L'histoire des armes en Russie est riche et variée, allant des premiers équipements militaires aux créations modernes. Parmi ces armes, le couteau-pistolet russe occupe une place particulière. Cet article explore son histoire, son évolution et son importance culturelle.
En 1718, le tsar Pierre Ier «le Grand» visita Tula et chargea la famille oligarchique Demidov de construire la première usine de matériel de guerre en Russie. Cette initiative marqua le début d'une production d'armes à grande échelle dans le pays.
La shashka est un sabre russe d’origine circassienne qui fait partie de la tenue d’arme traditionnelle des Cosaques. Ce sabre est originaire du Caucase, et le terme Shashka signifie en circassien «long couteau» (са́шхо). Pendant les guerres caucasiennes, les Cosaques ont fait de la Shashka leur sabre de prédilection, si bien qu’en 1881, tous les sabres de l’armée cosaque sont remplacés par un modèle standardisé de Shashka (avec trois variantes selon le type d’arme). L’Armée rouge au XXe siècle s’équipe aussi de ce sabre russe, avec un modèle modernisé.
Depuis la fin du XXe siècle, la Shashka n’a plus qu’un rôle d’arme d’apparat, mais elle continue de faire partie de l’armement de la Fédération de Russie. Sur le plan technique, la Shashka est différente des autres sabres : parfois, on ne la considère même plus comme un sabre. En effet, elle n’a pas de garde qui protège la main, elle n’a pas de point aigu nettement divisible et possède moins de courbure des feuilles. On utilise la Shashka pour des coupures, mais pas pour poignarder, comme on le ferait avec un sabre. La fine poignée se termine par un pommeau caractéristique en forme de bec d’aigle.
Les shashkas sont assez fréquentes, comme elles ont servi à armer les troupes cosaques et russes pendant plus d’un siècle. Cependant, certaines pièces sont plus rares que d’autres, par exemple les shashkas « de dragon » qui possèdent une garde. En 2017, une shashka caucasienne, estimée entre 5000 € et 6000 €, a finalement été adjugée à 8750 €. C’est une véritable pièce de collection, avec un fourreau fabriqué avec du bois et du velours.
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Les shashkas plus anciennes et moins ornementées sont également très valorisées lors des ventes. Ainsi, une Sashka russe de 1883, qui avait été estimée à 2000-3000 €, a été vendue 25 000 € en 2014. Ce sabre n’est pas spécialement ornementé. Cependant, il y a gravé sur la lame le chiffre « A2 » du Tsar et une couronne impériale.
L’un des couteaux les plus célèbres sur la scène nationale et internationale est le couteau Jungle King de la prestigieuse marque Aitor. Sa naissance a eu lieu dans les années 80 et sa renommée a commencé à la suite de la sortie des films mettant en vedette le populaire Sylvester Stallone.
La sortie du film Rambo a donné un coup de fouet à la fabrication de couteaux de survie. Le couteau Jungle King a été conçu comme un couteau tactique dont le but était d’aider son porteur dans des situations d’urgence où sa vie était en danger. La coutellerie Aitor mit toute sa technologie en action pour créer cette pièce de haute qualité et résistance.
Le couteau Jungle King a une lame en acier inoxydable, enrichie en chrome, vanadium et molybdène d’une dureté de 56-57 HRc, avec un bord mixte, qui montre une partie lisse et la colonne vertébrale comprend une scie dentelée qui peut être très utile à certains moments. Le manche du couteau tactique Jungle King en acier inoxydable avec nickel et chrome, peralumal ou polyamide (selon la version) a été conçu creux pour pouvoir insérer à l’intérieur des éléments qui pourraient aider le porte-couteau dans des situations à risque.
Les autres éléments inclus dans le couteau Jungle King sont un crayon, un micro en magnésium, des symboles SOS, un miroir, une règle, une capsule, des tubes en latex (idéaux pour une utilisation comme lance-pierres), des fourchettes et une corde en nylon. De plus, l’étui de couteau en polyamide avec fibre de verre comprend une pierre à aiguiser.
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Le couteau tactique Jungle King III a des dimensions plus petites que les précédents et comprend également un kit de survie. La différence essentielle entre eux réside dans les mesures. Le couteau JKI a une lame d’une longueur de 20,5 cm, le JKII a une lame de 13,5 cm, tandis que le JKIII a un développement de lame de 10,5 cm.
Il y a eu plusieurs corps des forces armées de différents pays qui ont inclus le couteau Jungle King dans le cadre de l’équipement militaire de base.
Depuis la nuit des temps, la femme manie le couteau. Chasseuse préhistorique, prêtresse antique, guerrière médiévale, pirate, révolutionnaire ou scientifique : chacune tranche, découpe, explore, défend. D’autres tombent sous la lame. Secespita, dague, poignard… le couteau fixe règne jusqu’au XVe siècle, où le pliant fait son apparition dans les poches.
Mais derrière chaque lame se cache bien plus qu’un simple outil. Le couteau accompagne les femmes dans leurs gestes quotidiens comme dans leurs actes d’exception. Il soigne, nourrit, tue ou libère. Le couteau reflète une condition sociale, une époque, une lutte. Des vestales aux samouraïs, des reines celtes aux cheffes étoilées, cet article rend hommage aux femmes et aux couteaux qui ont traversé les siècles. Et l’histoire ne fait que commencer.
À la préhistoire, les femmes fabriquent les outils primitifs, participent à la chasse et à la pêche au même titre que les hommes. Madame homo abilis se sert de silex, d’os et d’obsidienne pour écraser, couper, racler et percer.
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La dague sacrificielle de la prêtresse égyptienne Hetpet symbolise le lien entre le monde des vivants et celui des morts. Les Vestales, vierges purificatrices, possèdent, pour leur part, un couteau spécial : la secespita ou sécespite. Ce poignard ouvre le corps des victimes souvent abattues à la hache.
Au moyen-âge, les nobles dames utilisent la dague. Outre pour leur protection, ce poignard témoigne aussi du statut, du pouvoir, de la richesse et de l’influence de sa propriétaire. Au XVe siècle, Christine de Pizan écrit que « les dames doivent avoir cœur d’hommes…, savoir les droits d’armes… pour assaillir ou pour défendre ».
Tandis qu’en Europe les femmes luttent pour protéger villes et couronnes, en Asie aussi, certaines prennent les armes. Au XIIe siècle, sous le premier shogun Yoritomo Minamoto, les femmes samouraïs officient comme agents de police. Elles approvisionnent les soldats et défendent elles-mêmes des domaines féodaux. La première des guerrières samouraïs, Tomoe Gozen tue Uchida Leyoshi lors de la bataille d’Awazu en 1184.
La Renaissance et l’influence de Catherine de Médicis éloignent les femmes des armes. Certaines, comme Kit Cavanagh, Hannah Snell, défient néanmoins les lois.
Dès son plus jeune âge, Charlotte Corday admire les héros de Corneille tel Alcide. À la mort de Louis XVI, elle pleure de voir que « ceux censés donner la liberté ne sont que des bourreaux ». Le 13 juillet 1793, elle s’arrête chez un coutelier et achète un couteau de cuisine.
Rue Lhomond, dans le Ve arrondissement, Marie Curie tranche un sac de minerai noir avec la lame de son petit couteau. Ces 100 kilos de pechblende issus du seul gisement d’uranium de l’époque marquent un tournant dans la science. Marie Curie, après des études de physique et de mathématiques, démontre que les rayonnements produits par l’uranium sont une propriété atomique et non chimique.
Lors de la 1ère guerre mondiale, Eugénie Brazier se fait connaître avec sa fameuse poularde demi-deuil. La cuisinière s’émancipe et ouvre La mère Brazier, la table la plus renommée de Lyon dès 1920.
Aujourd’hui, les femmes perpétuent avec passion les gestes de la coutellerie artisanale. Elles sculptent, forgent, affûtent, gravent des lames et des manches uniques, fruits d’un savoir-faire longuement transmis ou patiemment acquis. Ces créatrices de couteaux d’art, EDC ou de cuisine redonnent vie à des traditions séculaires. Elles apportent leur sensibilité, leur regard et leur précision.
Quelques jolis noms féminins de la coutellerie française : Danae Falcoz (coutelière d’art), Ellia Jouveaux (spécialisée dans la gravure), Stéphanie Mara (styliste coutelière), Elise Richard ou Pascale Sabaté.
L'histoire authentique de la Seconde Guerre mondiale peut être explorée à travers des répliques minutieusement détaillées d'armes, fabriquées en zamak avec une finition laiton. Parmi ces répliques, on retrouve le pistolet semi-automatique allemand de 1931, le pistolet Browning HP ou GP35 de Belgique 1935 (utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale), ainsi que le pistolet nickelé Parabellum Luger P08, une réplique du célèbre pistolet allemand utilisé lors des Première et Seconde Guerres mondiales.
Ces répliques sont fabriquées en Espagne par des entreprises telles que Denix, garantissant les plus hauts standards de qualité et de savoir-faire. Elles permettent de posséder un morceau d'histoire entre vos mains, idéal pour les collectionneurs et les passionnés d'armes anciennes.
La ville de Zlatoust a une grande tradition de fabrication d'armes blanches, commencée sous les tsars Romanov puis reprise durant l'époque soviétique. Actuellement des artisans, artistes graveurs et autres s'y sont installés pour profiter des installations de travail de l'acier (trempe, marteaux pneumatiques pour réaliser du damas de corroyage).
Différentes armes blanches en version luxueuse sont produites, en plus de couteaux, de chasse ou réplique de couteau de "razvdzdchik" (éclaireur, ancêtre des spetsnatz) de la 2nde Guerre mondiale. Les damas "techniques" (souvent proches de l'inoxydable) et la gravure sont des spécialités de Zlatoust.
Les couteaux ont toujours accompagné le quotidien des femmes à travers les siècles. Dans leurs mains ou face à elles, les lames les ont nourries, défendues ou tuées. Du silex taillé aux lames gravées à la main, les couteaux prennent la forme d’objets de survie, de pouvoir ou de création. Ils dessinent une histoire parallèle, parfois oubliée. Une destinée tranchante, à la fois intime et universelle. De nos jours, les femmes utilisent les couteaux fixes et les couteaux de poche de la même manière que les hommes : à la cuisine, en pleine nature, pour la décoration, le bricolage ou le jardinage.
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