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La fabrication d'un pistolet peut susciter l'intérêt pour diverses raisons, qu'il s'agisse d'un projet de loisir créatif, d'une initiation au travail du bois, ou même d'une exploration des technologies modernes comme l'impression 3D. Cet article explore différentes approches pour fabriquer un pistolet, allant des méthodes traditionnelles aux techniques les plus innovantes.

Pistolet en bois : Un projet ludique et éducatif

Le Coq vous présente le pistolet de Jack par la Manufacture en Famille, un pistolet digne d'un pirate en herbe ! Votre enfant s'imaginera sur les mers de Caraïbes à la recherche de galions et autres vaisseaux. Un pistolet à élastique à construire ensemble, idéal pour passer un moment de complicité à deux. Il permettra à votre enfant à partir de 7 ans de s'initier au travail du bois et à l'assemblage par cheville. Il apprendra à faire ses outils, et des savoirs faire simples et réutilisables. Et quel plaisir d'avoir un jouet fait de ses propres mains ! Tout le nécessaire est inclus, y compris une notice en images qui vous explique comment faire et comment "faire faire". Pour enfants à partir de 7 ans.

Kits de pistolet à monter : Une introduction accessible

Pour ceux qui souhaitent s'initier à la fabrication d'armes à feu, les kits représentent une option intéressante. franki a écrit : "Je pense me pencher sur un kit dans un premier temps, il y a déjà de quoi faire. Je ne vais pas me lancer dans un truc trop ambitieux qui au final finira au placard..." Certains kits se montent les doigts dans le nez, avec un minimum de retouches ; d’autres fois, ce n’est pas le cas.

Bien sûr, les retouches font partie du plaisir, et donnent le sentiment d’avoir accompli un travail personnel… Moi, j’ai été servi… Pour Noël 1985, je m’étais commandé ce kit Kentucky chez Kettner, pour 450 F de l’époque (68,60 €) J’avais commandé en même temps quelques accessoires : Moule à balles, kit d’entretien avec poire à poudre, etc.

Dès réception, j’avais tenté un montage « à blanc », mais, devant l’ampleur des retouches à effectuer, et, comme à l’époque, je manquais de temps et de patience, j’avais remis le montage à plus tard, et rangé le kit au placard… Il y est resté plus de 25 ans… Devenu plus patient et plus disponible, je l’ai ressorti en mars 2012, voici un petit compte-rendu du montage.

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Exemple de kit : Le Kentucky

Sur le canon, que j’ai retrouvé légèrement oxydé en surface, il y a gravé "Pedersoli", « CAL .44 » (45 annoncé sur le catalogue), « AN » (année 1985), "Black powder only" et les poinçons du banc d'essai. Sur le catalogue, le canon semble être bronzé, la baguette de chargement semble être teintée, l’ensemble pontet / support de détente est d’une seule pièce, dans la réalité, le canon est en acier nu, et l’ensemble pontet / support de détente est en deux parties séparées. Comme on le verra par la suite, ce sont ces deux pièces qui m’ont posé le plus de problèmes…

Pour le bois, pas mal d'ajustage à faire, en particulier pour l'encastrement de la platine, de la contre platine, du pontet et de l’embouchoir, retouches effectuées avec un petit ciseau à bois, un cutter, et du papier de verre. Pour le passage de la gâchette, qui ne pouvait pas sortir du cran de la noix, car elle butait dans le bois, j’ai j’ai dû en plus utiliser ma Dremel…

Le bois a été poncé au papier de verre, puis au papier de carrossier, puis tentative de poncé-huilé (70% d’huile de lin, 30% d’essence de térébenthine, sans aucun colorant supplémentaire), 5 couches passées à 24 heures d’intervalle entre chaque, avec de la laine d’acier N° 000.

Il a donc fallu reformer le pontet, après lui avoir fait subir un recuit, et même tordre un peu la queue de détente (j'ai fait ça à chaud). C’est cette partie du boulot qui m’a donné le plus de mal…

Je passe sur l'ébavurage, suppression des traces des plans de joint et des jets de coulée et le polissage des nombreuses pièces en laiton : contre platine, pontet, supports de baguette, embouchoir. L’embouchoir a demandé pas mal d’ajustage, bois et métal.

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L'impression 3D : Une révolution dans la fabrication d'armes ?

C'est un véritable pistolet, qui fonctionne. Pourtant, il peut être fabriqué à la maison, avec pour seul matériel une imprimante nouvelle génération. Habituellement utilisée à des fins artistiques ou médicales, pour réaliser une maquette en relief ou des organes de remplacement, l'imprimante 3D pourrait sous peu faire de nouveaux adeptes : les armuriers en herbe.

HaveBlue, un membre du forum AR15.com, spécialisé dans l'armement, affirme ainsi avoir réussi à fabriquer les pièces qui constituent une arme à feu à l'aide d'une imprimante Stratasys, qui n'est pourtant pas un matériel de dernière génération. Cet appareil de stéréolithographie permet de fabriquer un objet en superposant des couches de plastique, de cire ou de métal afin de former un volume. Le résultat obtenu par HaveBlue aurait été fort concluant : il serait parvenu à tirer plus de 200 fois avec l'arme qu'il a assemblée.

Ce "progrès" technique est assez effrayant. Outre les risques de conception auxquels s'expose l'apprenti armurier (le pistolet, conçu en plastique, pourrait se révéler explosif pour celui qui le manipule) se pose le problème de la libre circulation de ces nouvelles armes. Avec des plans et les notices de fabrication disponibles sur Internet, rien n'est plus facile que d'imprimer les composants des pistolets. Faudra-t-il bientôt une autorisation de possession d'imprimante tridimensionnelle ?

La fabrication artisanale : Un art ancestral

La fabrication d’un fusil de chasse est un art. Si les étapes de sa fabrication restent identiques pour chaque type fusil, les techniques utilisées sont diverses. La fabrication artisanale façonne des fusils uniques tandis que la fabrication industrielle produit des armes plus uniformes. Aujourd’hui, la technologie la plus moderne employée pour l’usinage est la machine dites à 5 axes. Une fois usinée, les pièces du canon sont assemblées. Méthode artisanale ou méthode industrielle, le process d’assemblage diffère. Ensuite, c’est l’étape du bronzage qui a pour but de protéger le canon de l’oxydation et de la corrosion. Là encore, il existe différentes techniques : bronzage à la couche, bronzage par bain ou teflonnage. Chapuis Armes bronze toutes ces armes à la couche. Après le dégraissage du métal, une liqueur est appliquée à compter de trois fois par jour pendant une semaine.

Le plus souvent, la crosse est fabriquée en noyer, voire en matériaux synthétiques tels que le carbone. En carbone, elle est réalisée industriellement. On retrouve différentes essences pour la réalisation de crosse, telles que le hêtre sur des fusils industriels ou le noyer sur des armes de qualité. La crosse en noyer est en effet un incontournable pour un fusil de chasse traditionnel. Son veinage si particulier lui confère de splendides contrastes. Les bois utilisés par Chapuis Armes proviennent de Turquie, et sont scrupuleusement sélectionnés pour leurs qualités techniques et esthétiques. Les bois sont séchés naturellement pendant trois années complètes, processus au bout duquel les bois sont prêts à être travaillés.

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Étape de sublimation, seule une main experte peut graver une arme de chasse. Tous les éléments métalliques peuvent être gravés. Il existe diverses techniques de gravure, qui influence le rendu final de l’œuvre. Les motifs décoratifs que l’on retrouve le plus sont les scènes de chasse, qui représentent les animaux dans leur environnement naturel, les perdreaux à l’envol aux bécasses en sous-bois. Les chiens de chasse sont aussi des motifs appréciés.

Contrairement à la gravure, le quadrillage n’a pas seulement une fonction esthétique : il permet une prise en main optimale du fusil.

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