Le fusil de tireur d’élite est l’arme des situations exceptionnelles. Pour bien comprendre l’utilité d’une telle arme, il est nécessaire de faire un peu d’histoire. Dès l'invention de l'arquebuse et surtout de la rayure des canons, sont nés des fins tireurs. Leur utilité militaire est apparue dans les conflits. Depuis les hunes des bâtiments de la Royale, aux forêts de l'Amérique du Nord, ces fins tireurs sont devenus des snipers. Les Américains et les Anglais vont même constituer des unités de snipers. Les fusils vont suivre l'évolution de l'armement avec, pour le sniping, des solutions originales. Celles-ci vont concerner les optiques, puis l'optronique et aujourd'hui l'Intelligence Artificielle. L'auteur nous fait revivre cette lente évolution du fusil et les tactiques des snipers au travers d'anecdotes. L'ouvrage présente aussi toutes les armes actuelles et les pistes pour le futur.
C’est au cours de la guerre de Sécession que sont apparus les premiers fusils équipés d’instruments de visée optiques. Les carabines Sharps et les fusils à répétition Henry ont été les premières armes munies d’une lunette de tir. Lors de la grande guerre la plupart des belligérants ont muni de lunettes leurs fusils réglementaires. Les Belges avec des Mauser 1889 et certains Mauser turcs modèle 1903 équipés d’une lunette Scheibler ou Winchester. Quelques décennies plus tard, le second conflit mondial devait confirmer cette tendance, les anglais avec le Lee Enfield N° 4 Mark I, les allemands avec le K 98 K monté avec une lunette ZF 41, les soviétiques avec le Mosin 91/30, les américains successivement avec les Springfield M 1903 A 4, Garand M1 C et M1 D, enfin les japonais avec les Ari- zaka Type 97. Ces différents fusils ne dérivent des armes de dotation réglementaire que sur des points de détail : support de lunette, appui-joue. Notre pays avait suivi cette mode avec le F.S.A.
La véritable naissance du fusil moderne de tireur d’élite a eu lieu dans les années 1960. Certains pays se sont à cette époque penchés sur des armes longues de très grande précision, ainsi IUR.S.S. a mis au point le Dragunov, connu surtout sous l’appellation de S.V.D. (Samozariadnyia Vintovka Dra- gunova). Cette arme est depuis 1967 en service au sein des troupes du Pacte de Varsovie, en remplacement du célèbre 1891/30. Ce fusil semi-automatique fonctionne par emprunt des gaz, alimenté par un boîtier chargeur, il tire de la 7,62 mm Mosin. D’une conception d’ensemble proche des fusils d’Assaut AKM 47, il s’en diffère par son fonctionnement et sa conception interne. L’Allemagne avec son Heckler und Koch propose le G 3 SG/1 et le HK 33/SG 1, armes directement dérivées des fusils d’assaut en 7,62 mm Nato et 5,56. Une lunette à grossissement variable de 1,5 à 6 assure une bonne visée jusqu’à 700 mètres environ. De même le « sniper » Krico, de la firme Kriegeskorte et Cie de Stuttgart est une arme dérivée de la série des 700, qui est proposée dans les calibres 222 Rem - 223 - 243 Win. et 308 Win. Enfin la firme Walther propose une arme d’une conception résolument futuriste, la Walther 2000 déjà détaillée dans un de nos précédents articles. L’Autriche propose le SSG 69 de Daimler Puch, arme à verrou qui découle du mécanisme et du principe général de fonctionnement de la carabine de Chasse Steyr-Mannli- cher. Une lunette Helia Super 6 S 2 renforce sa précision. La Suisse, pays neutre entre tous, équipe son armée soit avec le mousqueton à lunette Mie 1931/55 soit avec les SIG. Les Etats-Unis ont choisi comme arme de précision le fusil M 21, arme semi-automatique dérivée du M 14 National Match, une lunette Leather- wood renforce encore son efficacité. Les Marines emploient volontiers une adaptation de la carabine Reming- ton 700 dans sa version « Varmint Spécial ». La Belgique par l’intermédiaire de la Fabrique Nationale Herstal S.A. peut proposer son fusil F.A.L ou sa carabine FNLC en version précision.
La France n’est pas restée en arrière pour équiper ses fantassins de fusils performants. Pendant le premier conflit mondial « l’homme des tranchées » qui était suffisamment bon tireur, et à l’époque, le tir était un sport aussi réputé que le football de nos jours, avait entre ses mains le fusil modèle 1886 M 93 équipé avec une lunette A.P.X. modèle 16. Les services techniques militaires avaient réussi à faire tirer d’une façon semi-automatique cette cartouche surpuissante qui donnait déjà des « sensations fortes » lors des tirs répétitifs. Entre les deux guerres l’Armée a abandonné petit à petit la cartouche de 8 mm pour la remplacer par la 7,5 et ses dérivés. Des recherches techniques naquit le F.S.A. modèle 40 équipé d’une lunette A.P.X. M 686. Ce fusil ne devait être mis en service qu’après 1945 sous la désignation F.S.A. C’est officiellement en 1949 que ce modèle sous la désignation de M.A.S. 49 équipa réglementairement l’ensemble des unités. Des essais d’armes de précision furent effectués à partir des prototypes de fusils automatiques F.A. Après avoir étudié les différentes armes de précision existantes dans le monde, les laboratoires de recherches militaires décidèrent, avant de créer un type particulier de fusil de précision, d’analyser le rôle d’une telle arme sur un champ de bataille. L’arme avait-elle une vocation purement anti-personnel ou anti-matériel ? Le tir de destruction sur des hélicoptères volant à basses altitudes, ou sur des chars, peut ainsi être envisagé. Le rapide tour du monde des principales armées nous a montré que beaucoup de pays utilisaient des armes semi-automatiques pour ce genre « d’exercice ». La France quant à elle, s’est tournée vers la mise au point d’un fusil à répétition, le premier coup devant automatiquement faire mouche. Dans ce but, le mécanisme du MAS 36 fut choisi afin de rendre l’arme la plus stable possible. Dans un fusil semi-automatique, le départ d’un coup entraîne inévitablement des vibrations dues à la mise en mouvement des différents systèmes internes de l’arme (culasses, pièce de manœuvre etc…) ces vibrations existent toujours lors du départ du coup suivant. Les gaz nécessaires au retour de la culasse en arrière diminuent la pression de la cartouche, réduisant ainsi de 10 à 15 m/s la vitesse de la balle.
Une cartouche de 7,5 tirée dans un FSA 49/56 donne une vitesse initiale de l’ordre de 830 m/s environ alors que la même munition de caractéristiques techniques identiques et de même lotissement tirée dans un M.A.S. Nous sommes l’un des rares pays du monde à avoir sciemment doté notre armée d’un fusil de tireur d’élite à répétition. La plupart des autres nations ayant choisi le fusil semi-automatique ou automatique, laissent aux services de police ou de gendarmerie le soin de s’équiper avec des fusils de précision à répétition. Les essais de l’actuel FRF1 ont débuté dans le courant du mois de mars 1956. Pour la maniabilité, les ingrédients traditionnels du fusil de compétition ont été utilisés. Quant à la précision, elle tient au fait que l’arme a un système de détente très souple et réglable, le poids de départ du coup est d’environ 2 kg. Le fantassin pour « cibler » son objectif a à sa disposition une lunette de visée modèle 1953 au grossissement de 3,8. Bien entendu, il ne faut pas oublier le rôle primordial de la munition qui doit être d’une qualité balistique irréprochable, donnant toujours, à quelques millimètres près la même trajectoire.
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Le FR-F2 (Fusil à Répétition - Modèle F2) est le fusil de précision standard de l'armée française. Fabriqué par la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne (MAS), il est utilisé par les tireurs d'élite des forces armées françaises depuis les années 1980. Le FR-F2 est une version améliorée de son prédécesseur, le FR-F1. Il est chambré en calibre 7,62 mm NATO, ce qui lui permet de tirer des munitions standardisées au sein des forces de l'OTAN. Le fusil est équipé d'un canon flottant, une caractéristique qui minimise les vibrations et améliore la précision du tir. Le FR-F2 est également doté d'un frein de bouche et d'un bipied repliable, offrant une stabilité accrue lors des tirs à longue distance.
Le fusil à répétition Modèle F 1, conçu et fabriqué par la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, existe en plusieurs versions. Le FR F 1 destiné aux tireurs d’élite peut être équipé soit d’une lunette de tir à grossissement variable, généralement 3,8 soit d’une lunette avec intensificateur de lumière D.I.P.T., système qui, pour le tir de nuit remplace l’infrarouge. La seconde version est destinée aux tireurs de compétition et ne dispose pas du bipied. Les appareils de visée sont différents, le guidon est à trou, protégé par un tunnel antireflets, de plus un œilleton type compétition offre toutes les possibilités de réglage aussi bien en site qu’en dérive. Enfin, il existe une version « OTAN » du FR F1, en calibre 7,62 Nato, qui prend l’appellation de FR F 2. Cette arme pèse, chargeur plein, 5,5 kg pour une longueur totale de 1,13 mètre, la longueur du canon 60 centimètres représente plus de la moitié de la longueur de l’arme.
Extérieurement le FRF 1 est une arme réussie à la fois fine et agressive, fiable et racée. Le fusil se présente sous la forme d’une arme à répétition dotée d’un système à verrou classique qui équipait préalablement les fusils réglementaires M.A.S 36 et M.A.S. 36/51. Le traitement extérieur des aciers qui rentrent dans la composition de la boîte de culasse a été nettement plus soigné que sur les armes modèle 36. Le canon, pièce essentielle de l’arme est de forme tronconique, rainuré à droite par quatre rayures au pas de 300. A sa partie avant un filetage est usiné pour recevoir un manchon cache- flamme, qui est destiné à renforcer la stabilité de l’ensemble de l’arme, tout en réduisant les vibrations du départ du coup. Le manchon est réglé d’origine en manufacture pour la munition de 7,5 mm. Le bois est de bonne qualité, il semble relativement résistant aux chocs. La crosse bénéficie d’un dispositif très sophistiqué de réglage pour une arme en dotation réglementaire. Quatre longueurs de crosse sont disponibles suivant le système de rallonges. De 345 mm sans rallonge, nous passons à 365 mm avec la rallonge courte pour arriver à une longueur totale de 385 mm avec la rallonge longue. En combinant les deux rallonges nous obtenons une crosse d’une longueur de 405 mm. Celle-ci est spécialement étudiée pour assurer le maintien de l’arme contre l’épaule du tireur dans la position couchée, même pendant les opérations de rechargement. La partie supérieure de la crosse est munie d’un repose- joue. La poignée pistolet est large, légèrement inclinée sur l’arrière et convient à toutes les mains. A sa partie supérieure, elle est travaillée pour recevoir le pouce du tireur.
Le fût monobloc est encastré sur le tonnerre tout en étant retenu contre le boîtier du mécanisme par une vis traitée, qui est en prise directe sur une noix cylindrique formant l’axe du bipied. Il est à déplorer sur ce modèle l’absence d’un rail dans lequel peut se fixer et se déplacer le bipied. Sur notre arme, une bretelle du type fusil modèle 36 est fixée d’une façon tout à fait traditionnelle à l’aide de deux anneaux l’un à l’avant du fût, l’autre relativement en arrière de l’arme à moitié de crosse. Pour renforcer cette stabilité le bipied doit supporter toutes les difficultés que rencontrent les fantassins au combat. La version « combat » est équipée d’une ligne de mire de « nécessité » comprenant un guidon et une hausse à cran de mire, rabattables, équipés de pastilles radioluminescentes, pour le tir de nuit à distances rapprochées. La lunette, modèle 1953 bis (APX L806) qui avait été prévue à l’origine pour doter les F.S.A. 49/56 a été quelque peu modifiée pour obtenir une meilleure sensibilité des appareils de réglage. La lunette est réglée directement en usine. L’interposition de deux bagues ouvertes et exécutées en matière plastique, disposées sur les colliers de fixation de la lunette,donne la possibilité en atelier de faire une mise à « zéro » qui n’entame pratiquement pas les possibilités de réglage de la lunette. Pour réaliser de bons tirs à longues distances ou dans des conditions difficiles d’utilisation, il faut avoir une bonne arme, un tireur expérimenté, et comme dernier paramètre une excellente cartouche.
Il est nécessaire que le couple : « arme-munition » soit en complète harmonie. Utilisant un calibre dit « lourd » par rapport au calibre « léger » 5.56, notre arme devait à la fois pouvoir tirer des munitions de 7,5 modèle 29 C compatible avec le pas des rayures du canon et avec le réglage de la lunette modèle 53. Il ne fut pas très difficile aux services de contrôle et de réception des munitions militaires de petits calibres, de trouver des cartouches d’une précision acceptable dans les millions de cartouches que ces services réceptionnent chaque année, dans les arsenaux militaires. Ces problèmes que les tireurs de compétition connaissent bien à leur échelle se posaient aux services de l’intendance. Après plusieurs mois de tâtonnements et de multiples essais et test, sur les poids de balle, les formes, les quantités de poudre, les différentes sortes de poudre etc… ces services réussirent à sélectionner une cartouche qui, tirée dans cette arme, donnait des résultats réguliers, précis tout en gardant une trajectoire stable à grandes distances. On peut se poser la question de savoir pourquoi l’Armée Française dans les années 1960 a opté pour ce calibre de 7,5 mm alors que de plus en plus la tendance des armes semi-automatiques ou automatiques était « d’avaler » de la 7,62 NATO ou de la 7,62 x 39 AKM ? De plus la France, comme d’autres pays (URSS) préférait « tenir que courir ». Les russes n’avaient-ils pas conservé dans la DRAGUNOV la vieille munition de MOSIN en 7,62 x 54 R qui remontait presque à la fin du siècle dernier.
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Quant à la cartouche de 5,56 à balle de 3,5 grammes ou plus, il n’était pas question de la mettre en dotation. Cette cartouche aux performances balistiques certes très acceptables à courtes distances, en tir d’efficacité ou de neutralisation, devenait quelque peu problématique à grandes distances, perdant rapidement de la vitesse et chutant aussi rapidement. De nos jours la plupart des armes de cette catégorie sont chambrées dans un calibre « lourd », il n’en n’est pour exemple que la futuriste Walther 2000, qui propose à la clientèle 3 calibres, dont le plus puissant est le 300 Winchester Magnum, un monstre qui conserve au-dessus de 300 mètres des qualités balistiques intéressantes. Nous avons transporté notre arme, sans protection particulière dans un stand de tir découvert de la région parisienne, stand offrant les possibilités de tir à 100 - 300 - 600 mètres et plus. La lunette était montée sur l’arme. La mise en position de l’arme n’a posé aucun problème, le bipied s’est déplié facilement, il faut tout de même faire attention aux manchons de réglage en hauteur, sinon « bonjour les dégâts ». Il faut absolument respecter le sens de serrage indiqué à la base de la pièce. L’extraction du chargeur, le remplissage de celui-ci et sa réintroduction dans l’arme ont été au-dessus de toutes critiques. Le levier d’armement correctement dimensionné, tombe parfaitement dans le creux de la main, le maniement de la culasse est facile et sans retenue. Par temps clair avec un soleil venant de face nous avons commencé les essais. Notre lunette était munie de son pare-soleil, relativement efficace. Le traitement des lentilles pour limiter les reflets s’avère concluant, malgré la forte luminosité, la cible se détache parfaitement dans la lunette.
Préalablement au tir proprement dit nous avons procédé au flambage di canon, en tirant successivement 5 cartouches de 7,5, respectant une cadence de tir d’un coup toutes les trente secondes. Lors du tir peu de fumée se dégageait de la bouche du canon. Lorsque l’on est habitué à tirer avec une arme de « guerre », la surprise vient du départ du coup, la queue de détente est directe, souple et légère. C’est surprenant alors que nous sommes habitués avec les armes de guerre à des départs qui avoisinent les 4,8 kg et plus. Le recul de l’arme est sec et modéré, l’arme ne relève que faiblement. Pour ces tirs nous avons utilisé les munitions militaires de lots récents, dont les principales caractéristiques sont données dans les renseignements suivants : Vitesse initiale...
Le Hécate II, aussi connu sous le nom de FR-12.7, est le fusil de précision anti-matériel de l'armée française, conçu pour les opérations à très longue distance et capable de neutraliser des cibles lourdement blindées. Il est chambré en calibre .50 BMG (12,7 x 99 mm NATO), une munition lourde utilisée principalement pour les tirs de très longue portée et les cibles dures. Le fusil dispose d'un canon de 700 mm équipé d'un frein de bouche efficace, réduisant significativement le recul et permettant aux tireurs de maintenir une précision exceptionnelle. Le Hécate II est également doté d'un bipied réglable et d'une crosse ajustable, offrant confort et stabilité lors des tirs prolongés.
Le PGW Defence Technology LRT-3 représente la dernière avancée en matière de fusils de précision de haute performance dans l'armée française. Le LRT-3, produit par la société canadienne PGW Defence Technologies, est un fusil de précision chambré en .50 BMG (12,7 x 99 mm NATO), similaire au Hécate II, mais avec des améliorations notables qui le distinguent. Il est équipé d'un canon de haute précision de 29 pouces (environ 737 mm), conçu pour maximiser la stabilité et la précision des tirs à des distances extrêmes. L'une des caractéristiques distinctives du LRT-3 est son frein de bouche efficace, qui réduit considérablement le recul, améliorant ainsi le confort et la précision des tirs. Il est également équipé d'une crosse ajustable en longueur et en hauteur, ainsi que d'un bipied réglable, offrant une ergonomie optimale pour les tireurs d'élite.
Le SCAR-H PR (Precision Rifle) occupe une place de choix au sein de l'armée française, notamment dans les unités des forces spéciales. Il est chambré en calibre 7.62x51mm NATO, une munition reconnue pour son efficacité à longue distance et sa puissance de pénétration. Comparé à la version standard du SCAR-H, le modèle PR se distingue par un canon plus long et plus lourd, spécifiquement conçu pour maximiser la précision sur des distances étendues. Les unités des forces spéciales françaises, telles que le 1er Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine (1er RPIMa) et l'ensemble des unités rattachées au Commandement des Opérations Spéciales (COS), utilisent le SCAR-H PR pour des missions nécessitant une précision et une portée accrues.
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PGM Précision est une entreprise emblématique dans le domaine des fusils de précision, incarnant l'excellence française en matière d'armement. Depuis sa création, PGM Précision s'est engagé à développer des fusils de précision répondant aux besoins exigeants des tireurs d'élite professionnels.
Fusil | Calibre | Fabricant | Utilisation Principale |
---|---|---|---|
FR-F2 | 7.62 mm NATO | Manufacture d'Armes de Saint-Étienne (MAS) | Fusil de précision standard |
Hécate II (FR-12.7) | .50 BMG (12,7 x 99 mm NATO) | Divers | Fusil anti-matériel, opérations à longue distance |
PGW Defence Technology LRT-3 | .50 BMG (12,7 x 99 mm NATO) | PGW Defence Technologies (Canada) | Fusil de précision haute performance |
SCAR-H PR | 7.62x51mm NATO | FN Herstal | Forces spéciales, missions nécessitant précision et portée accrues |
PGM Précision | Divers | PGM Précision (France) | Fusils de précision pour tireurs d'élite professionnels |
En conclusion, les snipers de l'armée française ont accès à une gamme variée d'armes de précision, chacune adaptée à des missions spécifiques et à des exigences opérationnelles particulières. Du FR-F2 polyvalent à l'Hécate II puissant en passant par les modèles de PGM Précision réputés pour leur excellence, ces fusils de précision représentent la pointe de la technologie militaire française.
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