La chasse est une activité qui demande non seulement patience et concentration, mais aussi un savoir-faire technique. Pour réussir ses tirs et optimiser chaque sortie, il est essentiel de maîtriser certaines techniques de tir.
Laurent Bertin, chasseur passionné, propose une méthode pour améliorer son tir avec un fusil de chasse. Le mouvement du tireur est un détail que l’on ne peut pas passer sous silence. Par définition, c’est l’oiseau qui le dirige.
Il est capital de comprendre aussi que l’incidence du mouvement, les bras bien dégagés du corps pour avoir une rotation du buste plus facile qui balaie devant la cible est capitale. Les pieds bien campés sur le sol et un peu décalés l’un par rapport à l’autre, les genoux légèrement fléchis.
Quand on swingue un oiseau ou un animal, en général c’est qu’il est proche. Sa vitesse pour le tireur est bien réelle et il faut réagir au quart de tour. On tire dans le mouvement, et en général il se fait vite et bien. Il doit être rapide mais fluide, sans déséquilibre.
Pour le tir plus lointain, le mouvement s’effectue d’une façon plus lente puisque la cible se déplace avec une vitesse relative plus lente. Ce qui est souvent trompeur pour le tireur. On a un peu plus de temps pour évaluer l’avance à mettre, son importance pour que la balle ou les plombs soient au rendez-vous.
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Le tireur doit donc s’entraîner à avoir un bon mouvement. Pas de saccades, ni de fébrilité, un bon épaulement et une bonne montée du fusil, bien en ligne. Si on part bien derrière l’oiseau, qu’on le souligne bien et que l’on tire dans le mouvement, sans s’arrêter bien sûr, on est sûr de le dépasser et d’être dedans.
Il ne faut pas hésiter, en début de saison, à s’entraîner chez soi, devant la glace à épauler montée - descente - circulaire - rentrant. Il y a aussi le skeet, parfait pour se mettre en jambe, et se remettre à niveau après la période estivale.
Et n’oublions pas aussi le bras. Ce bras qui guide, qui pousse ou tire le mouvement. Pour ma part j’ai toujours été plus efficace sur le bras qui pousse (gauche-droite) que celui qui tire droite -gauche). Pourtant je suis droitier.
Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin.
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Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible.
Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts.
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Le principe est simple. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone. Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.
Le choix de son fusil de chasse est déterminant pour la pratique de votre passion. Un fusil, c’est plus qu’un outil, c’est le prolongement de vos bras, c’est un véritable compagnon de chasse. Alors quel fusil de chasse choisir ? Il n’existe pas de modèle de fusil universel qui conviendra à tout le monde : il faut le choisir en fonction de vous. Votre pratique de la chasse, vos méthodes de tir et vos préférences.
Le fusil est une arme adaptée à la chasse au petit gibier. En effet, les fusils de chasse sont des armes à projectile multiple et conçues pour tirer des cibles en mouvement à courte distance. On distingue plusieurs modes de chasse :
Il est certain que la chasse au petit gibier est une chasse active : on parcourt beaucoup de kilomètres et on tire peu.
Les fusils semi-automatiques ont en général des finitions peu raffinées et moins élaborées que les armes basculantes.
Chaque élément du fusil de chasse lui confère une particularité :
La mise en conformité est le réglage sur-mesure de l’arme au tireur. Elle est faite chez un armurier.
En France, le permis de chasse est obligatoire pour la pratique de cette dernière quel que soit le type ou mode de chasse pratiqué. Pour passer son permis de chasse, il faut suivre au préalable une formation théorique et pratique. Une fois la formation complétée, le passage de l’examen du permis de chasse est possible. Pour la validation du permis, un score supérieur à 25 points sur 31 est nécessaire.
André Dubois, blogueur passionné de ball-trap, vous donne 11 astuces pour augmenter votre efficacité au tir :
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