Depuis l'avènement des civilisations, les êtres humains se sont toujours dotés d’armes à distance (arcs, javelots, lances pierres…) quel que soit le contexte. Chaque année, l’industrie de l’armement rivalise toujours d’imagination pour créer de nouvelles armes plus novatrices. Dans cet article, nous vous proposons de suivre la chronologie de l’évolution des armes.
Selon une opinion très répandue, l’invention de la poudre à canon serait due au moine allemand Berthold Schwarz. Il aurait, au XVe siècle, fabriqué une charge explosive en mélangeant salpêtre, carbone et soufre. Mais ce n’est qu’une légende, car les armes à feu étaient nombreuses avant cette époque.
Les Chinois connaissaient depuis longtemps ce mélange dont ils se servaient dans les feux d’artifice. Au VIIIème siècle après Jésus christ, invention de la poudre noire par les chinois (et peut-être aussi les Indiens). Il s’agit d’un mélange de Salpêtre (nitrate de potassium), soufre, et charbon de bois. Le salpêtre joue le rôle de comburant, apportant de l’oxygène et activant la vitesse de combustion du charbon de bois et du soufre.
Au XIIe siècle, des alchimistes arabes pensèrent à utiliser la mystérieuse force produite par la poudre explosive pour lancer au loin des projectiles. Par-dessus la poudre de leur mortier, ils placèrent des pierres, puis provoquèrent l’éclatement du mélange avec un petit bâton enflammé. Ces expériences menées à bien, on se mit à construire les premières armes à feu rudimentaires.
Elles consistaient en de grands seaux percés d’un trou, que l’on remplissait d’environ un kilo de poudre et d’une douzaine de cailloux. Ces armes inspiraient la terreur par le fracas de l’explosion, le feu et la fumée qui s’en échappaient : en cela résidait leur efficacité, mais elles ne pouvaient rivaliser avec les balistes pour la précision du tir, car la grande ouverture du seau ne permettait pas de bien ajuster le coup.
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Au XIIe siècle, des alchimistes arabes pensèrent à utiliser la mystérieuse force produite par la poudre explosive pour lancer au loin des projectiles. Par-dessus la poudre de leur mortier, ils placèrent des pierres, puis provoquèrent l’éclatement du mélange avec un petit bâton enflammé. Ces expériences menées à bien, on se mit à construire les premières armes à feu rudimentaires.
Elles consistaient en de grands seaux percés d’un trou, que l’on remplissait d’environ un kilo de poudre et d’une douzaine de cailloux. Ces armes inspiraient la terreur par le fracas de l’explosion, le feu et la fumée qui s’en échappaient : en cela résidait leur efficacité, mais elles ne pouvaient rivaliser avec les balistes pour la précision du tir, car la grande ouverture du seau ne permettait pas de bien ajuster le coup.
Au XIIe siècle, des alchimistes arabes pensèrent à utiliser la mystérieuse force produite par la poudre explosive pour lancer au loin des projectiles. Par-dessus la poudre de leur mortier, ils placèrent des pierres, puis provoquèrent l’éclatement du mélange avec un petit bâton enflammé. Ces expériences menées à bien, on se mit à construire les premières armes à feu rudimentaires.
Elles consistaient en de grands seaux percés d’un trou, que l’on remplissait d’environ un kilo de poudre et d’une douzaine de cailloux. Ces armes inspiraient la terreur par le fracas de l’explosion, le feu et la fumée qui s’en échappaient : en cela résidait leur efficacité, mais elles ne pouvaient rivaliser avec les balistes pour la précision du tir, car la grande ouverture du seau ne permettait pas de bien ajuster le coup.
En Chine, la poudre noire sert à lancer des projectiles à partir de tiges de bambou vers 1200, mais le canon n'est attesté avec certitude qu'en 1313 à Gand. Son emploi se généralise durant les sièges et sur mer pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453).
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De petit calibre et de faible portée, le canon de fer forgé ne peut d'abord rivaliser avec l'artillerie traditionnelle (artillerie à jet mécanique) ; mais, dès la fin du xive siècle, les armes à feu portatives se distinguent de l'artillerie de siège. Les premières armes à feu ont commencé à apparaître au XIVe siècle en Europe.
Les premières armes à feu portables ne furent rien d’autre que des canons miniatures. Ils furent introduits vers 1380 et généralement appelés « bâtons à feu ». Ces armes étaient faites d’un canon en fer coulé (ou de douves de fer assemblées) fixé au bout d’une perche.
Ces premiers traits à poudre n’étaient pas d’un maniement aisé et furent vite remplacés par une arme pourvue d’un fût : une pièce de bois pouvant supporter l’arme et être appuyée sur le corps lors du tir. On l’appela « arquebuse ».
Les premiers canons à main, bâtons à feu, traits à poudre ou scopettes (1364) servent à effrayer les montures des chevaliers.
Au siècle suivant, les nouvelles armes, appelées « canons », ont désormais un aspect bien défini qui, de longtemps, ne changera pas. Pour préparer le canon, le servant, muni de son refouloir, met au fond de la bouche à feu la quantité de poudre requise et la comprime contre la culasse grâce à un dispositif étudié à cet effet; puis il introduit un disque de bois pour séparer la poudre de la balle et, enfin, le projectile.
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Pendant les opérations de chargement, ces armes se révèlent très dangereuses pour les canonniers car, pendant le transport, la poudre a tendance à former des nuages denses qui, au moindre contact avec le feu, provoquent une explosion. On songe alors à transporter la poudre non préparée et l’on repartit ses composants en trois barils différents; ce n’est qu’au moment de charger la pièce que l’on fait le mélange dans une auge.
Avant 1420, les boulets n’étaient que de simples pierres ressemblant plus ou moins à des sphères; puis se répandirent peu à peu les projectiles en fer ou en plomb, qui offraient l’avantage de pouvoir être rayés, ce qui leur donnait une trajectoire plus rectiligne.
En même temps que les gros canons, sont créées des armes de dimensions plus réduites et portatives, par exemple le « canon à main » qui n’est autre qu’un canon en miniature. Bien qu’aucun dispositif mécanique ne les apparente encore aux fusils modernes, ces armes, très simples, sont faites d’un manche en bois auquel est adapté un tube.
Apres avoir chargé son canon rudimentaire, le soldat allume la poudre en approchant simplement une ficelle enflammée du trou pratique au centre de la bouche à feu.
L’un des premiers modèles d’arquebuse laisse présager ce qu’allait être le fusil moderne. La crosse en bois facilite l’appui de l’arme contre l’épaule. Grâce à un petit levier en S, le soldat peut, par un simple mouvement du doigt, enflammer la poudre placée dans le bassinet, à la partie supérieure du tube. Le feu se transmet, grâce à un petit trou pratique au fond du bassinet, à la poudre contenue dans le canon, et provoque la détonation.
Le premier essai de canon se chargeant par l’arrière fut construit vers 1380 au moyen âge : ainsi le canonnier pouvait-il recharger la pièce sans se mettre à découvert. Une fois remplie de poudre et de boulets, celle-ci était mise en place et bloquée au moyen d’un levier. L’opération du chargement se faisant à l’arrière de la bouche à feu laissait le canonnier libre de s’abriter derrière un créneau ou une palissade.
Pourtant ce canon avait lui aussi un inconvénient sa puissance de tir était faible. En effet, la fermeture entre la culasse mobile et le tube était imparfaite, les gaz dégagés par l’explosion de la poudre s’échappaient par les fissures et diminuaient la portée de l’arme. Pour cette raison, tant que ne fut pas perfectionnée la technique des fonderies (c’est-a-dire jusqu’au XIXe siècle), les canons demeurèrent presque tous à chargement par la gueule.
La couleuvrine puis l'arquebuse à mèche (avec crosse et détente pour la mise à feu) annoncent le mousquet (1521), supplanté définitivement par le fusil à silex (1703), puis par les fusils à percussion (1807) et à aiguille et chargement par la culasse (1842).
Au fur et à mesure du Moyen-Âge, les bombardes, les canons ont eu des déclinaisons de plus en plus petites jusqu'à devenir des armes portables individuelles. Cette nouvelle ère des armes débute avec l’arquebuse. Malgré son caractère novateur et son impact psychologique, l’arme en elle-même souffre d’un manque de puissance (contrairement aux idées reçues, une balle d’arquebuse ne perçait pas nécessairement une armure).
Si initialement, les armes à feu s’enclenchent via une mèche, l’arrivée de la platine à silex enterrera cet ancien système de mise à feu. Ni plus ni moins qu’un système de briquet à silex, les fusils utilisant ce système possède de nombreux avantages : une arme plus légère (car moins d’éléments), un système plus compact et plus résistant à des conditions climatiques plus rudes (notamment les temps humides). Le pistolet à silex était généralement utilisé par les officiers.
Durant le XIXème siècle, un nouveau système de mise à feu a vu le jour : le système à percussion (marteau frappant l’arrière de la munition). Comblant les lacunes de la platine à silex, le système à percussion va également modifier les standards des armes à feu ; là où le système à silex fonctionnait avec des cartouches en papier, le nouveau mode de mise à feu fonctionne uniquement avec des cartouches en laiton.
Au xvie siècle, les bombardes géantes de fer forgé (1453) ont cédé la place aux canons classiques de fonte (réservés à la marine et à l'artillerie de siège) et de bronze (destinés à l'artillerie de campagne, employée sur les champs de bataille).
Le roi de Suède Gustave-Adolphe, au début du xviie siècle, et Frédéric le Grand, roi de Prusse, au siècle suivant, développent l'artillerie de campagne en la rendant plus légère et plus mobile ; le Français Gribeauval rationalise le canon et standardise sa production (1764) : c'est l'apogée de l'artillerie à âme lisse. Elle sera supplantée à la fin du xixe siècle par le canon rayé en acier et à chargement par la culasse.
L'invention de la première arme à feu est généralement attribuée à l'allemand Johann Gutenberg au XIVe siècle. L'AK-47, également appelé Kalachnikov, est souvent considéré comme l'une des armes les plus connues au monde. Le canon rayé a été inventé par l'officier français Claude-Étienne Minié au XIXe siècle. L'invention des armes est le résultat de contributions de différentes personnes à travers l'histoire.
Le revolver a été inventé par Samuel Colt aux États-Unis au XIXe siècle. Son modèle emblématique, le "Colt Single Action Army" ou "Peacemaker", a été introduit en 1873.
Dès 1850, Samuel Colt ancre le revolver dans la saga de son pays en pleine formation : des encarts publicitaires illustrés vantent les services rendus par les armes Colt aux trappeurs, colons, soldats et autres aventuriers de l'Ouest. La nation toute entière s’identifie avec le révolver. Autre idée de génie : Samuel Colt se fait surnommer le "colonel" alors qu'il n'avait jamais mis les pieds sur un champ de bataille ni endossé le moindre uniforme. L’inventeur construit aussi une légende autour de son nom.
Dès 1831, Samuel Colt - il a alors dix-sept ans ! - fabrique de ses propres mains un premier prototype de pistolet à barillet. Les armuriers n’en veulent pas. Pour ne rien arranger, la première présentation du revolver devant les autorités militaires s'achève par un désastre : l'arme explose dès le premier tir...
La roue tourne enfin en 1846 quand Samuel Colt rencontre le capitaine Samuel Walker, un Texas Ranger devenu une légende depuis la guerre de 1846 avec le Mexique : Intéressé par le revolver de Colt dont il possède lui-même un exemplaire, Walker parvient à convaincre l'armée des Etats-Unis de passer une première commande de plusieurs milliers d'exemplaires. En 1847, Samuel Colt crée la Manufacture d'Armes Colt qui emploie une petite dizaine d'ouvriers…
Peu à peu, l'usine se transforme en complexe industriel : "Coltsville". Samuel Colt fait construire des dizaines de villas individuelles, mais aussi des bars, des écoles, des magasins et, bien sûr des églises… Le paternalisme industriel est né ! Au début des années 1850, Samuel Colt est un homme riche et respecté. En1862, il décède brutalement, laissant à son épouse une fortune d'environ 200 millions de dollars.
Ce dernier est mort trop tôt pour savourer le fait que le Colt M911 est utilisé par l’armée américaine dès 1911. Son entreprise compte alors 15.000 employés. Presque un siècle plus tard, en 2006, Samuel Colt entre dans la National Inventors Hall of Fame. Comme un père fondateur…de l’industrie.
| Période | Événement / Invention | Description |
|---|---|---|
| VIIIe siècle | Invention de la poudre noire | Mélange de salpêtre, soufre et charbon de bois par les Chinois. |
| XIIe siècle | Premières utilisations de la poudre à canon | Alchimistes arabes utilisent la poudre pour lancer des projectiles. |
| XIVe siècle | Apparition des premières armes à feu en Europe | Canons miniatures et bâtons à feu. |
| XVe siècle | Arquebuse à mèche | Arme à feu portative avec crosse et détente. |
| XVIe siècle | Mousquet | Évolution de l'arquebuse, plus long et puissant. |
| XVIIe siècle | Fusil à silex | Remplace le mousquet, plus fiable et léger. |
| XIXe siècle | Revolver | Inventé par Samuel Colt, révolutionne les armes à feu. |
| XIXe siècle | Fusil à percussion | Utilise des cartouches en laiton, plus efficace que le silex. |
tags: #inventeur #histoire #arme #à #feu