L’épreuve de tir de précision repose sur 5 figures successives, qui simulent des situations de jeu courantes ou complexes.
Chaque joueur effectue une série de 20 tirs, répartis sur les 5 figures officielles à deux distances différentes, avec deux essais par distance.
Chaque distance correspond à deux tirs par figure.
Tout le matériel doit être homologué.
Tous les pas de tir doivent être équipés de repères fixes au sol, installés à l’aide d’un gabarit homologué.
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Les cercles au sol sont de deux types :
Les objets à viser sont disposés à l’intérieur du cercle cible selon des figures précises, définies par la FIPJP.
Les boules cibles sont toutes identiques : diamètre de 74 mm, poids de 700 g, surface lisse, et couleur claire (généralement acier ou argenté). Elles sont utilisées dans les figures 1, 2, 3 et 4.
Les boules obstacles sont similaires aux boules cibles en taille et poids, mais elles sont foncées. On les retrouve dans les figures 3 et 4.
Le cochonet peut être utilisé comme cible (figure 5) ou comme obstacle (figure 2). Il est en bois (souvent en buis), mesure 30 mm de diamètre, et pèse plus de 10 grammes.
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Pour chaque tir, le joueur dispose de 30 secondes maximum à partir du moment où l’arbitre valide la mise en place de l’atelier.
Un arbitre est chargé de valider la position des pieds dans le cercle de tir et d’attribuer les points.
Un autre officiel annonce le score à voix haute et aux marqueurs.
Chaque tir est évalué selon son efficacité, la réaction de la cible, et le respect des conditions de tir.
Chaque tir peut rapporter 0, 1, 3 ou 5 points selon le résultat.
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Dans la figure 5, toucher le but sans le déplacer = 3 points.
Le Championnat de France de tir de précision a lieu tous les deux ans, uniquement les années impaires.
Les qualifications départementales peuvent être organisées de deux manières :
Lors des phases qualificatives, tous les ateliers et toutes les distances sont obligatoires.
Les scores sont enregistrés sur des fiches officielles.
Les confrontations à partir des quarts se déroulent en duels directs, sur un même pas de tir.
En confrontation directe (à partir des quarts de finale), les joueurs tirent chacun une boule par figure à 6 mètres uniquement, soit 5 tirs au total.
En cas d’égalité, une nouvelle série est lancée selon le même format jusqu’à départage.
L’ordre de passage est tiré au sort et reste identique pour toutes les figures.
Les règles appliquées lors des qualifications sont celles de la Fédération Internationale (FIPJP), sans exception.
La troisième place régionale ou départementale peut être attribuée via un match de barrage entre les perdants des demi-finales.
Les distances de tir sont plus longues : les joueurs tirent depuis 6, 7, 8 et 9 mètres, contre seulement 6 et 7 mètres en championnat national. À chaque distance, ils réalisent quatre tirs par figure, soit 20 tirs au total dans un temps limité à 15 minutes.
Les critères de validation des tirs sont aussi plus rigoureux. Par exemple, pour un tir à 1 point, la boule doit être touchée sans que l’impact dépasse la limite du cercle cible. Le moindre dépassement entraîne un score nul.
Chaque infraction (comme lever un pied ou marcher sur le cercle de tir) est sanctionnée d’un carton rouge, ce qui annule immédiatement le tir concerné.
Enfin, seul un joueur par nation peut participer, sauf pour le tenant du titre qui peut défendre sa couronne même si son pays n’est pas qualifié en triplettes.
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