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Le fusil Robust est un fusil de chasse français emblématique, connu pour sa robustesse et sa fiabilité. Fabriqué à plus de 900 000 exemplaires depuis son introduction en 1913, le juxtaposé Robust est le fusil de chasse français le plus produit de l'histoire de l'armurerie.

Origines et Développement

L'excellent fusil « Robust » fut commercialisé en 1913. Son remarquable mécanisme fit l’objet d’un premier brevet accordé en 1905. Sa commercialisation ne commença toutefois qu’en 1913, après une longue phase d’évaluation et de perfectionnement.

Les inventeurs de ce fusil avaient initialement prévu de le baptiser « Rustic » Mais cette appellation, qui pouvait laisser soupçonner un manque de soin dans la finition, fut jugée anti-commerciale et le nom de « Robust » lui fut finalement préféré.

Caractéristiques et Modèles

Le Robust a été fabriqué en plusieurs modèles, chacun ayant ses propres caractéristiques. Avant 1935, les modèles ont été du N°1 à 10. De 35 à la guerre, les modèles sont le 202, 208, 214, 220, 226, 232, 238 (avec éjecteurs), 244 (éjecteurs) ; 250 (éjecteurs), 256 (éjecteurs). Après guerre et sur le catalogue de 1949 apparaît les modèles 222, 228, 234 (éjecteurs), 240 (éjecteurs). En 1951 apparaît le 246. En 1964 apparaît le 252.

Le Robust à été aussi fabriqué en simple verrou de bascule, en double de type Scott et même triple verrou.

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Le numéro du modèle est gravé sous le num de série et se trouve sous la clef d’ouverture (d’autres endroits possibles aussi).

Le Robust 234 muni d'éjecteurs et de quelques ciselures en plus est comme tous, un excellent compagnon pour les sorties au petit gibier voir gros à l'occasion.

Le Robust 222 (N°871 775) acheté neuf en 1985, a la mention « Breveté SGDG ».

Le Robust Mle 208 a été fabriqué de 1931 à 1940.

Fin de Fabrication

La fabrication du Robust a périclité en 1971 avec la sortie du modèle 221, qui était vraiment le bas de gamme :

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  • Simple verrou.
  • Pas de "bretelle automatique".
  • Plus de vis sur la clé de bascule (mais une goupille type mécanique agricole).
  • Quadrillage à la presse.
  • L'ajustage des bois à la Baïkal avant l'heure.
  • Et que dire de la trempe jaspée qui tenait plus de la décalcomanie !

Le Marquage "Breveté SGDG"

La mention "Breveté SGDG" disparaît en 1968. « Breveté SGDG », abréviation de sans garantie du gouvernement, était en France une mention légale dégageant l'État de toute responsabilité sur le bon fonctionnement effectif du dispositif breveté. Cette mention a été établie par la loi de 1844 qui dit que les brevets sont délivrés « sans examen préalable, aux risques et périls des demandeurs, et sans garantie soit de la réalité, de la nouveauté ou du mérite de l’invention, soit de la fidélité ou de l’exactitude de la description ».

Robust: Un Fusil Populaire

Sa « robustesse » et le prix très accessible des versions de base le rendirent extrêmement populaire dans notre pays.

Modèles et chambrage

A cette époque les Robust (16 et 12) étaient chambrés à 65 mm. La Manuf n'a commencé à chambrer ses armes en 70mm que tardivement dans le courant des années 1960. Le passage s'est fait à une date que j'ignore ,peut être vers 1968 car à cette date apparaît une "Nouvelle canonnerie Modèle 1968" chambré à 70mm alors que dans le catalogue de 1963 il est toujours à 65mm.

La généralisation du chambrage en 70 mm a commencé en 1956 pour tous les "Robust".

Le 222 L; "L" pour long était une version particulière,donc plus rare,chambré à 70 mm dés les années 50 et pourvu de canons longs de 76 cm;contre 70 cm pour les autres modèles.

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Le fusil « Idéal » à pontet à lunettes

Le fusil « Idéal » à pontet à lunettes : une arme raffinée et d’un fonctionnement sûr, qui participa au succès commercial fulgurant de la Manufacture d’Armes et Cycles de Saint-Étienne. La découverte d’une de ces armes dans une maison de famille est donc chose courante.

Ce fusil d’une grande finesse et d’une réelle élégance avait été conçu pour une clientèle aisée, souhaitant avoir une arme de classe. Les premiers fusils Idéal relèvent d’un brevet déposé le 27 novembre 1887 et accordé en février 1888.

Le fusil « Idéal » à pontet à lunette fut abandonné en 1907 mais continua à être commercialisé jusqu’en 1909 pour écouler le stock, sans que son mécanisme bénéficie de la moindre transformation notable.

Autres Modèles de Fusils de Manufrance

  • Le fusil de chasse « Simplex ». Ce fusil de chasse à un coup fut utilisé par beaucoup de chasseurs à leurs débuts.
  • Le fusil superposé « Falcor » (ici le modèle 964) fut une création tardive de Manufrance, lui aussi en catégorie C1°§c).
  • Le fusil de chasse « Falcor ». Dernière tentative de Manufrance pour tenter de reconquérir une clientèle qui se tournait de plus en plus vers d’autres fournisseurs, ce fusil superposé apparut au catalogue en 1970.
  • Le fusil « Perfex ». Ce fusil semi-automatique avec un magasin à 2 cartouches (+1) d’origine, est de toutes les façons classé en catégorie C1°§a).
  • Le fusil de chasse semi-automatique « Perfex ». Étant doté d’origine d’un magasin de 3 cartouches sans possibilité d’allonger le tube magasin, ce modèle est en catégorie C1°§a).
  • Le fusil de chasse à répétition commandée « Rapid ». Ce fusil est ce que nous appelons couramment un « fusil à pompe », ce qui lui vaut aujourd’hui d’être stupidement classé en catégorie B.

Les carabines Rival

  • En haut : une carabine « Rival » à mécanisme Daudeteau.
  • Les carabines Rival à mécanisme Mauser sont par contre classées en catégorie C1°§b) comme toutes les armes à mécanisme Mauser 1898.
  • Les premières carabines Rival apparurent au catalogue de 1913 et les dernières versions cessèrent d’être commercialisées en 1925.
  • Ces premières Rival utilisent des mécanismes Daudeteau, brevetés en 1890 : il s’agit donc d’armes de catégorie "D§e).
  • La seconde série de carabine rivale fut établie après la seconde guerre mondiale sur un mécanisme de Mauser 1898, probablement commandé en Belgique.
  • La carabine « Club » fut fabriquée selon un brevet largement postérieur à 1900.

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