une conférence de presse destinée à faire la lumière sur les événements.
"(Kendji Girac) regrette auprès de tous ceux qui l'ont supporté durant toutes ces années, et qu'il espère revoir vite, que cet événement soit intervenu." Ajoutant: "Il indique assumer ce qu'il a fait, tout en le regrettant fortement. Il s'agit d'une simulation de suicide, qui s'est déroulée tel qu'il ne se l'imaginait pas".
Début mai, c'est l'épouse de Kendji Girac - et la mère de sa fille, Eva - qui prend la parole pour réhabiliter son mari. "Kendji ne m’a jamais fait de chantage au suicide, que les choses soient claires. Cela n’a jamais existé. Je n’ai jamais subi la moindre violence quelle qu’elle soit de sa part. Je suis catégorique. Il en est incapable", assure-t-elle.
Fin juin, Kendji Girac passe à l'étape suivante et apparaît en vidéo, pour la première fois depuis l'accident. À nouveau, il demande pardon. "J'ai failli perdre la vie, l'amour de ma famille, de mon public, de mes amis. Ma fille a failli perdre son père. Je ne sais pas ce qui s'est passé", déclare-t-il, contrit:
"C'est à moi maintenant de vous montrer qui je suis, de regagner votre confiance. Il faut des actes et je ferai tout pour être à la hauteur." Et laisse présager un retour musical, deux mois seulement après avoir failli mourir: "J'ai hâte de vous retrouver, à très bientôt".
Et la concrétisation arrive le 30 août avec Si seulement..., une ballade en piano-voix dans laquelle le chanteur évoque de nouveau ses regrets et son attachement à ses fans: "Sur la scène j’ai laissé mon sourire (...) Pardon si j’ai préféré me détruire".
"C'est la première fois que je vous tutoie dans cette chanson parce que c'est toi, mon public, qui a été là depuis le début', déclare-t-il dans une vidéo sur laquelle il apparaît en chemise blanche en bord de mer. "Je me devais de faire une chanson rien que pour toi." Le jour-même, il annonce que son album Vivre... sortira le 4 octobre.
Un titre sans ambiguïté sur lequel il est revenu cette semaine sur Instagram, lors d'un échange de questions-réponses avec ses abonnés: "Vivre, c'est un mot très fort. Prendre conscience qu'il faut vivre pleinement, parce qu'on a la chance de pouvoir le faire, c'est juste énorme", a-t-il déclaré. "Se dire que j'ai tout ce qu'il faut, tous ces instruments, tous ces amis, tous ces concerts, tous ces gens qui peuvent venir. Autant le faire à fond."
"Vivre, c'est le mot qui me ressemblait le plus à ce moment-là. J'ai vraiment envie de profiter de tout ça, d'aller sur scène, de découvrir, de profiter de tout ce que j'ai." En commençant par une séance de dédicaces à la Fnac de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), ce vendredi, pour aller à la rencontre de ses fans. Des fans qui n'ont cessé de lui témoigner de la sympathie tout au long de ces derniers mois.
Sur les réseaux sociaux, toujours, l'accent est mis sur la santé de fer du chanteur, au travers de stories à la salle de sport ou sur un terrain de tennis. En outre, il prépare déjà son retour sur scène avec une tournée pour célébrer ses dix ans de carrière, annoncé fin septembre.
Les trente dates de Nos 10 ans démarreront en janvier 2026 au Zénith d'Amiens pour s'achever à Bruxelles au mois d'avril suivant, avec un passage par l'Accor Arena de Paris le 14 mars. Les fans sont invités à participer sur internet à la conception d'un t-shirt dédié à cet anniversaire.
Trois jours après la grave blessure par balle du chanteur Kendji Girac dans un camp de gens du voyage à Biscarrosse, dans les Landes, Olivier Janson, le procureur de la République de Mont-de-Marsan a jugé "impossible" la thèse de l'"accident, du tir intempestif". L'artiste, touché par un projectile tiré depuis une arme à feu, avait pourtant assuré aux enquêteurs qu'il s'agissait précisément d'un accident et qu'il était lui-même l'auteur du tir.
Le procureur rappelle que le pistolet en question, une arme de poing vieille de plus d'un siècle, mais en parfait état de fonctionnement, nécessitait un certain nombre de précautions avant d'être activée. Par ailleurs, cette arme nécessitait une autorisation spécifique pour être utilisée.
Olivier Janson a fait état d'un taux d'alcoolémie très élevé du chanteur le jour des faits. Kendji Girac avait "beaucoup bu tout au long de la journée", assure le procureur, allant à l'encontre du témoignage de certains de ses proches affirmant que l'intéressé était "sobre". De quoi susciter des tensions avec sa compagne, Soraya, qui, selon les dires du parquet, n'était pas pleinement intégrée au sein de la famille Girac.
Dimanche dernier, l'état d'ébriété de Kendji Girac a provoqué la colère de Soraya, car l'artiste faisait du bruit et empêchait leur fille de dormir. Elle lui aurait alors intimé de quitter les lieux avant d'entendre, selon son témoignage, un coup de feu et de découvrir son compagnon grièvement blessé.
Très rapidement, un important dispositif de gendarmerie a été déployé sur les lieux de ce drame, en fin de nuit, alors que celui qui a été révélé par l’émission « The Voice », sur TF1, en remportant la saison 3, a été évacué par les secours. Très rapidement, dans la journée du lundi, Kendji Girac, qui serait toujours resté conscient, avait évoqué la piste “d’un tir qu’il qualifiait d’accidentel, qu’il aurait lui-même provoqué en manipulant un pistolet automatique de calibre 11, acheté peu auparavant”, auprès d’enquêteurs venus l’interroger à l’hôpital Haut-Lévêque, à Pessac (Gironde), où il a été opéré en fin de journée.
Seulement, comme indiqué par le procureur de la République, « les premiers témoignages recueillis paraissaient confus, tant sur les circonstances des faits que sur le lieu exact où ils s’étaient produits ». Autre détail et non des moindres : « L’arme utilisée avait par ailleurs disparu. » Elle a été retrouvée dans la matinée de lundi, dans un buisson à la lisière du camp « sur indication des membres de la famille ».
Dans un communiqué, le procureur de la République a confirmé que le tir avait été provoqué par Kendji Girac lui-même, dans la nuit du 21 au 22 avril dernier, selon les conclusions de l’enquête. Le chanteur Kendji Girac s’est bien tiré dessus fin avril à Biscarrosse, d’après les enquêteurs.
L’enquête a établi qu’aucun tiers n’était impliqué et que le tir avait bien été provoqué par l’artiste lui-même, a annoncé le procureur de la République de Mont-de-Marsan Olivier Janson, dans un communiqué le lundi 24 juin. « Il est établi que le tir a été provoqué volontairement par M. Les analyses ont mis en évidence « une concentration massive de poudre sur les vêtements de M. Le parquet a précisé que l’enquête avait été classée sans suite : « les investigations, qui ont pu se poursuivre depuis sereinement, sont désormais achevées », ont déclaré les autorités. La justice évoque plutôt la prise de stupéfiants et l’alcoolisation du chanteur comme ayant conduit aux faits.
« M. Girac, qui a été réentendu le 15 mai 2024, par les enquêteurs de la section de recherches de Pau et de la brigade de recherches de Parentis en Born, met désormais ce geste exclusivement sur le compte de son état d’alcoolisation avancée, aggravée par la prise de stupéfiants. Il maintient qu’il ignorait lors du déclenchement du tir que des munitions se trouvaient dans le chargeur.
Les premières conclusions ne vont pas avec les premières déclarations de l’artiste. La balle reçue, aurait été tirée à une distance "jugée proche" et "par un tir à bout portant" sur le mamelon gauche entre deux côtes. Il ne pouvait pas être assis au moment du tir. Il se trouvait debout et collé à la paroi extérieure, et non sur le canapé, souligne l’examen médico-légal. L’intervention d’un tiers "n’est pas compatible" avec la trajectoire du tir.
De son côté Olivier Janson va dans le même sens. "Nous avons un tir provoqué volontairement par Kendji Girac. L’arme a été retrouvée de manière atypique, explique le procureur. Il s’agit d’un "semi-automatique, Remington, modèle 1911, en mauvais état mais au fonctionnement correct", détaille la chaîne de télévision. Là aussi, Kendji Girac est revenu sur ses propos.
Le chanteur aurait avoué avoir acheté le 18 avril dernier l’arme 500 euros à un homme "qui ne serait pas un voyageur et qui était en visite dans le camp", indique Le Parisien. Kendji Girac a indiqué qu’il regrettait ses mensonges initiaux mais qu’il assumait son geste et maintient aux enquêteurs "sa version de simulation de suicide".
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