L'artiste peintre Jean-Paul Bocaj, né à Paris en 1949 dans une famille d’ouvriers originaires de la Creuse, n'est plus à présenter.
Dessinateur né, il fait un bref passage aux Beaux arts de Paris, où il assiste aux cours du sculpteur César, puis travaille dans divers ateliers d’artistes, comme celui de Jacques Yanckel.
Sa rencontre avec des journalistes de L’Humanité et de France-Soir l’oriente un moment vers le dessin de presse. Mais le temps de Bocaj n’est pas celui du journalisme, et ce rythme ne lui convient pas. Il séjourne un moment à Cologne, puis rentre en France où il s’établit dans les Hautes-Alpes comme peintre en lettres.
Il s’intègre au milieu artistique local où se côtoient et parfois se mélangent le rock et les musiques alternatives -ainsi, il fera des pochettes pour des disques- la nouvelle figuration, la bande dessinée et le street art.
Couvertures de livres, de journaux, pochettes de disques, affiches, jeux insolites d’une imagination sans faille, comme celui des Petits cochons, livres illustrés allant du polar à la haute bibliophilie, fresques murales ou mobilier de bar, décoration de commerces, comme celui des Halles Laissac, où on peut souvent le croiser, le peintre est partout. La griffe Bocaj ne passe pas inaperçue.
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Sa collaboration exemplaire depuis onze ans avec le festival Jazz à Sète est une preuve de l’efficacité et de l’impact de ses créations.
Bref, son talent, son insatiable désir de peindre et sa puissance de travail en font le pivot d’une des scènes montpelliéraines qui ne demande qu’à s’exporter. C’est ainsi qu’il expose à Paris, Lille, Londres, Heidelberg, Cologne, Miami, Tokyo… et que ses œuvres se dispersent au gré des collections privées du monde entier.
Pour moi une toile n’est jamais finie. », révèle Jean-Paul Bocaj, qui met le feu à plus d’un regard. Voilà qui est réjouissant dans un monde culturellement envahi par le politiquement correct.
Il refuse le côté sérieux du sujet et opte définitivement pour l’humour. Et si l’artiste a une griffe inédite, il a aussi une devise : « La chair n’est jamais triste ! ».
Jean-Paul Bocaj sera chez lui à La Coste Moynier, un domaine d’exception au coeur de la garrigue, nouvellement référencé « Bienvenue à la Ferme », avec des vins de qualité, un cadre d’exception et un accueil chaleureux.
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Pour une dégustation, pour une soirée, pour des réunions professionnelles, c’est ce cocktail que la famille Moynier invite à partager, lors de votre venue à Entre-Vignes. Métropolitain a, par exemple, succombé à un rouge d’exception, exquis sur une viande rouge ou blanche et sur du fromage, comme un bon Roquefort.
Des plats qui seront sur les prochaines toiles de l’artiste gourmet et gourmand ?
Exposition des peintures de Jean-Paul Bocaj, jusqu’au vendredi 28 juillet inclus.
Vernissage jeudi 29 juin à 18h, salle Saint-Antoine, Domaine La Coste Moynier, Entre-Vignes.
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