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Même si le football peut se jouer n'importe où et avec peu d'équipement, les règles du jeu appelées Lois du Foot ne sont pas évidentes pour tout le monde. Pas de panique ! Les règles du football sont précises.

Le Terrain de Football

Tout d'abord, le terrain de football. Ce sport se joue sur un terrain de jeu rectangulaire qui mesure entre 90 et 120 mètres de long et 45 et 90 mètres de large. Pour les matchs importants ou internationaux, il mesure environ 105 mètres sur 68 mètres soit une surface d'environ 7 000 m2.

Le terrain est délimité par des lignes tracées : les deux lignes les plus longues sont les lignes de touche (longueurs du terrain), les deux plus courtes sont les lignes de but (largeurs du terrain). Le terrain de jeu est divisé en deux par la ligne médiane dont le point central est marqué au milieu. Un cercle de 9,15 m de rayon est tracé autour de ce point en milieu de terrain.

Les deux buts sont placés au centre de chaque ligne de but en fond de terrain. Ils sont entourés par une "surface de réparation" qui se situe à 16,5 m de l’intérieur de chaque montant du but et de la ligne de but.

Comment Fonctionne un Match?

Un match se déroule en deux mi-temps de 45 minutes, séparées par une pause d'une durée de 15 minutes. En cas d'égalité au terme de ces deux mi-temps, les équipes jouent alors les prolongations : ce sont deux nouvelles mi-temps d'une durée de 15 minutes.

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À l'issue de ce temps additionnel, s'il y a encore égalité, c'est l'épreuve des tirs au but qui les départagera : 5 joueurs de chaque équipe tirent à tour de rôle depuis le point de penalty.

Deux équipes de 11 joueurs dont un gardien de but (plus trois remplaçants) s'affrontent autour d'un ballon rond le plus souvent en cuir. N°8 (milieu), N°6 et N°10 (les demis) : les trois milieux de terrain qui sont défensifs ou offensifs.

Un arbitre central dirige le match. Il est assisté par deux ou trois juges de touche ou arbitres assistants qui signalent avec un drapeau les hors-jeu et hors lignes. Un autre arbitre peut assister également l'arbitre central par arbitrage vidéo dans le cadre des matchs importants.

Un joueur est en position de hors-jeu si, au moment où le ballon lui est passé par un coéquipier, il se trouve plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l'avant-dernier défenseur. La position de hors-jeu a une petite spécificité c'est qu'elle n'est pas une faute en soi.

Lors d'une rencontre de football, l'arbitre assistant (souvent appelé "lignesman") est responsable de signaler les hors-jeu en levant son drapeau. L'arbitre central peut ensuite décider d'interrompre le jeu en sifflant l'infraction de hors-jeu.

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Les règles du football sont acquises, mais c'est quoi le but du jeu ? Gagner évidemment ! Chaque équipe doit envoyer le ballon le plus de fois possible dans les buts de l'équipe adverse. Chaque but rapporte un point.

Au football, le penalty est l’un des moyens les plus sûrs de marquer un but. Selon les données disponibles*, on observe qu’environ huit penaltys sur dix se transforment en buts. Pourtant, il se pourrait que les joueurs et joueuses de football en ratent plus qu’ils ne le devraient, et ce à cause d’un biais cognitif : la peur du ridicule.

Les Penaltys au Football

Les penaltys se produisent lorsqu'une faute est commise ou pour prendre l'avantage lors de tournois. Ces tirs représentent généralement des moments palpitants pour les supporters des deux côtés du terrain. Les enjeux peuvent être extrêmement élevés lorsqu'ils ont lieu au cours d'un match, car un joueur est susceptible de marquer grâce à un penalty.

Lorsqu'une équipe obtient un penalty, les choses sérieuses commencent. L'équipe victime d'une faute a la possibilité d'effectuer un tir dans la surface de réparation. Le ballon est placé au préalable sur la ligne de réparation, qui se trouve à 11 mètres de la ligne de but. Seuls le tireur et le gardien de but sont autorisés à intégrer la surface de réparation. Tous les autres joueurs sont contraints de se tenir en dehors de celle-ci et d'attendre que le tir soit réalisé.

Habituellement, penalty et tir au but riment avec frappe (souvent) puissante d’un côté ou de l’autre des cages. Mais parfois les joueurs choisissent de faire ce que l’on appelle une « panenka ». Explications.

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Tout commence lors de la finale de l’Euro 1976 entre l’Allemagne de l’Ouest et la Tchécoslovaquie. A égalité (2-2) après les prolongations, les deux équipes se départagent aux tirs au but. Neuvième tireur, Antonin Panenka s’avance vers les cages de Sepp Maier. S’il met le ballon au fond des filets, il offrira la victoire à son pays, la Tchéchoslovaquie. Mais de quel côté va partir le gardien allemand ?

Cette question, l’attaquant tchécoslovaque ne se la pose pas : d’un léger coup de pied, il soulève le ballon et l’envoie… au centre du but adverse, piégeant totalement le gardien qui, lui, avait plongé sur son côté gauche et s’est donc retrouvé tout penaud, à genoux sur le gazon.

Ainsi est née la « panenka » , nom donné à ce geste technique qui consiste à pousser doucement le ballon au milieu de la cage adverse lors d’un tir au but ou d’un penalty. Il s’agit en quelque sorte d’une « anticipation de l’anticipation » du gardien, qui s’attend à recevoir le ballon à droite ou à gauche, et va donc partir d’un côté. Pour le tireur, plus besoin de se torturer l’esprit pour essayer de deviner le côté que le gardien va choisir. Ou même de réaliser une frappe parfaite, au cas où celui-ci partirait dans la bonne direction.

Un risque existe tout de même : pour qu’il y ait but, il faut donc que le gardien plonge bien d’un côté ou de l’autre. S’il n’anticipe pas et reste à sa position initiale, au centre, il arrêtera le ballon très facilement et le tireur ne pourra que se prendre la tête entre les mains. Mais s’il part bien d’un côté, à condition de ne pas rater son geste, c’est une technique quasi infaillible pour marquer. Elle a d’ailleurs été reprise par plusieurs stars, comme Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Zidane ou encore Karim Benzema.

Cette idée de génie, Antonin Panenka l’a eue à force de perdre des face-à-face avec son coéquipier Ivo Viktor. « Après chaque séance d’entraînement, j’avais l’habitude de tirer quelques penaltys avec notre gardien - on jouait pour une tablette de chocolat ou pour une bière. Et comme il était très bon, cet arrangement finissait par me coûter cher, raconte-t-il sur le site de l’UEFA. Alors j’ai eu l’idée de retarder ma frappe et de simplement soulever le ballon. Je me suis dit qu’un gardien qui plonge d’un côté n’a pas le temps de changer de trajectoire en plein vol. » Simple et efficace.

L'exercice n'est pas vraiment irrationnel, comme le montrent les statistiques qui agrègent les données sur les penalties ou les tirs, comme l'imposante synthèse d'Instat publiée en 2021 à partir de 90.000 tirs analysés. En résumé, on y apprend que les joueurs avec de l'expérience (28-30 ans) et aux postes offensifs ont la meilleure réussite et que techniquement la meilleure façon de frapper est de prendre au moins cinq pas d'élan, de regarder le gardien de but plutôt que le ballon, de privilégier la précision du tir à la puissance. Il est plus efficace de viser la lucarne gauche (83,5 % de réussite) et le coin à droite (83,3 %) que le centre (71,1 %).

Un certain paradoxe entoure les tirs sur penalty : 100 % des frappes envoyées dans la partie haute du but ont été converties, rappelle l'historique de la Coupe du monde. Pourtant, les joueurs privilégient les parties centrales ou basses. Une explication est que viser la lucarne implique un plus grand risque de manquer le cadre mais même en intégrant ces tirs qui finissent sur la barre ou au-dessus du but (on se souvient de Roberto Baggio avec l'Italie contre le Brésil en 1994), la réussite vaut toujours la prise de risque. Mais comme l'a montré une étude de Michael Bar-Eli et Ofer H. Azar, résumée par Sciences Humaines, une certaine forme d'irrationalité, liée au regard du public et des autres joueurs, prend le dessus : « Le buteur préfère prendre le risque d'être arrêté par le gardien plutôt que celui de mettre le ballon hors de la cage en tirant haut, parce que c'est plus déshonorant. »

Une étude publiée en 2010 par l'Espagnol Ignacio Palacios Huerta (London School of Economics) donnait 60 % de chances de gagner à l'équipe qui tirait en premier lors de la séance. Cela avait même poussé la FIFA à imaginer un nouveau système pour les séances. Les données agrégées par Instat ont minoré cet avantage (51,48 % de victoires pour les premiers qui tirent). En Coupe du monde, le bilan est peu concluant sur ce critère avec 18 défaites sur 35 pour l'équipe qui ouvrait la séance.

C'est plutôt l'ordre des joueurs qui pèse sur l'issue du duel : dans l'histoire de la Coupe du monde, l'équipe qui rate sa première tentative perd dans 80 % des cas. D'où l'intérêt de mettre un tireur efficace dès le début de la séance. L'élimination du Brésil par la Croatie (1-1, 2-4 aux t.a.b.) sans que Neymar, placé en 5e tireur, puisse se présenter face au gardien de but adverse, a relancé ce débat. Dans l'histoire de la Coupe du monde, près de la moitié des équipes perdantes (16/35) ne sont même pas allées jusqu'à leur cinquième tentative. Le chiffre s'est ancré dans l'esprit de l'entraîneur du PSG Christophe Galtier qui glissait vendredi dernier en conférence de presse : « A mes yeux, le meilleur ne doit jamais être le cinquième car parfois il ne tire pas. Il y a un ordre à respecter et ceux qui ont le plus de qualité et de cran doivent être vraiment au coeur de la série. »

S'il a avoué une certaine impuissance après l'élimination de Rennes en Ligue Europa face au Chakhtior Donestk (2-1, 4-5 aux t.a.b.), Bruno Genesio a néanmoins exposé en même temps ce qui a semblé lui échapper : « Lorsque vous arrivez au bout de 120 minutes de jeu avec la pression pour se qualifier, ce n'est plus seulement un exercice technique. Sinon, pourquoi Maradona, Platini ou d'autres très grands joueurs en auraient raté ? Ça devient un exercice mental. » Là encore, l'histoire de la Coupe du monde est le meilleur révélateur : 73,9 % des penalties accordés pendant les matches ont été convertis (17/23) mais le taux de réussite a plongé lors des séances de tirs au but (63,4 %).

Selon CNN, l'IFAB, l'institution qui fixe les règles du jeu, chercherait à préciser ce que les gardiens de but peuvent vraiment faire dans ce cas.

Si la dimension technique du geste cède face à l'enjeu psychologique, le rôle de l'entraînement est évidemment relatif. « J'estime que tirer des penalties à l'entraînement en toute décontraction et en match avec une énorme pression, ça n'a rien à voir », disait Didier Deschamps lors de l'Euro 2016. Mais certains entraîneurs ont exploré quelques pistes pour préparer les joueurs à un contexte rare : à l'Euro 1976, les Tchécoslovaques s'exerçaient à tirer au milieu de cris de supporters diffusés par des enceintes avant de s'offrir l'Allemagne en finale (2-2, 5-3 aux t.a.b.) ; à la veille du quart de finale de Coupe du monde 2002 remporté contre l'Espagne (0-0, 5-3 aux t.a.b.), le sélectionneur de la Corée du Sud avait demandé à ses joueurs de marcher du rond central jusqu'au point de penalty avant de tirer.

Avant le Mondial 2018, le sélectionneur Gareth Southgate avait voulu rompre la malédiction de l'Angleterre en anticipant au maximum le nom et l'ordre des tireurs : cela lui avait souri contre la Colombie. Trois ans plus tard, le plan rationnel du coach anglais se fracassait en finale de l'Euro contre l'Italie (1-1, 2-3 aux t.a.b.). « Il est impossible de dupliquer à 100 % les conditions de la compétition à l'entraînement, mais vous pouvez essayer de le faire à 80 % », résume Lyttleton. Pour le reste ? « Je pense qu'il y a un aspect chance plus important que ce que la plupart des gens voudraient admettre », reconnaît Jordet, interrogé par The Athletic. Le pure player rappelle d'ailleurs que la France avait éliminé le Brésil (1-1, 4-3 aux t.a.b.) au Mondial 1986 grâce notamment à un tir au but de Bruno Bellone qui s'était écrasé sur le poteau avant de rebondir sur le dos du gardien de but brésilien et de finir au fond des filets. Digne d'une victoire à la loterie.

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