Le fusil de chasse J. Gaucher calibre 16 est une arme qui a marqué l'histoire de l'armurerie. Pour bien comprendre son importance, il est essentiel de se pencher sur son histoire et les différents modèles existants.
Les premières armes à feu utilisées pour la chasse au petit gibier au 15e siècle étaient chargées avec de la grenaille de fer issue de déchets de forge. Ce n'est qu'au milieu du 16e siècle que les grains de plomb, initialement appelés "dragées" en raison de leur forme irrégulière, ont commencé à les remplacer.
Un calibre de fusil est déterminé par le nombre de balles fabriquées à partir d'une livre de plomb. Par exemple, un fusil de calibre 12 permet de fabriquer 12 balles à partir de 453,6 g de plomb, tandis qu'un calibre 20 permet d'en fabriquer 20, indiquant un diamètre plus petit.
Le calibre 24, très ancien, était couramment utilisé sur les armes fines de l'entre-deux-guerres. Bien qu'il soit devenu anecdotique aujourd'hui, il est encore employé pour la chasse aux grives au poste à feu. Pour les chasseurs Provençaux, le calibre 24 est souvent associé au célèbre Simplex, produit par Manufrance en 1911 sous le nom de Simplex Junior.
Le Simplex est une arme élégante, simple, robuste et fiable, proposée à un prix abordable à l'époque. On trouve des modèles juxtaposés à chiens extérieurs fabriqués par des artisans Stéphanois comme Dubeuf Fils et J. Gaucher. Les versions hammerless datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
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Les monocanons en calibre 24 ne sont pas rares sur le marché de l'occasion. Sur Naturabuy, on peut trouver divers modèles, dont des Beretta, Gaucher, des artisans Français, des Simplex, et des Sampa, avec des prix allant de 150 € à près de 700 €.
Casimir Lefaucheux a déposé un brevet en 1833 pour son célèbre fusil à brisure, démocratisant ainsi le chargement par la culasse. Le fusil présenté ici n'a pas été fabriqué par Lefaucheux lui-même, mais par un fabricant autorisé. L'invention de la broche date d'après 1835.
Pour identifier un Lefaucheux, il faut examiner les poinçons, comme "invention C. Lefaucheux à Paris". Le numéro d'ordre est également important. Ces fusils, bien que parfois anciens, témoignent de l'évolution de l'armurerie.
Depuis l’interdiction du plomb pour la chasse en zones humides aux États-Unis en 1991, les cartouches « non-toxiques » ont beaucoup progressé. L’acier est le premier matériau utilisé en remplacement du plomb, bien que moins efficace et plus dur pour les canons. Les fabricants européens ont su maîtriser son utilisation, et de nombreux chasseurs utilisent des fusils éprouvés pour les cartouches « hautes performances ».
D'autres matériaux comme le bismuth, le zinc, le tungsten matrix, le sphero tungsten et le cuivre sont également utilisés comme substituts au plomb. Les premières cartouches utilisaient de la poudre noire, tandis que les versions modernes utilisent des poudres sans fumée.
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La réfection du bois doit être faite en dernier, car la crasse et les restes de vernis protègent le bois pendant les travaux de démontage, réparation et essai des parties métalliques. L'ordre recommandé est : décrassage, dévernissage, rattrapages à la pattemouille, collages, arasages et légers ponçages, et enfin, l'application d'huile ou de vernis.
Pour les vis de plaque de couche rouillées, il faut parfois sacrifier les têtes pour dégager la plaque et tenter de dévisser les moignons. Si la rouille les soude au bois, le collage de chevilles dans un trou foré est souvent nécessaire, avec l'ajout de vis neuves.
Refaire une vis manquante peut être complexe. Plusieurs options existent, allant de l'utilisation d'un stock de vis existantes à la fabrication sur mesure avec un chalumeau ou un tour à métaux. Sinon, il est possible de repercer plus gros pour tarauder au pas normalisé courant le plus proche.
Jean Bergeron, né à Saint-Etienne en 1850, a fondé Gaucher-Bergeron Frères avec son demi-frère. La société a obtenu un grand prix à l'Exposition universelle de Paris en 1889. Après la Première Guerre mondiale, Bergeron développe la production de carabines. Durant la Seconde Guerre mondiale, la société fabrique des cycles pour éviter d'être sous la botte allemande.
Louis Bergeron dépose plusieurs marques, dont "Gallia", "Excel", "Fox", "Hélice-excel", "Régina", "Primexcel", "Alpha", "Rex" et "Le fusil de France". La société est parmi les premières en France à utiliser des pièces en micro-fusion dans la production de série de son modèle de fusil de chasse Fédéral.
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