L'expression "coup de fusil" peut avoir plusieurs significations selon le contexte dans lequel elle est employée. Il est important de ne pas la confondre avec l'expression "coup de feu".
Contrairement à ce que le titre pourrait suggérer, un "coup de fusil" n'est pas lié à une action violente ou à une arme à feu au sens propre. En réalité, dans le langage courant, l'expression "coup de fusil" est utilisée pour décrire une situation où l'on paie un prix excessivement élevé, souvent de manière inattendue.
Par exemple, on peut dire que l'on s'est fait "assommer d'un coup de fusil" dans un restaurant lorsque l'addition est anormalement chère.
Origine : Expression française considérée comme récente puisqu’elle ne date que du début du XXème siècle qui viendrait dit-on de la signification du verbe fusiller dans le dictionnaire argot de la fin du XIXème siècle à savoir escroquer et l’opération s’y afférent serait ce fameux coup de fusil. Mais la question qui se poserait serait de déterminer quel serait le rapport qui pourrait exister entre le fusil et l’escroc en question.
Dans le domaine de la chasse, le coup de fusil a pour particularité d’arrêter le gibier en plein vol.
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Exemple d’utilisation : Rien n’avait changé depuis le soir où les Lorilleux, pour la première fois, lui avaient fait un accueil si peu encourageant. Le même lambeau de laine déteinte séparait la chambre de l’atelier, un logement en coup de fusil qui semblait bâti pour une aiguille. (E.
Il est crucial de distinguer l'expression "coup de fusil" de la notion de port d'armes, qui relève d'un cadre légal précis. En France, la détention et le port d’armes sont fortement réglementées. Le port d’arme est la situation dans laquelle une personne possède une arme sur elle.
Pour le particulier, le port d’armes est interdit, comme le précise l’article R315-1 du Code de la Sécurité Intérieure :
« Sont interdits :
La détention d’arme (ainsi que son transport) sont autorisés pour les personnes pratiquant la chasse ou le tir sportif ou encore les personnes participant à des reconstitutions historiques. Elles doivent dans ce cas détenir un permis de chasse ou une licence de tir sportif, le tout en cours de validité et une autorisation de la préfecture.
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Si une personne détient une arme sans une autorisation rentrant dans la cadre de la réglementation elle commet donc une infraction. Selon la catégorie de l’arme, elle est punie plus ou moins sévèrement (article 222-52 du Code Pénal et articles 317-4 et 317-4-1 du Code de la Sécurité Intérieure).
Les armes sont classées en différentes catégories en fonction de leur dangerosité. Voici un tableau récapitulatif des armes classées en catégorie D :
Classement | Désignation | Caractéristiques |
---|---|---|
D - a) | Tous objets pouvant constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique | Exemples : arme non à feu camouflée, poignard, couteau-poignard, matraque, projecteur hypodermique, couteau dit papillon ou Balisong, couteau à cran d'arrêt avec mécanisme d'ouverture automatique, arme blanche de jet appelée étoile de Ninja, arme mixte d’un modèle antérieur à 1946 combinant une arme contondante dite coup de poing américain avec une arme blanche à lame |
D - b) | Certaines bombes aérosols lacrymogènes ou incapacitantes | Capacité de 100 ml maximum |
D - c) | Certaines armes à impulsion électrique de contact | Exemples : matraque électrique, poing électrique, certains modèles de shocker |
D - d) | Arme classée aux e, f ou g qui a été neutralisée | |
D - e) | Arme historique et de collection | Certains modèles non dangereux d'avant 1900 |
D - f) | Reproduction d'arme | Modèle d'avant 1900. Tire uniquement des munitions sans étui métallique. La fabrication ne doit pas améliorer sa précision et sa durabilité. |
Dans le contexte de la chasse, des règles de sécurité spécifiques doivent être respectées. Conformément aux articles L.425-1, L.425-2 et R.428-17.1 du Code de l’environnement, les prescriptions relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs sont mentionnées dans les schémas départementaux de gestion cynégétique (SDGC).
Ces SDGC, qui peuvent donc comprendre des mesures de sécurité différentes d’un département à l’autre, sont élaborés par les fédérations départementales de chasseurs et approuvés par le Préfet de département. Ces prescriptions de sécurité relevant du SDGC sont consultables sur le site de chaque préfecture ou sur celui de la fédération départementale des chasseurs.
« Nul ne peut pratiquer la chasse s’il n’est titulaire et porteur d’un permis de chasser valable. La délivrance du permis de chasser est subordonnée à l’admission à un examen.
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