Découvrez l'histoire fascinante du fusil à pompe Manufrance calibre 12, un incontournable pour les collectionneurs et les passionnés d'armes à feu. Manufrance est une entreprise emblématique dans le domaine des fusils de chasse, dont la renommée perdure jusqu'à aujourd'hui. Cette manufacture française d'armes a révolutionné la vente par correspondance en proposant des produits de premier choix fabriqués en France.
Son histoire débute en 1885 lorsqu'Étienne Mimard, un industriel stéphanois, décide de diversifier ses activités en créant une société spécialisée dans la fabrication d'armes de chasse. Très vite, les célèbres catalogues Manufrance attirent l'attention des chasseurs de tous les horizons. En 1900, l'enseigne s'installe dans le quartier de Cours Fauriel à Saint-Étienne, devenant ainsi le symbole de l'industrie stéphanoise. Jacques Tavitian, le directeur de l'enseigne, décide également de moderniser les outils de production pour répondre aux demandes croissantes des clients.
Manufrance est un label renommé pour la performance et la fiabilité de ses produits. Ses armes de chasse sont conçues avec un savoir-faire artisanal et une expertise technique qui assurent une expérience de chasse optimale. Que vous soyez un chasseur expérimenté ou débutant, elles se présentent ainsi comme un choix judicieux.
Le savoir-faire de Manufrance repose sur une longue tradition de fabrication d'armes de chasse. Réputées pour leur durabilité, les armes à feu Manufrance sont élaborées dans des matériaux haute qualité et soumises à des tests rigoureux avant d'être commercialisées. En outre, les canons sont travaillés avec soin pour garantir une trajectoire parfaite des balles. Les systèmes de visée garantissent également une grande précision de tir.
De plus, les modèles proposés sont variés, allant des fusils de chasse aux pistolets, en passant par les carabines pour s'adapter à tous les besoins. Chaque produit est le fruit d'un savoir-faire transmis de génération en génération et de l'expertise de ses artisans. Les armes à feu Manufrance sont très prisées par les collectionneurs du monde entier. Ils sont appréciés pour leur design élégant et leur qualité de fabrication.
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Le Rapid est né en 1958. C’est un « fusil à pompe » classique, terme qui lui a valu pas mal de déboires notamment administratifs. Ce fusil est ce que nous appelons couramment un « fusil à pompe », ce qui lui vaut aujourd’hui d’être stupidement classé en catégorie B.
Au moment où le « made in France » revient à la mode, replongeons nous au bon temps de la « Manu » qui nous sortait des outils innovants certes mais controversés, notre législation absurde les rendant obsolètes au mauvais moment. Ces deux armes se promènent encore assez souvent sur les sites de ventes aux enchères, ou reviennent dans nos panoplies via des successions, des héritages, et de nombreuses questions se posent pour la législation (pas piquée des vers on va le voir) ou encore les pièces, et la fiabilité de ces engins.
Le Rapid est né en 1958. C’est un « fusil à pompe » classique, terme qui lui a valu pas mal de déboires notamment administratifs. Il permettait de tirer 4 ou 7 coups (avec une rallonge), se fit en 12 et en 16, et même en 20 chambré 76. Face à la ribambelle de ses concurrents US de conception bien antérieure, il souffrait, même si certains ont tiré des milliers de cartouches avec, d’une certaine fragilité : pièces rivetées, bras de commande certes en acier mais unique, et une certaine tendance à prendre du jeu à la longue malgré de louables préoccupations de sécurité : pas de percussion sans verrouillage complet ou si la détente était déjà pressée.
Polémiques franco-françaises oblige, surtout en matière de législation armurière erratique liée à « l’air du temps », celle des braquages du grand banditisme, le bon Monsieur Pasqua, celui qui voulait (déjà !) « terroriser les terroristes » en faisant interdire en 1998 les « fusils à pompe » mit un sacré coup dans l’aile au bon vieux Rapid qui ne faisait pas de mal à grand monde sinon au gibier d’eau !
Les chasseurs honnêtes qui les déclarèrent furent abominablement pénalisés. L’autorisation était à renouveler sous 5 ans, l’administration pouvant sans raison la refuser, et les gendarmes venir vous signifier d’avoir à obtempérer vers trois solutions toutes absurdes : abandon de l’arme à l’Etat, à un armurier chargé de la destruction, ou neutralisation via le banc d’épreuve de St-Etienne ! D’un département, et d’un préfet à l’autre, selon l’air du temps (celui de l’activité du grand banditisme dans votre région) on put ainsi soit continuer à s’en servir avec l’épée de Damoclès au-dessus de la tête, ou grâce à l’avis de la commission interministérielle du 4 juillet 2003, être autorisé à une modification de la glissière en un levier côté droit…mais qui n’en faisait plus qu’un « deux coups » !
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Outre le Rapid, Manufrance a produit une variété de fusils, chacun avec ses particularités :
Année | Événement |
---|---|
1885 | Création de la Manufacture Française d'Armes et de Tir par Étienne Mimard et Pierre Blachon |
1887 | Achat de la « Manufacture Française d’Armes et de Tir » de Monsieur Martinier-Collin |
1892 | Ouverture du premier magasin de vente à Paris et l'entreprise est rebaptisée Manufacture française d'armes de Saint-Étienne" |
1893 | Début de la construction des bâtiments du cours Fauriel à Saint-Etienne. |
1911 | La Manufacture française d'armes et cycles de Saint-Étienne prend le nom de Manufrance et devient une société anonyme |
1913 | Lancement du fusil Robust |
1914 | Pierre Blachon décède et lègue la majorité des actions aux Hospices civils de Saint-Etienne |
1944 | Décès du fondateur, Étienne Mimard |
1958 | Création du fusil Rapid, fusil de chasse à pompe |
1970 | Manufrance fabrique plus de 70 % des armes de chasse françaises |
1979 | Mise en règlement judiciaire |
1980 | Le tribunal de commerce de Saint-Étienne annonce le dépôt de bilan |
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