C'est dans la commune de Bruniquel, située dans le Tarn-et-Garonne, que le film culte Le Vieux Fusil a pris vie. Ce petit village d'environ 620 âmes a été profondément marqué par ce tournage exceptionnel. À cheval entre les plateaux calcaires des causses et la vallée de l’Aveyron, le Quercy respire la quiétude des petits villages d’antan.
Inspiré du massacre d’Oradour-sur-Glane, le film de Robert Enrico raconte l’histoire poignante d’un chirurgien de Montauban, Julien Dandieu (incarné par Philippe Noiret), qui, aux dernières heures de l’Occupation en 1944, se venge du meurtre de sa femme, Clara (interprétée par Romy Schneider), et de sa fille, dans un village décimé par une division allemande. Philippe Noiret a d'ailleurs reçu le César du meilleur acteur pour sa performance dans ce film.
Situé à environ 30 kilomètres de Montauban, Bruniquel offre un cadre pittoresque avec ses deux châteaux des XIIe et XVe siècles. Robert Enrico a notamment posé ses caméras pendant deux mois à Bruniquel. Les deux châteaux des XIIe et XVe siècles, qui se visitent, ont hébergé toutes les scènes marquantes. C’est ce lourd passé qu’avait choisi de mettre en scène le réalisateur Robert Enrico dans le film devenu culte : Le Vieux Fusil, interprété par Philippe Noiret et Romy Schneider en 1975.
Le village, avec ses ruelles et ses châteaux, a servi de décor naturel pour recréer l'atmosphère de l'époque. Les décors du film sont toujours là : les châteaux et le fameux (faux) puits, les ruelles du village, les souterrains, eux, sont dans le château de Bonaguil. Les photos de tournage sont exposées dans les salles du château vieux. On comprend le choix du réalisateur Robert Enrico : il y a quelque chose de brutal dans la manière dont le château est positionné en nid d’aigle au-dessus d’un paysage bucolique.
Un puits a été construit spécialement pour le tournage sur la terrasse du château. A droite, le puit construit spécialement pour le tournage, est toujours présent. Tout le village a participé à ce tournage et le faux puits, qui a été construit spécialement pour le tournage sur la terrasse du château, est toujours présent. « L'équipe a laissé le faux puits qui avait été fabriqué par le maçon du village, explique l'un des guides, Rémy. Et aussi une salle à manger dans un triste état. Lors de la scène de l'incendie, elle n'a pas maîtrisé les flammes et a failli brûler le château. »
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Le tournage a marqué les habitants de Bruniquel. Plus de 40 ans après, les habitants de Bruniquel se souviennent de l’ambiance qui régnait sur le tournage. « Ça ressemblait à une fête de village, raconte Denis Montet, avec l’accordéon et les gens qui dansent et qui s’amusent ». Les figurants très nombreux n’ont jamais oublié cette aventure. Parmi les 620 habitants, il reste peu de témoins du tournage. Claude, alors instituteur, se souvient de longues balades à pied avec Philippe Noiret. « Il était très sympa et causant. Plus que Romy Schneider, qui repartait avec son chauffeur. » Denis, agriculteur de 72 ans, a tourné une scène avec la star de l'époque. « Mais elle a été coupée au montage, regrette-t-il. Je venais tous les jours avec ma vache.
L'idée du Vieux fusil est venue au scénariste Pascal Jardin, quand un ami lui raconta qu'il avait vu étant enfant, pendant la guerre, un jeune Allemand ivre dormir à côté du corps d'une femme qu'il avait violée puis tuée. Ce fait de guerre sordide, ainsi que le massacre d'Oradour-sur-Glane (le 10 juin 1944, 642 civils ont été exécutés par les Waffens SS), ont servi de point de départ à l'écriture de cette fiction remarquablement filmée par Robert Enrico et interprétée par Philippe Noiret et Romy Schneider.
La volonté d'Enrico étant que l'assassinat de Clara et de sa fille marque les esprits de façon indélébile et oppose la violence et le fanatisme des S.S. à la province française - dans une région douce aux paysages harmonieux et où les habitants prennent le temps de vivre - afin de faire naître un contraste très fort.
Le tournage a débuté à la fin de l'hiver 1974 et a duré jusqu'au printemps 1975, à Montauban et dans les environs, en région parisienne et à Biarritz. L'essentiel des plans a été réalisé dans les villages de Penne et Bonaguil (Tarn-et-Garonne) et surtout à Bruniquel, lieu où se situe la forteresse que Noiret connaît jusque dans ses moindres détails.
Dès sa sortie, Le Vieux Fusil est un succès populaire, et reste l'un des films préférés des Français. Il s’agit du 5ᵉ plus grand succès au box-office français en 1975. Lors de la cérémonie des Césars de 1976, Le Vieux Fusil a été honoré de trois statuettes : César du meilleur film, César du meilleur acteur (pour Philippe Noiret) et César de la meilleure musique (pour François de Roubaix).
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Aujourd'hui, le château est aujourd'hui un site que l'on visite, pas seulement pour les vieilles pierres. Le château attire 30 000 touristes chaque année. Pourtant il a bien failli disparaître à jamais dans les flammes à la fin du film. Les pompiers l’ont sauvé in-extremis.
Parmi les plus beaux villages d'Occitanie, Bruniquel attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Sur son piton rocheux, Bruniquel attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Pour monter vers les deux châteaux du village, il faut grimper la rue de l’Hôpital et passer sous la Porte Méjane. Chaque ruelle offre son lot de surprises à Bruniquel. Le village de Bruniquel propose des espaces verts de grande qualité, près du château.
Les Châteaux de Bruniquel situés dans l'un des plus beaux village de France, ont servi de cadre pour le tournage du film "Le Vieux fusil" avec P. Noiret et R. Schneider. Une salle est conscrée à l'exposition de photos prises pendant le tournage. Parmi les expositions vous pourrez découvrir notamment une salle dédiée au tournage du film "Le Vieux Fusil", une salle de la Préhistoire avec des vestiges magdaléniens découverts dans les abris sous roches au pied des Châteaux, une salle consacrée à la Grotte de Bruniquel qui atteste la présence humaine depuis 176500 ans, soit Néandertal ancien.
Châteaux de Bruniquel
Rue du Château
82800 Bruniquel
On attribue à la reine mérovingienne Brunehaut la fondation du village autour de l'an 600 et la construction d'un premier château sur les hauteurs, détruit par les guerres. Sur les ruines de ce premier château fut construit l'actuel Château Vieux, au 13ème siècle. D'abord propriété des Comtes de Toulouse, Bruniquel devint une vicomté à partir du XIème siècle. Au milieu du XVe siècle le Vicomte du Château Vieux en querelle avec son fils vendit peu avant sa mort une partie du domaine à un cousin qui fit construire son propre château: le Château Jeune. Les deux châteaux furent classés Monuments Historiques en 1840 par Prosper Mérimée. Ils nous offrent quelques raretés telles que le donjon du 12ème siècle, une salle d'apparat réaménagée au 17ème siècle avec une magnifique cheminée en bois sculpté de style baroque, une chapelle transformée en cuisine, une galerie surplombant la rivière Aveyron à 90 mètres de hauteur et nous offrant un point de vue magnifique.
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Connaissez-vous les châteaux de Bruniquel, qui font la renommée de ce village pittoresque ? Surplombant les vallées de l’Aveyron et de la Vère depuis un éperon rocheux, leurs constructions remonteraient aux VI et XVe siècle… puisque ce sont bien 2 bâtisses d’exception qui accueillent près de 33 000 visiteurs par an ! La reine mérovingienne Brunehaut aurait même été à l’origine du premier.
Avez-vous reconnu les ruelles de Bruniquel, ou l’un de ses châteaux ? Il ne vous aura pas échappé que ce joli village a été le lieu de tournage de 2 films du réalisateur Robert Enrico, au XXe siècle : « Le vieux fusil » (1975) avec Philippe Noiret et Romy Schneider ou encore ou « Faits d’hiver » (1998) ! Des photos du tournage sont mêmes exposées dans l’une des salles du « château vieux »!
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