Envie de participer ?
Bandeau

Le biathlon suédois a connu une évolution significative en matière d'entraînement au tir, avec l'introduction de nouvelles figures et stratégies pour améliorer les performances de l'équipe nationale. Cet article explore l'histoire et les développements récents dans ce domaine.

Jean-Marc Chabloz : Un Nouveau Chapitre pour le Tir Suédois

Plus de 15 ans après avoir mis fin à sa carrière de biathlète (1990-2004), Jean-Marc Chabloz signe son retour sur le circuit mondial, mais cette fois-ci dans la peau de coach. Le Suisse de 52 ans s’occupera du tir de la nation scandinave à partir de la saison prochaine. Habitant en Suède depuis 2003, il sera à la tête du tir de ce même pays l’hiver prochain. Il sera épaulé par Johan Hagström.

En duo avec Johan Hagström, il est nommé responsable de la stratégie, de la planification et de la mise en œuvre de l’entraînement au tir des équipes nationales suédoises. Il aura aussi comme mission de former et d’accompagner la “petite” nouvelle du groupe, Stina Nilsson, venant tout droit du monde du fond.

“Je suis vraiment passionné par le métier d’entraîneur et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir l’opportunité de travailler avec les meilleurs au monde.

Prolongation des Entraîneurs Suédois jusqu'en 2026

La Fédération suédoise de biathlon a annoncé hier qu’elle prolongeait ses entraîneurs pour le prochain cycle olympique. De la stabilité jusqu’en 2026. “Le long terme et la continuité sont des facteurs clés du succès sportif, déclare Rikard Grip, secrétaire général de la Fédération suédoise de biathlon. C’est pourquoi je suis très heureux que l’équipe d’entraîneurs soit reconduite pour 2026.”

Lire aussi: Entraîneur de tir : Biathlon féminin

L’aventure continue pour les coachs suédois ! Anna Maria Uusitalo (directrice sportive), Johannes Lukas (entraîneur chef), Mattias Nilsson (entraîneur adjoint), Jean-Marc Chabloz et Johan Hagström (entraîneurs de tir) ont tous été prolongés jusqu’en 2026.

Tout sauf une surprise au vu des performances de l’équipe suédoise ces dernières saisons. Actuellement à Pékin pour y disputer les Jeux Olympiques, le groupe de coachs suédois est donc maintenu, au moins jusqu’à la prochaine échéance olympique.

Le Départ de Siegfried Mazet et les Répercussions

Après la course, le biathlète français a critiqué l’équipe de Norvège, qui lui a « piqué » Siegfried Mazet, son coach de tir. Un épisode qu’il n’a pas digéré. Cela faisait six mois qu’il ruminait.

Et tout est sorti ce jeudi. Après sa victoire lors de la première épreuve individuelle de Coupe du monde (20km), à Östersund (Suède), Martin Fourcade est revenu sur un épisode qui l’a marqué et qu’il n’a pas du tout apprécié : le départ de Siegfried Mazet, son entraîneur de tir, pour l’équipe de Norvège. Une manœuvre de ses rivaux à laquelle le double champion olympique voulait répondre une fois que la saison avait débuté.

« Ça fait du bien de répondre sur la piste, souffle le Catalan. Mes adversaires essaient tous de me battre, c’est normal je suis devant depuis six ans. Ensuite, il y a des manières de faire et celle-là je ne l’avais pas forcément appréciée. Je suis content de répondre comme ça, sans trop parler, sur la piste. Je ne sais pas si ça a été fait sciemment mais en tout cas c’est factuel. Et forcément, j’ai eu ce petit goût en travers de la gorge pendant un petit moment. Aujourd’hui, j’ai vraiment tourné la page. Je l’ai montré aujourd’hui. J’ai une super relation avec mon nouvel entraîneur de tir. Forcément c’est une histoire de dix ans qui se termine. Il y a forcément un peu d’amertume quand ça se fait. C’est une source de motivation. Je suis sportif, je suis un peu orgueilleux aussi et, quand on a mon caractère, des petites choses comme ça, ça joue. Bizarrement je m’en serais passé et aujourd’hui je les remercie. »

Lire aussi: L'importance de l'entraînement au tir

« Ça fait quand même six mois que j’ai cette, pas revanche car je n’aime pas le mot, mais ce sentiment, ce petit mauvais goût dans la gorge et je suis aujourd’hui content de répondre de la plus belle des façons, sur la piste et sans beaucoup de paroles. J’ai trouvé ça pas honnête ce qu’ils ont fait et je suis heureux de répondre de manière honnête, poursuit Fourcade. Vis-à-vis de la fédération norvégienne, qui a recruté notre entraîneur de toujours ce printemps, j’avais à cœur de répondre de la plus belle des manières sur la piste. Je ne suis pas quelqu’un de rancunier, je suis quelqu’un de gentil en règle générale, mais quand on essaye de me faire mal, j’aime bien répondre. »

Siegfried Mazet, entraîneur du tir français pendant huit ans, a ensuite dû « répondre » aux questions de la presse de son nouveau pays d’adoption sur les propos de Fourcade, en essayant au maximum de ne pas rentrer dans une polémique avec son ancien athlète et en arrondissant les angles.

« C’est son droit de penser ça, ça lui appartient. Je vais vivre ça de loin parce que je n’ai pas envie de… Je sais qu’en ayant choisi de partir en Norvège, j’ai compromis le lien que l’on avait tissé (avec Martin), mais je ne pensais pas à ce point. Je m’étais un peu fourvoyé et je ne pensais pas que ce serait aussi froid que maintenant. Après c’est le jeu. Après huit ans, j’avais envie de changer. Alors peut être que c’était un peu tôt, mais quand je vois les interviews des autres athlètes de l’équipe de France, ils sont aussi contents d’avoir un nouveau coach de tir.

Entraîneur de tir de l'équipe masculine norvégienne de biathlon depuis 2016, le Français Siegfried Mazet quittera son poste à l'issue de la saison 2025-2026, qui sera ponctuée par les Jeux Olympiques de Milan-Cortina (6-22 février). Le technicien français a expliqué à la télévision norvégienne NRK que le « moment était venu de passer le relais ». Mais Mazet entend rester sur le circuit jusqu'aux JO de 2030. Avec l'équipe de France, quittée lors de son départ pour la Norvège ? « Ce serait bien sûr intéressant qu'ils appellent, a-t-il indiqué à la chaîne TV2. Je suis ouvert à tout.

Jean-Guillaume Béatrix : Un Entraîneur Français au Service de la Belgique

Pour la saison 2019-2020, qui débutera le 30 novembre prochain avec les relais, à Ostersund (Suède), l’ex-biathlète français Jean-Guillaume Béatrix sera de retour sur les bords de piste. En mars 2018, Jean-Guillaume Béatrix raccrochait la carabine à 30 ans. Désormais, le natif de Saint-Priest découvre « une autre facette de mon ancien métier, j’apprends à coacher et à encourager les biathlètes », comme il l’expliquait il y a quelques mois à l’IBU TV.

Lire aussi: Devenir entraîneur de tir à l'arc : formation et qualifications

Jean-Guillaume Béatrix a rejoint la sélection belge en tant qu’entraîneur.

« Il s’occupe surtout du tir, il manage tout ce qui est sur la coupe du monde, puis quand on a des séances d’intenses il vient aussi sur la piste pour nous prendre un peu le lactate ou regarder le ski », détaille Florent Claude. Le Vosgien, qui a fait le choix de courir pour la Belgique depuis 2017 connaît bien Jean-Guillaume Béatrix pour l’avoir côtoyé chez les Bleus.

« Il va nous apporter des choses en plus, travailler le tir c’est ce dont on avait le plus besoin ».

« Jean-Guillaume s’occupe des plus jeunes, sinon chacun sait ce qu’il a à faire. On est quand même une petite nation, donc on est obligés d’être autonomes. C’est déjà bien d’avoir un coach de tir et quelqu’un qui manage autour.

Tableau Récapitulatif des Entraîneurs Clés

Nom de l'Entraîneur Nationalité Équipe Actuelle Rôle
Jean-Marc Chabloz Suisse Suède Entraîneur de Tir
Johan Hagström Suédois Suède Entraîneur de Tir
Siegfried Mazet Français Norvège (jusqu'en 2026) Entraîneur de Tir
Jean-Guillaume Béatrix Français Belgique Entraîneur

tags: #entraineur #tir #biathlon #suede #historique

Post popolari: