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La conduite de tir est un élément essentiel dans l'utilisation efficace de tout armement, qu'il s'agisse d'armes de poing, d'épaule ou de systèmes de défense aérienne complexes.

Principes de Base de la Conduite de Tir

Plusieurs facteurs clés influencent la précision et l'efficacité de la conduite de tir :

1. La Respiration

Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.

2. La Vision

Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.

Il serait à priori logique de viser le centre du visuel pour atteindre le 10 au pistolet ou d’utiliser un guidon qui cerne exactement l’image du visuel à la carabine. Mais dans ce cas, les instruments de visée de l’arme, qui sont noirs, se détacheraient mal sur le noir du visuel. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.

  • regardez la cible, les deux yeux ouverts, à travers un trou percé dans un carton et fermez successivement un œil puis l’autre.
  • pointez un doigt, les deux yeux ouverts, sur une cible et fermez successivement un œil puis l’autre.

A la question de savoir s’il faut accorder une priorité à cet œil directeur au détriment de la latéralisation du tireur, la réponse est non.

3. Le Lâcher

C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur.

La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette). des revolvers).

  • la détente filante : la course de la queue de détente n’offre aucun repère entre la position d’origine et le départ du coup. Elle est ressentie comme un glissement uniforme.
  • la détente à bossette : la course de la queue de détente s’effectue sous faible pression dans un premier temps (pré-course) jusqu’à un point dur (bossette). A partir de ce point, la pression nécessaire au départ du coup sera plus importante.

4. La Prolongation

C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).

5. L'Annonce du Coup

Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts.

6. Le Réglage de l'Arme

Le principe est simple. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone.

7. Le Décalage du Guidon

Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.

Applications dans les Systèmes de Défense Aérienne

La conduite de tir est cruciale dans les systèmes de défense aérienne pour intercepter des menaces aériennes telles que les avions et les missiles. Divers systèmes, comme le Crotale, le Mistral et le Hawk, utilisent des technologies avancées pour assurer une conduite de tir précise.

  • Crotale : Ce système est bien adapté à la défense aérienne rapprochée des points sensibles contre un hostile rapide volant à moins de 4 000 m d’altitude. Il intervient en complément du Crotale et du Mistral pour assurer en dernier recours la protection rapprochée des points sensibles. Sa portée est de l’ordre de 2 kilomètres. La conduite de tir assure automatiquement les corrections de tir, sur la base des données affichées par le tireur.
  • Mistral : Le Mistral se présente sous la forme de deux fardeaux individuels pesant une vingtaine de kilogrammes chacun. L’un comprend la munition, dans son emballage tactique, l’autre le trépied de tir.
  • Hawk : Le système Hawk est bien adapté à l’interception moyenne portée des cibles volant à haute et moyenne altitudes.

Face aux menaces futures, les systèmes de défense aérienne devront être capables de contrer des aéronefs et des missiles employant des contre-mesures électroniques. Le système Sol-air moyenne portée (SAMP) est développé pour répondre à ces défis, avec des améliorations en termes de résistance aux contre-mesures, de capacité multicibles et de temps de réaction.

Dans l’attente de ce système adapté aux menaces prévisibles de l’an 2000, l’Armée de l’air a prévu d’améliorer le Crotale afin d’en maintenir l’efficacité globale et la crédibilité. La modernisation retenue consiste principalement à augmenter la résistance aux contre-mesures et à la saturation. Enfin l’évolution du SATCP Mistral est déjà prévue, avant même que ce système commence à équiper les défenses sol-air des bases de l’Armée de l’air.

L'AMX 10 RC : Un Exemple d'Armement Blindé

L'AMX 10 RC est un engin blindé de reconnaissance utilisé par l'armée française depuis 1980. Il est destiné à remplir des missions de renseignement blindé, de sûreté, d'investigation. Il est équipé d'un canon de 105 mm capable de détruire des véhicules blindés jusqu'à 2000 mètres.

L'AMX 10 RC est entré en dotation dans les régiments de cavalerie blindée des Divisions d'Infanterie en 1980, ainsi que dans les régiments de reconnaissance de Corps d'Armée.

Caractéristiques Principales de l'AMX 10 RC :

  • Canon : 1 canon de 105 mm pouvant détruire tout véhicule blindé jusqu'à une distance de 2000m. Le canon peut tirer les obus explosifs (OE), à charge creuse (OCC), flèche (OFL).
  • Caisse : Caisse étanche en aluminium mécano-soudé.
  • Train de roulement : Train de roulement de 6 roues indépendantes montées sur suspension hydropneumatique par un système de variation de garde au sol (SVGS).
  • Moteur : Moteur diesel Baudouin 6 cylindres en V à 90°, développant 290 CV à 3000 trs/min.
  • Boîte de vitesses : Boîte 4 rapports (4 marche avant et 4 en marche arrière avec système d'inverseur direct) à transmission électromécanique de coupure et géré électroniquement à l'aide d'une commande électropneumatique à micro-processeur (CEPM).

Réglementation sur la Détention d'Armes

Le code de la défense prévoit que les collectionneurs peuvent obtenir des autorisation pour du matériel postérieur à 1946.

Les armes à feu, leurs éléments et leurs munitions doivent être conservés :

  1. Soit dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptés au type et au nombre de matériels détenus ;
  2. Soit à l’intérieur de pièces fortes comportant une porte blindée et dont les ouvrants sont protégés par des barreaux.

La liste des armes relevant de la catégorie A, Rubrique 2 est donnée par l’art. R311-2 du art 2 du Code de la Sécurité Intérieure.

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