Le gouvernement québécois a subi jeudi au parlement un violent tir de barrage de l’opposition pour son refus de reprendre les négociations. La dirigeante du Parti Québécois et chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, a tonné: «Je veux que le Premier ministre rencontre les étudiants aujourd’hui», bruyamment applaudie par ses partisans. Elle a poursuivi avec émotion: «Il faut dialoguer, sans passer par une loi spéciale-matraque». Quelques heures plus tard, les leaders étudiants ont lancé un ultime appel à la négociation pour mettre fin à la grève des cours contre la hausse des frais de scolarité, vieille de quatorze semaines.
Les professeurs d’université sont entrés à leur tour de plain pied dans le conflit. La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université s’est prononcée contre le projet de loi spéciale, qui «ne fera qu’envenimer la situation» selon elle. Jean Charest justifie son refus d’une nouvelle négociation en affirmant avoir perçu un durcissement de la position des étudiants, ce que ces derniers contestent vivement. «Le gouvernement assume ses responsabilités, c’est ce qu’attendent les citoyens» a-t-il martelé devant la presse.
Le projet de loi spéciale, dévoilé jeudi soir, prévoit notamment une forte restriction du droit de manifester et de très lourdes amendes pour les organisateurs de piquets de grève. Un individu seul, par exemple, encourrait une amende de 1 000 à 5 000 dollars (de 770 à 3 860 euros). Une association d'étudiants qui organiserait un tel rassemblement ou lancerait le mot d’ordre de bloquer l’accès à une université risquerait, elle, de devoir payer de 25 000 à 125 000 dollars (de 19 320 à 96 600 euros), le double en cas de récidive.
Les représentants étudiants sont apparus choqués, en colère, après lecture du projet de loi. Léo Bureau-Blouin, le président de la FECQ (Fédération étudiante collégiale du Québec) a lancé: «Cette loi est, et de loin, pire que l’augmentation des droits de scolarité pour les étudiants».
C'est à Québec que s'est déplacée la compétition. Et là on parle d'un stage des ligues majeures.
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La Société de tir de Draguignan et du Haut-Var fait mouche. Source var matin, Gironde : deux hommes retranchés et armés interpellés par le GIGN près de Blaye. Source SUD OUEST, Israël mise sur l’autosuffisance avec la commande de 20.000 fusils M4 de fabrication locale.
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