Le métier d'armurier est en constante évolution, notamment avec l'intégration des nouvelles technologies et la nécessité de se conformer aux réglementations en vigueur. Pour ceux qui souhaitent embrasser cette carrière ou se perfectionner, plusieurs options de formation sont disponibles, y compris des formations en ligne reconnues.
Le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) armurerie se prépare en deux ans après la classe de troisième ou un CAP du même domaine. Cette formation peut se réaliser en formation initiale, à temps plein ou bien en alternance après la signature d’un contrat d’apprentissage. Le choix de l’alternance permet aux élèves d’acquérir une première expérience professionnelle qualitative et de faciliter leur insertion professionnelle par la suite.
Le CAP armurerie prépare de futurs professionnels experts de la fabrication et de la réparation d’armes de tir et de chasse. Au cours de ce cursus, les élèves apprennent à travailler le métal et le bois. Ils apprennent également à manipuler une arme dans des conditions de sécurité maximales et à respecter la législation sur les armes.
À l’issue de la formation de deux années, ils sont capables de :
Enfin, ils sont capables de procéder à l’expertise précise de l’arme, repérer les dysfonctionnements et réaliser les ajustements et réparations nécessaires. Cette formation permet également d’acquérir des compétences dans le domaine de la vente et du conseil client.
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Voici les matières de l’enseignement général au programme du CAP armurerie :
Voici les matières de l’enseignement professionnel au programme du CAP armurerie :
Un examen final, comprenant des épreuves professionnelles et des épreuves générales, validera l’obtention du diplôme.
Les modalités d’admission en CAP armurerie peuvent varier, mais restent sensiblement les mêmes sur tout le territoire. Pour accéder au CAP armurerie, les candidats doivent avoir terminé leur classe de troisième au collège. Ils peuvent également intégrer ce CAP après un autre CAP d’un domaine complémentaire.
Voici des exemples de formations possibles permettant d’accéder ensuite à un CAP armurerie :
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L’admission en CAP armurerie se fait sur dossier scolaire.
Les élèves qui souhaitent candidater doivent constituer un dossier de candidature complet, contenant l’ensemble des documents demandés par l’établissement organisateur. Il contient généralement une lettre de motivation, les bulletins de notes de troisièmes et les avis des professeurs et/ou les diplômes précédemment obtenus. Les candidats présélectionnés sont généralement convoqués à un entretien de motivation. Cet échange permet de valider l’intérêt et l’adéquation des candidats avec cette formation.
Pour intégrer un CAP armurerie, certaines qualités et aptitudes sont préconisées. Voici les qualités attendues pour cette formation :
Le certificat d’aptitude professionnelle armurerie permet une insertion directe dans la vie active. Néanmoins, une poursuite d’études est possible. Après un CAP armurerie, les jeunes diplômés ont la possibilité de poursuivre leurs études vers un BMA (brevet des métiers d’art) armurerie qui se prépare en deux ans et qui permet d’accéder à un niveau bac.
Une fois leur diplôme en poche, les titulaires d’un CAP armurerie exercent les métiers de mécanicien armurier ou de mécanicien ajusteur.
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Ils ont la possibilité de travailler dans différentes structures :
Ils trouveront une grande majorité des postes dans l’armée (armée de terre, de l’air ou marine). Après quelques années d’expérience, ils peuvent s’installer en tant qu’indépendant et accueillir la clientèle pour la vente ou la réparation.
Etudiant, si vous souhaitez vous réorienter sans perdre de temps, vous avez la possibilité de reprendre les cours en milieu d’année ou de vous spécialiser sans interrompre votre cursus universitaire. Salarié, vous avez la possibilité de continuer d’exercer votre activité professionnelle en parallèle. Il est donc tout à fait envisageable de réaliser son CAP Armurerie à distance. Les cours du CAP par correspondance ne diffèrent pas de ceux du CAP « classique », le travail est simplement effectué à la maison via des cours en ligne.
La certification spécifique vente exclusive de munitions et d'éléments de munitions des catégories C et D prépare les futurs acteurs de la profession à la connaissance et à la maîtrise de la réglementation afin de pouvoir exercer le commerce exclusif de munitions et d'éléments de la munitions des catégories C et D.
Cette certification est reconnue par le ministère de l’Intérieur comme justifiant de la compétence professionnelle permettant d'exercer le commerce de munitions et d’éléments de munitions des catégories C et D et permet au titulaire de réunir la condition nécessaire pour pouvoir déposer un dossier de demande d’agrément d’armurier spécifique « munitions » auprès de la préfecture de son domicile (si entreprise non créée), ou du département dans lequel se trouve son entreprise.
Par la modification de la directive européenne n° 2008/51/CE du Parlement et Conseil du 28 mai 2008 et son intégration par le décret n° 2011-1476 en date du 9 novembre 2011 dans la réglementation française, toute personne désirant pratiquer le commerce d’armes et de munitions des catégories C et D doit être titulaire d’un agrément d’armurier.
Défini par arrêté du 2 janvier 2024 portant cahier des charges de certifications relatives aux métiers de l'armurerie et de l'armement (article R.
Le nouveau système d’information sur les armes (SIA) est accessible aux détenteurs d’armes chasseurs (majeurs) depuis le 8 février 2022.
La création d’un compte personnel dans le SIA leur est maintenant indispensable pour acquérir ou céder une arme. A défaut vous avez jusqu’au 30 juin 2023 pour créer votre compte.
L’ensemble des détenteurs d’armes particuliers auront progressivement accès au SIA à compter de l’été 2022.
Le nouveau système français d’informations sur les armes (SIA) est opérationnel depuis le 8 février 2022, date de son ouverture aux détenteurs d’armes chasseurs.
Les autres catégories de détenteurs particuliers (licenciés de la fédération française de ball-trap, de ski (biathlon) et de tir sportif et collectionneurs) ainsi que les détenteurs d’armes non licenciés (anciens licenciés des fédérations de tir sportif, de ball-trap et de ski) pourront créer un compte à partir du second semestre 2022. Le Service central des armes et explosifs a en effet souhaité décaler l’ouverture à ces détenteurs afin que l’ensemble des acteurs (professionnels, armuriers, préfectures) s’approprient le nouveau système.
Avant la fin de l’année 2022, les personnes mises en possession d’une arme suite à un héritage, pourront recourir à un dispositif spécifique mis en place pour faciliter l’enregistrement de leurs armes.
La création d’un compte personnel dans le SIA est rapide et accessible. Le SIA a été conçu en étroite collaboration avec les quatre grandes fédérations de détenteurs d’armes (chasse, tir, ball-trap et ski/biathlon) et les représentants des professionnels des armes.
Lorsqu’il crée son compte, le détenteur reçoit un numéro SIA. Ce numéro lui est personnel et le suivra tout au long de sa vie. Il communiquera ce numéro à son armurier à chaque fois qu’il s’y rendra. Avant le 1er juillet 2023, l’ouverture d’un compte est obligatoire seulement si le détenteur souhaite acquérir ou vendre une arme. Au-delà de cette date, il sera obligatoire de disposer d’un compte quelle que soit la démarche.
Grâce à son numéro SIA, le détenteur sera identifié dans le système par les professionnels mais aussi par l’administration, qui pourra échanger directement avec lui par l’intermédiaire de son compte personnel.
Lorsqu’il ouvre son compte, le détenteur a directement accès à son râtelier numérique, dans lequel il retrouve toutes les armes qu’il détient, en tout état de cause toutes les armes qu’il est censé détenir aux yeux de l’administration. Il est possible que toutes les armes ne s’affichent. Il lui appartient alors de les enregistrer dans son râtelier. Le détenteur a 6 mois à compter de la date de création de son compte pour mettre à jour son râtelier, notamment en y ajoutant une nouvelle arme qui aurait dû y figurer ou en signalant des erreurs (ex : arme qui ne devrait pas figurer dans son râtelier car vendue, informations relatives à une ou plusieurs armes erronées...).
A partir de l’été 2022, le détenteur aura progressivement accès à l’ensemble des démarches administratives auparavant réalisées par lui par voie postale ou par l’armurier. Il pourra en effet valider l’acquisition d’une arme à feu, générer une carte européenne d’arme à feu, faire une demande d’autorisation ou encore faire une demande de carte de collectionneur. Le SIA entraîne des mesures de simplification administratives importantes pour l’usager détenteur d’armes.
La création d’un compte dans le système d’information sur les armes est aussi simple que la création d’un compte sur un site internet marchands par exemple. Néanmoins, s’agissant d’un compte nécessitant des informations personnelles et un certain nombre de documents permettant de justifier de son droit à détenir et acquérir des armes, plusieurs documents justificatifs sont demandés au cours de la procédure. Il convient donc d’avoir à disposition ces documents dans un format numérique pour faciliter la création de son compte.
Jusqu’à l’été 2022, seuls les détenteurs d’armes chasseurs ont la possibilité de créer leur compte s’ils le souhaitent ou s’ils doivent acheter ou vendre une arme. Ils doivent fournir une copie de leur permis de chasser, une copie de leur pièce d’identité et un justificatif de domicile. La validation du permis de chasser peut également être jointe à ces documents mais n’est pas obligatoire pour créer un compte. La rubrique « aide » permet à tout moment d’obtenir des explications sur les informations à renseigner.
La création du nouveau système d’information sur les armes entraîne la suppression de tous les documents papiers qui étaient échangés jusqu’ici entre les armuriers, les préfectures et les détenteurs. Tout au long de l’année 2022 et avant la fin du premier semestre 2023, toutes les procédures relatives à la détention d’armes seront progressivement informatisées et automatisées. Le SIA repose sur la mise en réseau de tous les acteurs du monde des armes. Lorsqu’un détenteur va acheter une arme chez son armurier, ce dernier saisira directement les informations dans le SIA et elles seront instantanément mises à disposition de la préfecture mais aussi du détenteur lui-même, et c’est là une des évolutions majeures. L’ancien système (AGRIPPA) était accessible aux seuls services de l’État. Le SIA est accessible à l’administration, mais aussi aux professionnels des armes (armuriers, importateurs) et aux détenteurs eux-mêmes, qui sont au cœur du dispositif.
La traçabilité - savoir à n’importe quel moment où se trouve une arme - est un objectif fort du système d’information sur les armes. Elle répond à un enjeu de sécurisation, qui veut que toute arme qui est fabriquée ou qui entre sur le territoire national soit enregistrée dans le SIA et n’en sorte que lorsqu’elle quitte le territoire ou est détruite. Le SIA fiabilisera ainsi les données relatives aux détenteurs d’armes.
Mais ce nouveau système est aussi une avancée remarquable en termes de modernisation de la politique publique de détention d’armes en France puisqu’il va entraîner des mesures de simplification administratives importantes et une dématérialisation totale des démarches administratives de détenteurs.
Le rôle du coutelier est de concevoir et fabriquer des outils tranchants tels que des couteaux, des rasoirs, des armes (épées, lances,…), des ciseaux, des instruments de cuisine ou des outils de chirurgie comme les scalpels.
S'il est présent à toutes les étapes de la création du couteau, le coutelier commence par créer le dessin final de la lame. Il se sert des contours comme gabarit pour découper le morceau de métal adéquat.
Le coutelier fait ensuite chauffer ce morceau de métal afin de le façonner à la forme choisie (c'est l'étape du forgeage), avant de procéder à "la trempe" par une succession de refroidissements et de réchauffements de la lame.
Ensuite vient l'émouture, pour rectifier le tranchant de la lame, suivi d'un éventuel crantage pour des lames scies. Polissage et affûtage finissent d'affiner le tranchant.
Puis le coutelier assemble la lame nouvellement créée avec un manche qui lui est fourni, ou qu'il a créé lui-même s'il en possède la technique (travail du bois ou de la corne, plasturgie,…).
Cet assemblage, qui doit être suffisamment solide pour résister à des sollicitations prononcées, se fait grâce à du rivetage et de la soudure.
Ce travail complet est effectué par les artisans et indépendants de la coutellerie, qui proposent aussi parfois l'entretien des lames par un affûtage périodique.
Au sein d'une entreprise, le coutelier travaille le plus souvent en équipe et n'effectue qu'une seule des étapes de la création.
L'artisan coutelier doit savoir créer de beaux couteaux, durables dans le temps, mais doit aussi savoir les vendre.
Le coutelier applique son savoir-faire à la création d'outils tranchants :
Le coutelier doit faire preuve d'un sens artistique prononcé, dans une ambiance bruyante et surchauffée :
Peu d'établissements en France proposent des formations de coutelier. Celles qui sont disponibles peuvent être suivies en formation initiale ou en formation continue :
Parmi les adresses qui peuvent renseigner les candidats :
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