Le fusil de chasse enfant Monte Carlo est une réplique d’un fusil de chasse juxtaposé. Il permet aux enfants de s'initier à la tradition de la chasse. Ce jouet offre une expérience ludique tout en imitant les gestes des adultes.
Ce fusil de chasse enfant fonctionne avec deux cartouches (fournies) dans lesquelles viennent se loger des amorces. Il est conçu pour être une réplique fidèle sans comporter de danger pour les enfants.
Dès les premiers jours du conflit, l’imagination des plus jeunes est stimulée par tout un ensemble de jouets et de récits belliqueux que fabricants comme éditeurs de livres et de journaux pour enfants proposent à la vente. Dès avant l’éclatement du conflit, les fabricants de jouets incitaient déjà les plus jeunes à jouer à la guerre. La mobilisation, les premières évacuations, le rationnement (notamment en matières premières), les premiers bombardements ne freinent pas ce mouvement, bien au contraire.
Les pages des catalogues de jouets des années 1930 et 1940 sont remplies de jouets belliqueux. Dès l’automne 1939, il est possible de jouer avec des avions dont on choisit au préalable la cocarde, parmi celles des différents belligérants : française, anglaise, fasciste ou nazie. Grâce aux panoplies que l’on se procure dans les grands magasins, les garçons peuvent jouer « à la guerre » en s’improvisant soldat, officier, quand les petites filles peuvent jouer à être infirmière de guerre.
À mesure que le conflit progresse, de nouveaux jouets apparaissent dans les différents pays d’Europe de l’Ouest, faisant directement référence aux nouvelles armes utilisées ou aux batailles qui se sont déroulées. C’est par exemple le cas de « L’aéronaval » et du « Bombardement de la ligne Siegfried » en 1939, du « U-Boot Spiel » en 1940 ou encore de « La colonne blindée » et du « Jeu des Cargos » en 1943, proposés entre autres par les fabricants Jouets Véra, Cousin Poum et l’Allemand DRGM.
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La plupart renvoie aux différentes formes de la guerre : on joue à se battre dans les airs, sur terre et sur mer. Dans « Mit “Prien” gegen England » [Avec Prien contre l’Angleterre], vendu en Allemagne nazie au début de l’année 1940 par la firme Franz Schmidt Nürnberg, les jeunes joueurs sont par exemple invités à reproduire les « exploits » du sous-marinier Gunther Prien, connu pour avoir fait couler en octobre 1939 le HMS Royal Oak, cuirassé de la Royal Navy dans la rade écossaise de Scapa Flow, provoquant la mort de plus de 700 personnes.
On notera les cas spécifiques de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste : le caractère totalitaire de ces régimes favorise en effet bien plus qu’ailleurs la pénétration de la guerre dans l’espace intime (le foyer en particulier) et le quotidien des enfants. Les mouvements de jeunesse, qu’il s’agisse des Hitlerjugend ou de son pendant italien les Balilla, auxquels les jeunes Italiens et Allemands doivent adhérer, proposent des activités ludiques au caractère martial.
Les adolescents y reçoivent une formation qui s’apparente presque à un service militaire. En outre, l’essor de jeux calquant l’actualité guerrière ne s’essouffle pas et ce, en dépit d’un accroissement des pénuries de matières premières ou des difficultés de production, de circulation et de diffusion, en conséquence des destructions issues des bombardements. La Libération constitue d’ailleurs une période particulièrement intense pour les fabricants et éditeurs, qui proposent presque instantanément des jeux et jouets évoquant l’avancée des troupes alliées.
L’analyse des journaux intimes, de travaux scolaires, de dessins, mais aussi des mémoires écrits a posteriori et des témoignages oraux a montré que dès les premiers jours, la guerre intrigue et attire les enfants d’Europe occidentale. Ils sont nombreux à suivre, dès le mois de septembre 1939, l’évolution des différentes troupes alliées en plantant des petits drapeaux sur des cartes.
Stimulés par le caractère inédit, extraordinaire de l’événement et par sa présence dans les journaux et à la radio, ils reproduisent les chars, les tanks des différentes armées. C’est l’occasion pour eux d’apprendre des noms de pays, de villes, de découvrir l’Europe de l’Est par exemple.
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Au fur et à mesure que le conflit se prolonge, il se fait de plus en plus présent dans les jeux des enfants. Les combats et les formes de violence qui caractérisent le conflit sont ainsi reproduits ; les jeux s’actualisent progressivement. En 1943, alors que les bombardements commencent à s’intensifier sur le territoire français, « Qui veut jouer à papa-maman, man, man, man ? » devient « Qui veut jouer au bombardement, ment, ment, ment ? ».
Volontairement confidentielle et détenant le monopole en Principauté, l’Armurerie de Monaco, dirigée par Erwan Grimaud, fournit discrètement chasseurs, tireurs sportifs et policiers de la Sûreté publique. L’Armurerie de Monaco est installée depuis un an et demi au niveau -3 du bâtiment situé 4/6 Avenue Albert II à Fontvieille. Elle propose par ailleurs munitions, accessoires de chasse et de tir ou encore coutellerie.
Sans devanture ni promotion, l’Armurerie de Monaco est ouverte uniquement sur rendez-vous et applique des règles strictes en matière de sécurité, qui vont même au-delà de ce qui est imposé par la loi. Toutes les armes présentes à l’armurerie (leur nombre reste confidentiel) sont des vraies, mais ne sont pas fonctionnelles.
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