Cet article explore en détail divers incidents de coups de feu survenus à Montreuil, en mettant en lumière les événements, les enquêtes et les conséquences pour la communauté locale.
Les parents n'en finissent pas de revoir le film des événements.
Ce mardi semble être une journée comme une autre rue Henri-Wallon. Dans ce quartier populaire de Montreuil, près du parc des Beaumonts, les parents accompagnent leurs enfants à l'école maternelle ou élémentaire. À quelques mètres, les plus petits sont déposés à la crèche départementale Henri-Wallon. Et, là la fébrilité n'est pas feinte.
La directrice de la crèche est plus attentive aux personnes qui entrent dans son établissement. Et pour cause.
La veille, à 16 heures, alors qu'une quinzaine d'entre eux attendaient leurs enfants dans la rue, un échange de coups de feu a eu lieu juste devant la crèche.
Lire aussi: Tout savoir sur le chargeur du fusil à pompe
Selon les témoins, une voiture s'est arrêtée devant le terrain vague en face de la crèche où sont installées depuis des années deux caravanes. Des hommes sont sortis du véhicule et ont tiré sur l'une d'elles.
Toutefois, des plombs et cinq douilles de 22 long rifle ont été retrouvés à terre par la police scientifique.
L'homme qui a fait feu lundi a été identifié mais il est en cavale, et quatre proches de l'homme blessé par ces tirs sont en garde à vue. La police recherche activement l'auteur présumé du coup de feu et le conducteur du véhicule, qui ont été identifiés.
Lundi, sur place, la maire, Dominique Voynet a précisé que «les enfants de l'école maternelle étaient (aussi) à l'abri». La maire de Montreuil est revenue sur les lieux ce matin pour «s'assurer que tout allait bien».
Le calme du quartier tient à cœur à Dominique Voynet: c'est ici à quelques encablures du passage du futur tramway qu'elle a le projet de construire une piscine écologique.
Lire aussi: Pistolet à un coup
Dans un communiqué, il «condamne avec la plus grande fermeté l'acte inédit de violence», évoquant un «traumatisme collectif pour les parents, enfants et professionnels de l'établissement, mais aussi pour l'ensemble des habitants du quartier».
La Ville, le conseil général du 93 et l'Éducation nationale vont organiser deux «cellules d'échanges» à l'attention du personnel de la crèche et de l'école et des parents sous le choc.
Dans un communiqué, il «condamne avec la plus grande fermeté l'acte inédit de violence», évoquant un «traumatisme collectif pour les parents, enfants et professionnels de l'établissement, mais aussi pour l'ensemble des habitants du quartier».
La cour d'assises de la Seine-Maritime juge depuis lundi une femme victime de violences conjugales, qui a tué son compagnon d'un coup de fusil à Montreuil en Caux, en octobre 2016.
Les jurés ont vu se confronter deux images à l'opposé du même homme, celles de l'accusée et de l'ex-compagne. Alexandra Richard résume sa relation à Sébastien Gest en trois mots : "alcool, violence et soumission".
Lire aussi: Le premier coup expliqué
L'accusée, toute vêtue de noir, a de l'assurance et il y a de la familiarité dans ses propos mais l'émotion affleure aussi quand elle raconte leur histoire. Ils se rencontrent au travail, et au début, se souvient-elle, c'est "un conte de fées".
Alors tous les deux en couple, avec deux enfants, ils vivent ensemble trois mois plus tard. Lui veut un enfant. Alexandra Richard donne naissance à un garçon, seule à la maison. Il a refusé de l'emmener à la maternité parce qu'il a bu et qu'il ne la croit pas sur le point d'accoucher.
L'alcool et la violence s'installent dans le quotidien. Sébastien Gest boit au moins 5 verres de whisky par jour.
Devant la cour, main levée, elle jure sur la tête de ses enfants qu'il ne l'a jamais frappée. Certes, Sébastien Gest a l'alcool mauvais et une fois, au moment de la rupture, ils se sont disputés si fort qu'elle a appelé les gendarmes. Mais c'est tout. Elle concède juste que les 12 mois de Sébastien Gest en prison, pour avoir tiré plus jeune sur un rival, "lui ont fait du mal".
La défense la malmène, l'ex-compagne sort en pleurs de l'audience. Au micro de France Bleu Normandie, Laëtitia se plaint d'avoir été "prise pour une menteuse".
Le procès en appel d'Alexandra Richard s'est ouvert ce mardi devant les assises de l'Eure. Cette femme de 43 ans est jugée pour avoir tué son compagnon violent en octobre 2016 à Montreuil en Caux, près de Tôtes.
Alexandra Richard est jugée aux assises depuis ce mardi pour le meurtre de son compagnon. En octobre 2016, elle l'a tué d'un coup de fusil à leur domicile de Montreuil-en-Caux, en Seine-Maritime. L'homme était violent, elle voulait partir, mais elle plaide l'accident.
Un soir de novembre 2020, une jeune femme de 28 ans s’écroulait dans une maison de Montreuil-Bellay alors qu’un coup de feu venait de retentir. La justice a rappelé au collectionneur, dont l’arme avait tué, qu’il a aussi failli à ses obligations de sécurité.
La thèse de l’accident semblait la plus plausible au lendemain de ce coup de feu qui avait coûté la vie à une jeune mère de famille de 28 ans. Mais les circonstances étaient restées floues.
À la barre, Armand, 66 ans, ferrailleur-brocanteur. Cet habitant de la rue du Bellay, à Montreuil-Bellay, inconnu de la justice, est aussi collectionneur d’armes depuis qu’il est tout petit .
Depuis leur fief de Montreuil (Seine-Saint-Denis), les Hornec connaissent une ascension fulgurante jusqu'à étendre leur ombre sur toute la capitale. Dans le milieu, on parle des « Gitans » ou des trois frères « H », en ravalant sa salive, comme si cette simple initiale en disait déjà trop long…
L'époque est aux R 25 blindées (intérieur cuir) et aux premiers téléphones portables, de la taille d'un parpaing. Les Hornec, recrutant bien au-delà de la communauté de gens du voyage, sont alors à la tête d'une troupe bigarrée, dont les plus éminents représentants en Seine-Saint-Denis se nomment la Gelée, le Turbulent ou Bouzou l'aveugle. Cohorte aux destins contrariés puisque les fusils de chasse répondent en écho aux 11,43.
À leurs trousses, une poignée d'enquêteurs de la PJ portent eux aussi leur surnom en bandoulière : Rustic, le Trol ou encore le Fougueux. Depuis leur sous-pente du 36, quai des Orfèvres, ils rédigent des rapports au style peu académique.
Voici, racontée au plus près, la véritable histoire des trois frères Hornec, plusieurs fois condamnés mais toujours en liberté aujourd'hui. Et, en miroir, celle des policiers lancés à leur poursuite.
On les appelle « prals » (« frères » en argot gitan). Le benjamin, 51 ans aujourd'hui, se prénomme Marc, dit « le forain ». Lors de sa dernière arrestation, l'année dernière, cet hypocondriaque portait un gilet en kevlar pour se prémunir contre les « angines » (les règlements de comptes).
Il y a Mario, alias Eddy Mitchell, 59 ans, salarié dans une grande maison de cirque. Voici enfin, l'aîné Jean-Claude, dit Loune, 64 ans colombophile, actuellement au RSA.
Pourtant, les policiers ne voient qu'eux ou presque. À la fin des années 1990 derrière des attaques de fourgons. Au début des années 2000, lors du rififi dans les bars à filles du quartier des Champs-Élysées, les extorsions de fonds étant leur marque de fabrique. « Le racket fonctionne à l'instinct, témoigne dans l'ouvrage une ancienne victime. On vient, on s'installe, on jauge le gérant et la sécurité. On sent la faiblesse. »
En mars 2002, l'acteur Dany Boon fut intercepté par de faux policiers sur l'A1, opération conduite par un membre de la famille Hornec. Il est même arrivé que les hommes de main des H. prennent en filature jusqu'au 36, quai des Orfèvres une équipe de la PJ venue surveiller de trop près leur planque du Val-de-Marne.
La petite rue des Ramenas vue du ciel… « Pour donner l'assaut dans ce quartier de Montreuil, où les enfants ont fait bâtir autour de la maison familiale, dans laquelle vit encore Marinette, la mère, désormais âgée de 74 ans et forte de dix-huit petits enfants et dix-sept arrière-petits-enfants, il a fallu ruser », expliquent les auteurs des « Derniers Seigneurs de Paris ».
À l'automne 2006, les policiers emploient les grands moyens et réquisitionnent un hélicoptère. Nom de code de l'opération : Damoclès. Jean-Claude lève les yeux vers le ciel. Et l'un des membres du clan sort sur la terrasse munie de jumelles pour observer à son tour l'hélico.
Lundi, un homme a tiré avec un fusil de chasse vers deux caravanes de gens du voyage près d'une crèche de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Le suspect serait l'oncle de la victime de 25 ans, blessée lors de la fusillade.
"Une voiture s'est arrêtée et ils ont tiré avec un fusil de chasse à travers une palissade, vers deux caravanes de gens du voyage. Une personne a été touchée. Des membres de la famille présents sont alors sortis et ont également tiré", selon le récit de la préfecture.
Des plombs ainsi que quatre douilles de 22 long rifle ont été retrouvés sur place, selon une source judiciaire qui a précisé qu'il y avait "bien eu une riposte".
"La police recherche activement l'auteur présumé du coup de feu et le conducteur du véhicule", qui ont été identifiés, a ajouté la préfecture.
Le principal suspect est l'oncle de la victime, qui serait revenu se venger d'une dispute entre sa femme et la femme de son neveu plus tôt dans la journée, dans laquelle l'une aurait utilisé des gaz lacrymogènes contre l'autre, selon la source judiciaire.
"Il s'agit d'un règlement de comptes entre gens du voyage", a-t-on confirmé à la préfecture, l'expliquant par "un différend familial".
Une scène de violence toujours inexpliquée s'est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi dans une rue de Montreuil. Vers 1 heure, trois coups de feu sont entendus dans la rue Edouard-Branly.
A leur arrivée, les policiers retrouvent des cartouches de calibre 12 non percutées et un homme de 26 ans qui se présente comme la victime. Ce dernier raconte qu'un homme aurait tiré des coups de feu en l'air et l'aurait menacé avec un fusil de chasse à canon scié, en pointant le canon sur sa tempe. Et ce, « sans raison apparente », assure la victime.
A quelques mètres de là, les policiers interpellent alors un homme de 33 ans, très alcoolisé, qui présente des traces de poudre sur les mains. Non loin des lieux, un fusil démonté est aussi retrouvé.
Entendu ce mercredi, « le mis en cause a reconnu détenir l'arme mais a nié les coups de feu et les menaces », explique une source proche de l'enquête.
Plusieurs coups de feu ont été échangés lundi dans la rue Henri Wallon à Montreuil (Seine-Saint-Denis), près d’une crèche et d'une école. Vers 16h, une voiture se serait arrêtée devant l'établissement. Des individus, assis dans le véhicule, auraient tiré vers un terrain vague où se trouvaient des caravanes appartenant à des gens de la communauté du voyage. Ces derniers auraient alors riposté, rapporte « Le Parisien ».
D’après Dominique Voynet, la maire de la ville, « cela s'est passé vers 16 heures, juste avant que les enfants sortent de l'école maternelle ». Ces derniers « étaient à l’abri », par contre, des parents auraient été témoins de la scène, ainsi que des enfants de la crèche dont « la cour en hauteur » donnait sur la rue. « [Ils] auraient vu ce qui s'est passé, ils ont été très choqués », a-t-elle ajouté.
Une source a indiqué à l’AFP qu’« un différend familial » serait à l’origine de la fusillade. « Le Parisien » évoque plutôt la piste d’ « un règlement de compte entre deux familles rivales ».
La police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis a été saisie de l'affaire.
Leur mobilisation, obstinée et courageuse, tranche avec le silence politique ambiant. Ce rassemblement, au départ silencieux, commence par plus de trente minutes de marche. Pour elle, la mobilisation hebdomadaire n’est pas un choix, mais une nécessité.
Depuis deux ans, elle participe à toutes les manifestations :« On fait tout ce qu’on peut pour mettre fin au génocide. On appelle la France, l’Union européenne et le monde entier à agir.
tags: #coup #de #fusil #montreuil #histoire