Le fusil Kentucky à poudre noire, également connu sous le nom de Pennsylvania Rifle, est sans doute l’un des symboles les plus puissants de l’Amérique naissante.
Conçu dès le milieu du XVIIIe siècle dans les colonies de l’Est, notamment en Pennsylvanie, il est l’œuvre d’immigrants allemands établis dans la région, qui ont su adapter leur savoir-faire européen aux besoins spécifiques des grands espaces américains.
Fonctionnant avec une platine à silex, le fusil Kentucky est chargé par la bouche et souvent chambré en calibre .40 à .50, avec un canon très long (jusqu’à 40 pouces ou plus), généralement rayé, ce qui lui confère une portée et une précision exceptionnelles pour l’époque.
Son design est immédiatement reconnaissable : crosse en érable ou noyer, souvent agrémentée d’incrustations en laiton, de coquilles sculptées, de patch boxes décoratives sur la crosse, et d’un pontet élancé.
Le Kentucky Rifle joua un rôle crucial pendant la guerre d’indépendance américaine, utilisé par les tireurs d’élite des milices pour harceler les troupes britanniques à distance.
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Aujourd’hui, le fusil Kentucky à silex est une pièce maîtresse des musées, des collections privées et des stands de tir traditionnels, adulé pour sa ligne élancée, sa mécanique simple et sa précision étonnante.
Le fusil Kentucky Percussion calibre .45 de Davide Pedersoli est une réplique fidèle du modèle original, adaptée ici avec un mécanisme à percussion, plus simple à utiliser que le silex.
Le fusil Kentucky à percussion est l’héritier direct du légendaire Kentucky à silex, icône de la guerre d’indépendance et des débuts de la conquête de l’Ouest.
Toujours chargé par la bouche, le Kentucky à percussion conserve son canon très long et rayé, souvent de calibre .45 à .50, garantissant une excellente précision jusqu’à 150 mètres.
La finesse du canon, combinée à un pas de rayure conçu pour stabiliser des balles longues, en fait un fusil redoutable pour la chasse au gibier moyen et gros, ainsi que pour le tir sur cible.
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Ce fusil s’inscrit dans le contexte d’une Amérique en expansion rapide, où les besoins changent, mais où l’attachement aux valeurs d’autonomie, de précision et de sobriété persiste.
Utilisé par les pionniers, les fermiers, les éclaireurs et les tireurs civils, le Kentucky à percussion continue de porter la mémoire de l’époque coloniale tout en s’adaptant aux exigences d’un pays en pleine transformation.
Aujourd’hui, le fusil Kentucky à percussion est très recherché dans les milieux du tir traditionnel à poudre noire, des reconstitutions historiques, et des collections d’armes américaines du XIXe siècle.
Le fusil Kentucky Davide Pedersoli offre une précision remarquable grâce à son canon octogonal et son calibre puissant, permettant des tirs efficaces sur des distances moyennes.
Sa conception robuste et son mécanisme simple assurent une fiabilité à toute épreuve, même en conditions extérieures difficiles.
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Le bois de noyer huilé procure une bonne prise en main et un confort optimal lors des longues sessions de tir ou de chasse.
Vers 1807, un jeune armurier, Jacob Hawken, s'installe à Saint Louis, où avec l'aide de son frère Samuel, il met au point un Rifle qui allait devenir le Privilégié des Trappeurs du Vieil Ouest.
En fait, les frères Hawken adaptèrent le Iron Moutend Southern Rifle aux besoins des Trappeurs, le rendant plus puissant, réduisant la longueur de la crosse et en haussant le calibre, sans pour autant augmenter le poids de l'Arme.
Ils créèrent le fusil des Chasseurs de Bisons, aussi appelé "Rifle des Plaines".
Les Rifles Hawken avaient un canon octogonal faisant toujours moins d'un mètre, de calibre variant entre .50 "et .55".
Le poids de ce fusil excédait rarement cinq kilos!
Avec une telle Arme, on pouvait abattre un Grizzly ou stopper un Bison à deux ou trois cents mètres et tenir en respect : le Sioux, le Crow, le Pied -Noir, le Trappeur ennemi ou le Colon blanc trop envahissant.
La Légende du Rifle HAWKEN était née.
Plusieurs fabricants ont produit et continuent de produire des répliques du fusil Kentucky. Parmi les noms notables, on trouve :
Il est important de noter que certaines marques historiques ont fusionné ou ont été rachetées, comme Mendi et Jukar qui ont formé Dikar en 1977. Dikar continue d'opérer sous la marque CVA sur le marché américain.
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