La jarretière était autrefois un accessoire porté par les hommes et les femmes. Elle ressemble à un ruban entourant la jambe servant à maintenir le bas du jarret. Au cours des siècles, elle est devenue un accessoire exclusivement féminin. Aujourd'hui, elle est devenu un symbole très érotique et sensuel chez les femmes, et se le faire tatouer peut revêtir diverses significations. En effet, dans les années 1930, la jarretière était pour les femmes un moyen de dissimuler des choses en toute discrétion.
Dans le monde du cinéma, l'actrice Angelina Jolie en porte une dans le film Mr and Mrs Smith.
Symbole de féminité par excellence, la jarretière, désormais, s’encre définitivement sur l’épiderme de madame. Marque de délicatesse et de finesse, le tatouage jarretière dentelle jouit d’une formidable popularité : difficile, en effet, de résister à ce tissu ajouré, où le fond de réseau formé par l’entrelacement de fils, permet à des motifs décoratifs de se détacher.
Pour votre modèle, n’hésitez pas à consulter notre galerie d’images et de photos que nous lui avons dédiée.
Les réflexions de l’auteure sur le corps sont indissociables de sa perpétuelle déstabilisation des normes de genre et sexuelles. Dunia Miralles se dit dans les mots de son « amant de cœur », « féminine avec des revendications viriles », plus « femelle » que « femme » dans la mesure où « être une femme » suppose socialement une quantité d’attitudes et d’aspirations par lesquelles elle ne se sent pas concernée dans son intimité, dans son moi profond, que ces attitudes soient imposées par une vision réactionnaire de la femme ou par une vision féministe : « Mais je me suis toujours définie en tant que femme, absolument pas en tant qu’homme ».
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Elle se déclare par ailleurs pansexuelle : « Je suis bisexuelle depuis un âge où je ne pouvais pas même soupçonner que ce mot puisse exister, et j’ai vécu en tant que telle dès mon entrée dans la sexualité, mais il y a quelques années j’ai découvert d’autres horizons qui à présent font intégralement partie de mon quotidien. »
En termes d’assignations de genre, elle n’a jamais supporté que l’on considère que les femmes ne sont pas autorisées à faire telle ou telle chose « à cause » de leur sexe, comme des grimaces, lorsqu’elles sont petites filles.
Elle n’a jamais davantage compris pourquoi elle n’avait pas les mêmes droits que les hommes, ni pourquoi la virginité avait une « valeur ».
Dunia Miralles a « une vraie personnalité ». Cette expression que l’auteure utilise notamment dans MICH-EL-LE symbolise pour elle la capacité de rester soi-même, de ne pas se conformer aux règles établies si elles ne conviennent pas, tout en respectant la liberté de l’autre : « Nous sommes des animaux sociaux, c’est un peu compliqué de concilier tout ça évidemment ».
« Avoir une vraie personnalité », de son point de vue, c’est « “être” sans se brimer, échapper aux attentes, aux projections, être aussi libre que possible, sans faire de tort autour de soi ».
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Si j’ai décidé de rencontrer Dunia Miralles, c’est qu’elle m’est apparue comme faisant partie des « acteurs qui font vivre, dans l’espace public, des pratiques oppositionnelles » (De Lagasnerie 2017 : 104). Comme en témoigne l’entretien qu’elle m’a accordé, son rapport au monde est tout entier traversé par un lien particulier aux normes.
Elle avoue ne jamais s’être sentie comme les autres et avoir d’ailleurs d’abord considéré cela comme un handicap social. Elle aurait parfois eu envie d’être « standard ».
Enfant, elle se sentait adulte, n’aimait pas les autres enfants, ne comprenait pas pourquoi ils ne se posaient pas les mêmes questions qu’elle : « Pourquoi se marier pour faire des enfants, par exemple ? » Elle a développé très vite une intolérance radicale au « c’est comme ça ! », qui ne lui suffisait évidemment pas.
Mais, enfant sage, obéissante, elle écoutait plus qu’elle ne (se) manifestait : « Je n’aime pas du tout imposer mes idées, je préfère laisser parler les autres des leurs, cela me permet de mieux les observer ».
Et c’est écrire qui lui a permis de s’exprimer, de se faire mieux comprendre surtout, elle qu’on a pu juger « étrange », « bizarre », « rebelle »... Aujourd’hui, elle se contente d’« être » : « Je trouve très inconfortable de faire de la provocation ; et puis « être » est en soi une provocation ».
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Vu sous cet angle, oui je suis transactiviste, cependant si le terme transactivisme suppose militer dans un groupe, faire fi de mon expérience, de mon ressenti et de celui des personnes qui m'entourent, et qui me font confiance, pour adopter une pensée unique, alors non! Je reste une indépendante et surtout un écrivain.
Je suis une personne des mondes souterrains y compris quand j'aborde le transgenre.
Pour les personnes concernées, il y a autant de manières d'aborder le transgenre qu'il y a de transgenres.
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