Dans cet article, nous plongeons dans l'univers des calibres pour fusil de chasse, explorant les caractéristiques, les calibres et les considérations importantes pour chaque choix. Le calibre 12 est l'un des calibres les plus populaires et polyvalents pour les fusils de chasse. Le calibre 12 se distingue comme le calibre le plus polyvalent pour les fusils de chasse en raison de sa puissance, de sa variété de munitions et de sa capacité à s'adapter à une multitude de situations de chasse.
Il est largement utilisé pour la chasse au petit gibier et convient également à la chasse de gros gibier dans certaines situations. Le calibre 20 gagne en popularité en raison de son recul moins prononcé et de sa légèreté. Bien qu'un peu moins courant que les calibres 12 et 20, le calibre 16 est toujours utilisé par certains chasseurs. Offrant une puissance intermédiaire entre le 12 et le 20, il peut être préféré par ceux qui recherchent un compromis entre la puissance et le recul. Le 28 est l’un des plus petits calibres de chasse. Il est généralement utilisé pour la chasse au petit gibier au chien d’arrêt pour des tirs relativement proches.
En conclusion, le choix entre le calibre 12 et le calibre 20 dépend des préférences individuelles du chasseur, de ses besoins spécifiques de chasse et des conditions environnementales dans lesquelles il chasse.
Sa fonction primaire est de solidariser l’ensemble des éléments entre eux. Elle constitue le récipient pour la poudre et le dispositif d’allumage (amorce et capsule d’amorçage). Elle est souvent en laiton, car cet alliage a la capacité de se déformer plastiquement sans se rompre et facilite la mise en forme lors du rechargement. Elle peut également être en aluminium (ex. A son extrémité (appelé collet de la douille), se trouve le projectile serti entre les lèvres de la douille. Ces deux types de douilles sont généralement utilisés pour des revolvers.
Le bourrelet de la douille va taper contre le barillet de l’arme, l’empêchant ainsi de se déplacer vers l’avant lors de la percussion. Lorsque l’on parle d’amorce, on fait référence d’une part à l’explosif primaire qui va servir à enflammer la poudre à l’intérieur de la douille, mais aussi à la capsule contenant cet explosif. La principale caractéristique de l’explosif primaire est sa forte sensibilité aux chocs et aux frictions. Dans ce genre de cartouche, il n’y a pas de capsule d’amorçage.
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L’explosif primaire est réparti dans le bourrelet de la douille et va s’enflammer dès que le percuteur annulaire va venir taper le culot de la douille. Aujourd’hui, très peu de munition possède ce genre de percussion (ex. La capsule d’amorçage contient l’explosif primaire qui va s’enflammer dès sa compression entre le percuteur et l’enclume (sorte de protubérance située au fond dulogement de l’amorce, sur laquelle l’amorce va s’écraser lors de la percussion).
Pour information, les cartouches de type Boxer sont beaucoup plus simples à recharger que les étuis Berdan. Au sein de la capsule d’amorçage on observe une sorte de canaux reliant l’amorce à l’intérieur de la douille, il s’agit des évents (au nombre de deux ou trois pour les systèmes Berdan et d’un pour les systèmes Boxer). La vitesse de combustion de l’explosif primaire est d’environ 1000m/s. La découverte de l’explosif primaire remonte à 1805, avec l’utilisation du fulminate de mercure (Alexander Forsyth). Cependant depuis 1926, les amorces Sinoxid® ont vu le jour avec le remplacement du mercure (responsable de l’altération des canons) par le styphnate de plomb. En 1982, un munition appelé Sintox® a été mis sur le marché dans le but de remplacer les métaux lourds par des composés organiques comme le diazole (ou diazodinitrophénol). La tendance actuelle est la suppression des métaux lourds de toutes les amorces.
Découverte en Europe au XIIIe siècle, la charge propulsive utilisée pour les armes à feu était la poudre noire (composée généralement de 75% de nitrate de potassium (salpêtre), 15% de charbon de bois et de 10% de soufre). Les munitions composées de poudre noire produisait 44% de son poids en gaz et 56% de résidus solides. Sa combustion produisait un fort dégagement de fumée noire et une faible pression.
La nitrocellulose est un polymère formé de monomères de glucose plus ou moins nitrés. Elément de base dans la fabrication de la dynamite, la nitroglycérine a été introduite par Alfred Nobel en 1860. Ainsi selon leur composition, les poudres peuvent être simple base (uniquement à base de nitrocellulose) ou double base (à base de nitroglycérine et de nitrocellulose). La poudre double base proposant d’avantage de groupe oxygène a une vitesse de combustion beaucoup plus importante que la poudre simple base.
Il est important de faire la distinction entre combustion et détonation. La vitesse de combustion de la poudre dépend de la pression à l’intérieur de la cartouche et de la forme des grains de poudre. Ainsi la quantité de gaz produit par la combustion de la poudre dépend de la pression et de la géométrie des grains de poudre.
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Une poudre à grande vivacité implique une grande surface des grains de poudre par rapport à leur volume. Elle va par conséquent produire un grand volume de gaz et brûler rapidement. De l’autre côté, une poudre lente aura des grains de poudre plus petits par rapport à leur volume. Dans le cas de projectiles lourds, il est nécessaire d’utiliser des munitions comportant une poudre lente car le volume pour la combustion augmente relativement lentement.
L’utilisation d’une poudre vive avec un projectile lourd, pourrait provoquer le gonflement du canon. La longueur de celui-ci est donc un paramètre important à prendre en considération dans le choix de la poudre, car la combustion doit être complètement terminée une fois le projectile en dehors du canon. A l’inverse, pour les armes de poing, il est nécessaire d’utiliser des munitions comportant une poudre ayant une grande vivacité afin que toute la combustion soit achevée avant que le projectile ne quitte le canon. Il arrive parfois pour les armes ayant un canon très court d’observer une petite flamme au niveau de la bouche du canon.
Les premiers munitions étaient pourvues de projectiles sous forme de simples sphères de plomb mou de 31 à 37 grammes environ et d’un diamètre moyen de 18mm. On chargeait ces projectiles par la bouche du canon. De nos jours, il existe un très grand nombre de formes de projectiles et de type / composition de chemisage.
Le chemisage TMJ (Totally Metal Jacketed) concerne les projectiles dont la totalité de celui-ci est chemisée (base comprise). Ce type de chemisage est souvent utilisé pour les munitions sans plomb ou métaux lourds dans l’amorce, car il permet d’éviter que le noyau en plomb du projectile ne s’évapore lors de la mise à feu. Il arrive que la surface de certains projectiles homogènes ou chemisés soit recouverte d’une couche métallique infime (galvanisage). Cette technique réalisée par électrodéposition de cuivre, nickel ou de zinc, permet d’éviter la déposition de plomb à l’intérieur du canon (le projectile étant de diamètre plus important que celui du canon).
Cette couverture de protection peut présenter des alliages spéciaux. Certaines munitions militaires sont pourvus de projectile en noyau en plomb nu ou d’un mélange plomb acier avec un chemisage complet TMJ en acier ou tombac (Cuivre + 5 à 20% de Zinc). En revanche, les projectiles utilisés pour la chasse sont pour la plupart à tête creuse (Hollow Point en anglais, HP) ou à pointe mousse (Jacket Soft Point, JSP). Dans un contexte de chasse, ces projectiles sont conçus pour faire le plus de dégât possible dans le corps de la cible, mais surtout d’éviter tout dommage collatéral (le projectile ne doit pas ressortir de sa cible).
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Utilisée par les Anglais en Inde, les munitions Dum-Dum produites par un arsenal de Dum-Dum à Calcutta étaient les premières à utiliser cette technique pour obtenir cet effet. Interdite par la convention de La Haye en 1899, ce projectile Dum-Dum possédait un noyau en plomb recouvert d’une couche fine en nickel striée. Lors du choc, le chemisage éclate et la balle se déforme suivant les stries et peut même éclater.
Certains projectiles, appelés projectiles traçants ou lumineux, possèdent à l’intérieur de celui-ci une charge pyrotechnique généralement à base de phosphore ou de magnésium qui produit une vive lumière lors de son inflammation. Les cartouches à blanc (appelées aussi cartouches de marquage) ne contiennent pas de poudre. Les cartouches incendiaires ont été utilisées pour la première fois lors de la première guerre mondiale et sont composées majoritairement de phosphore.
La plupart des projectiles incendiaires modernes sont composés de substances explosives et incendiaires. Parmi ces munitions, on compte la munition HEI (High-explosive-incendiary) de calibre 20, 25 ou 30mm utilisées principalement dans l’armée contre des tanks, véhicules blindés, bunker, navires de guerre etc. Ces cartouches fonctionnent à la manière des bombes incendiaires ou fougasses incendiaires utilisées lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Une charge explosive initiait le matériau inflammable contenu dans la cartouche. Les cartouches explosives contiennent environ 1 gramme de nitrocellulose ou de tétryl contenu dans une amorce placée dans la tête du projectile ou au milieu de celui-ci. On parle de calibre réel lorsqu’il s’agit du diamètre d’un projectile et de calibre nominal quand il s’agit de l’appellation de la munition. Le calibre nominal d’une munition d’arme de poing peut être exprimé en millimètres (exemple du 9mm Parabellum ou du 7,65mm Browning), en centième de pouce (par exemple le .45ACP avec 1 pouce = 25,4mm) ou même en millième de pouce (par exemple le .357 Magnum). Ces deux munitions possèdent exactement le même calibre réel.
Commercialisé à partir de 1902, la munition .38 Special était désignée en centième de pouce (.358). La dénomination de certains calibres peut être très variable. 30-30 Winchester (ou 30-30WIN) est une cartouche qui équipe un fusil de chasse à percussion centrale. D’autre part pour un même calibre réel, la munition peut avoir une appellation différente en fonction de la quantité de poudre présente.
La plupart des cartouches de chasses sont constitués d’un culot court ou long (en laiton ou en fer). La fermeture de la cartouche à son extrémité est assurée soit par un sertissage des bords (en étoile) soit par une rondelle. Ayant pour action de caler et assurer une poussée uniforme du projectile, la bourre est un tampon qui s’intercale entre la poudre et le projectile. Sa composition est généralement un mélange de carton, de liège et de feutre pouvant être lubrifié (appelée alors bourre grasse). La « bourre à jupe » est un cas particulier qui consiste à contenir la grenaille dans un récipient (le gobelet).
La majorité des cartouches de chasse sont désignées par un calibre ayant un chiffre entre 4 et 36. Ce chiffre ne correspond pas au calibre réel (comme pour les munitions d’arme à canon rayé) mais il indique le nombre de sphère de même diamètre que l’intérieur du canon que l’on peut faire avec une livre anglaise de plomb (453,6g). Pour un calibre 12, cela reviendrait a fabriquer 12 billes en plomb ayant un poids total d’une livre anglaise. Ainsi, plus le calibre est petit, plus le diamètre intérieur du canon est grand (cf.
Lorsque l’on parle de munitions de chasse à billes en plomb, on peut être dans le cas de chevrotine (diamètre des billes supérieures ou égales à 5mm) ou de grenaille (diamètre des billes inférieur à 5mm). Suivant leur diamètre, les sphérules en plomb sont désignées par un chiffre et/ou par une ou plusieurs lettres suivant les différents pays producteurs.
Ces projectiles uniques (à l’exception des fléchettes Sauvestre) présentent une très bonne précision de tir et une meilleure portée grâce aux rainures présentes sur celui-ci. On peut distinguer plusieurs types d'ogive sur cette photo. Que ça soit pour la chasse ou le tir, il existe une multitude de balles avec leurs spécificités. On peut aisément se perdre dans ce labyrinthe de nominations, aussi dans cet article, nous allons traiter des balles les plus courantes et définir leurs caractéristiques.
Comprendre les spécificités de ce projectile, ainsi que d'autres types de balle pour arme à feu, est essentiel pour choisir la munition adaptée à votre usage.
Les balles FMJ se distinguent par leur noyau en plomb recouvert d’une enveloppe métallique rigide (souvent en cuivre ou en alliage cuivre-zinc). La base du noyau, toutefois, reste exposée.
Contrairement aux FMJ, les balles TMJ (Total Metal Jacket) sont entièrement enveloppées de métal, y compris la base du noyau en plomb. Ce type de balle réduit les risques de contamination par le plomb et offre une meilleure précision, au prix d’un coût de production plus élevé et d’une pénétration légèrement moindre.
Le terme Hollow Point désigne un type de balle à pointe creuse, spécialement conçu pour s’expanser à l’impact. Ce design unique améliore son efficacité et sa sécurité, faisant des balles Hollow Point un choix prisé pour la défense personnelle et l’application de la loi.
Les balles Hollow Point possèdent une cavité ou un creux au sommet, les différenciant des projectiles à pointe pleine. Cette particularité favorise leur expansion dès qu’elles touchent une cible. Certaines variantes, appelées JHP (Jacketed Hollow Point), sont partiellement ou entièrement chemisées de métal, ce qui améliore le contrôle de leur fragmentation et de leur expansion.
À l’impact, ce type de balle arme à feu s’épanouit en forme de champignon, augmentant son diamètre. Cette expansion génère une blessure plus large tout en limitant la pénétration, réduisant ainsi les risques de dommages collatéraux.
Avantages:
Les balles Soft Point sont conçues pour offrir une expansion contrôlée et une pénétration efficace, ce qui les rend particulièrement adaptées à la chasse et à des situations où un bon compromis entre expansion et pénétration est nécessaire. Elles sont polyvalentes et offrent une bonne performance balistique, tout en étant plus fiables pour infliger des dégâts internes importants par rapport aux balles entièrement chemisées.
À l'impact, la pointe molle de la balle commence à s’écraser et à s’expanser, tout en conservant une partie de sa structure d’origine. Cette expansion est moins rapide et moins dramatique que celle des Hollow Points. La combinaison de chemisage et de plomb permet une expansion modérée et une bonne pénétration.
Avantages:
L'appellation Lead Round Nose désigne les balles en plomb nu sans chemisage.
Avantages:
Inconvénients:
Ces deux types de balles sont destinés au tir sportif, discipline pour laquelle leur conception permet un décompte plus facile des résultats.
Avantages:
Inconvénients:
Le choix de son type de cartouches va avoir une réelle influence sur son tir. Il est donc important de choisir sa cartouche en connaissance de cause, en fonction du type de gibier tiré, de la distance à laquelle on a l’habitude de le tirer et de son calibre. L’efficacité d’un coup de fusil dont le but est de tuer net son gibier dépend des deux facteurs suivants :
Type de grenaille | Taille de grenaille | Charge de grenaille | Calibre
Les percuteurs du fusil viennent taper l’amorce, ce qui a pour effet d’enflammer la poudre et de propulser la grenaille à plus de 400 m/s à la sortie du canon. Le choix de votre cartouche est très important et aura une réelle influence sur votre tir. Les principaux critères à prendre en compte seront :
La grenaille la plus utilisée est le plomb. Elle est utilisée pour tous les types de gibier. Le plomb n’est pas utilisé uniquement lorsqu’il est interdit. Il est interdit en zone humide (à 30m d’une zone d’eau), lorsque l’on tire vers la zone d’eau. Dans ce cas là on va se pencher vers de l’acier ou du bismuth.
Le numéro de la grenaille est dépendant du diamètre de la grenaille : plus le numéro est petit, plus le diamètre du plomb est important. Ainsi une cartouche de 6 a des billes de plomb plus grande que celles d’une cartouche de 9. De la même manière, plus le numéro est grand, plus il y aura de billes dans la cartouche.
La charge de la grenaille est également un élément important dans le choix de la cartouche. Il est souvent considéré comme lié au calibre de l’arme. Ainsi, avec un fusil de calibre 12 la charge sera de 32 ou 36 grammes ; pour un calibre 16, la charge sera de 30 grammes, pour un calibre 20, elle sera de 28 grammes et pour un calibre 28, elle sera de 24 grammes. La charges de la grenaille n’a aucun impact sur la vitesse des billes, mais uniquement sur le nombre de plomb présents dans la cartouche.
Il est intéressant de noter qu’en comparant les deux tableaux ci-dessus, nous voyons que la charge de la grenaille (calibre) a moins d’influence sur le nombre de billes que le choix de la taille de la grenaille. Il est donc important de bien choisir sa cartouche.
Le plomb est plus lourd que l’acier, il va donc plus vite de part son inertie plus importante et permet donc de tirer plus loin. De même le bismuth a un poids situé entre celui du plomb et de l’acier, et ralentit donc moins vite que l’acier dans l’air, il est en revanche beaucoup plus cher. Nous avons donc vu que la vitesse de la grenaille ne dépendait que de la taille des billes, à grenaille et longueur de canon constantes. Elle ne dépend pas de la charge de la grenaille.
Nous remarquons que le plomb le plus polyvalent est le plomb 6, qui permet le tir de canards, faisans, lapins et pigeons. Il peut également être utilisé pour le tir de lièvres et de perdreaux, même si il n’est pas le plus adapté.
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