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Les agressions sont malheureusement de plus en plus nombreuses. Par conséquent, voici quelques pistes de réflexion pour vous donner quelques idées sur ce qu'il faut faire (et ne pas faire) au cas où vous seriez confronté à un taré armé d'un pistolet. Gardez toutefois à l'esprit qu'il s'agit de conseils génériques qui ne sont pas forcément applicables dans toutes les situations. Cet article va aborder les principes généraux de sécuperso applicables dans n'importe quelle situation de défense et de combat de rue. Finalement, considérez ce (gros) article comme utile pour tout ce qui attrait à la self-défense sans armes à feu.

Objectif triple

  • Tenter de démystifier le bullshit autour de la self-défense contre une arme.
  • Vous faire prendre conscience de la réalité d'une attaque, quitte à choquer celles et ceux qui ne veulent pas voir certaines réalités.
  • Susciter la réflexion sur un sujet complexe (pas de solution miracle, mais il y a des trucs à connaitre et surtout à faire).

Je serai parfois direct dans mes propos, ce qui peut heurter la sensibilité de certains. Soyez prévenus. ENI signifie Ennemi. Dans ce contexte, toute personne vous attaquant avec un pistolet est considérée comme telle.

Le terme "Drill" désigne, dans le langage militaire, un exercice répété inlassablement. Cette méthode vise à automatiser certains gestes pour réduire les chances de paralysie face à une situation stressante, où l’on pourrait se retrouver figé sans savoir comment réagir.

Mythes autour des attaques à l'arme

Tout d'abord, tordons le cou aux différents mythes qui entourent les agressions et combats.

Mythe 1. Vous pouvez désarmer l'agresseur sans vous faire toucher

Ok, c'est techniquement possible (surtout à l'entraînement avec votre partenaire conciliant, hein), mais très peu probable en situation réelle, pour ne pas dire quasi impossible. D'ailleurs, l'un des plus gros obstacles à surmonter dans un combat est lorsque vous commencez à saigner. Vous ne sentirez peut-être pas la coupure/le coup de poignard à cause de l'adrénaline dans votre corps, mais vous verrez et sentirez le sang à un moment donné. Beaucoup de gens paniquent à ce stade parce qu'ils n'ont jamais été blessés dans un combat qui les a fait saigner. Par conséquent, leur cerveau se bloquera et ils se concentreront sur la blessure au lieu de s'occuper de l'ennemi. Ne dites pas : "non, pas moi, je ferrai ceci et celà", PERSONNE ne le sait avant d'être confronté à la vraie vie.

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L'une des choses les plus importantes sur lesquelles vous devez vous concentrer est la protection de vos parties vitales telles que votre cou et votre torse. Vous devrez probablement sacrifier vos mains et vos bras pour se faire (de toute façon, c'est un réflexe assez naturel). Ne pas être blessé et vaincre l'ENI armé, c'est le récit. Confronté au réel, vous constaterez que toute cette belle théorie volera en éclats et vous saignerez plus ou moins abondamment avec des plaies ouvertes dignes d'un fil d'horreur (allez faire un tout aux urgences si vous en doutez).

Mythe 2. Vos techniques d'arts-martiaux vont vous sauver

Si vous avez déjà vu un combat dans les films ou à la télévision, vous avez en tête l'image du méchant tenant devant lui alors qu'il essaie de poignarder le gentil. Le problème avec cette fausse idée est que lorsque vous allez à un cours pour apprendre à vous défendre, à moins que vous n'ayez un instructeur qui a participé à des combats RÉELS, vos leçons et vos pratiques consisteront à vous défendre contre ce type d'attaques complétement déconnectées du réel.

Dans l’IMMENSE MAJORITÉ des clubs de self, l'agresseur (votre partenaire d'entrainement sympa et conciliant) présente son arme avant de faire une attaque assez franche et stéréotypée "pour apprendre" et attend sans bouger que vous fassiez la prise de ninja. À mon sens, ce type d'entrainement avec un agresseur coopératif (votre partenaire) ne sert strictement à rien, sinon à exercer le cerveau à des attaques diamétralement opposées à la réalité. À vous conditionner à de MAUVAISES habitudes et stimuli. Ok, c'est une étape d'apprentissage, mais juste une micro étape.

Pourquoi ? Parce que... Dans le monde réel, l'ennemi bouge et retire son bras comme un ressort et enchaine les attaques. En effet, le Bad Guy est exceptionnellement un expert drillé, mais n'en est pas moins idiot. Et lui aussi, subit des décharges d'adrénaline qui décuple sa force. Il enchaine les coups encore et encore. Quand bien même, vous arriveriez à déjouer le premier coup, il y en a potentiellement 20 derrière qui arrivent... Vous conditionner à une attaque stéréotypée de dojo, qui n'arrive jamais est vraiment "parfait" pour augmenter vos chances de complétement "buguer" le jour "J" avec le stress intense. Buguer, c'est - essayer - de réfléchir sans succès pendant deux secondes de trop... qui risquent de vous être fatales.

Les drills d'entraînement (entrainement basé sur la répétition d'un mouvement encore et encore pour le rendre automatique), avec des couteaux fictifs (en mousse ou caoutchouc selon le niveau de réalisme du scénario), sont beaucoup plus utiles que de regarder des vidéos YouTube.

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La chaine Youtube Police Activity montre des exemples réels de policiers américains face à des individus armés (couteau ou armes à feu). On voit bien que même avec le pistolet dans la main et un collègue à proximité, un individu armé est extrêmement dangereux et peu occasionner des dégâts très importants, voire mortels.

Mythe 3. Vous aurez le temps d'élaborer un plan

La plupart des attaques sont des embuscades à quelques mètres de la victime, généralement à la distance de mauvaise haleine (env. 1 mètre). Le malfrat prépare son méfait et vous ne devrez votre salut qu'à de la chance (Le criminel est dérangé ou rate son coup, il glisse et tombe, intervention d'un bon samaritain, Loi de Murphy, etc.).

Pourquoi il a l'avantage ? Parce que la réaction (vous dans ce cas) est plus longue que l'action (lui). Celui qui initie l'attaque a TOUJOURS un net avantage. Et dans le cas d'une attaque, c'est cent fois plus vrai. Pour augmenter vos chances de réagir contre quelque chose comme ça, vous avez vraiment besoin de développer une mémoire musculaire et un conditionnement mental pour ne pas avoir à réfléchir (de toute façon, vous ne pourrez PAS réfléchir). Ce sont des TAI : Techniques d'Action Immédiates. Pour qu'elles soient efficaces, deux mots : SIMPLE et DRILL. De plus, lorsque quelqu'un attaque, il va généralement enchainer et avancer vers la victime au lieu de reculer. Cela signifie que vous devez agir immédiatement et gagner de l'espace ou du contrôle immédiatement.

La plupart des attaques durent moins de 15 secondes. Vous devez prendre le contrôle de la situation dans ce délai afin d'avoir une chance de survivre. "Contrôle" est un bien grand mot et "subir le moins possible" est plus adapté.

Principe à bien intégrer : L'action est plus rapide que la réaction. Je sais que je me répète, mais je préfère enfoncer le clou. Retenez bien ce principe, c'est fondamental : celui qui attaque le premier a TOUJOURS un TRÈS NET avantage. C'est par exemple le penalty et le gardien de but qui choisi PAR AVANCE de plonger d'un côté pour avoir une - petite - chance de réussir à stopper le ballon (et il est parfaitement concentré, non pas pris au dépourvu). Pourquoi le gardien stoppe - rarement - le ballon de foot ? Il a de la chance (le tireur loupe son tir).

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Mythe 4. Il existe des techniques efficaces pour se défendre

La seule et unique technique qui fonctionne à 100 % est d'éviter les emmerdes et par extension le combat. Oui, je sais, c'est facile à dire. "Un combat évité est un combat de gagné". Sun Tzu dans l'art de la guerre (je crois, pas sûr). L'autre technique qui marche super bien est d'être protégé derrière une grille en fer forgé avec un calibre 12 et du 9 grains.

OK, restons sérieux. Quelle que soit la technique, la force physique, la force mentale et le niveau d'entraînement, RIEN ne peut vous assurer de ne pas être coupé ou piqué par une lame. Et ce, y compris par un adversaire plus petit, plus léger que vous. Par quelqu'un qui "ne paye pas de mine" au premier abord (ne surtout pas sous-estimer un ENI déterminé). La technique ultime qui met l'ennemi hors de combat sans être soi-même blessé n'existe pas.

Si vous vous en sortez sans égratignure, c'est principalement grâce à la chance et l'application de principes plus ou moins instinctifs. Être coupé, voir VOTRE barbaque à nue, voir vos tripes à l'air et saigner EST la norme. Soyez prêt mentalement à cela et vous avez déjà fait un grand pas dans la direction de la survie réaliste. Préparer le mental, c'est préparer le corps. En fait, beaucoup de policiers ou agents de sécurité assez entrainés "buguent" (impossible de réagir) complétement dans l'action quand ils s'aperçoivent que leurs techniques de combat ne marchent pas dans la vraie vie et ils se font poignarder encore et encore... comme un simple bout de barbaque.

MYTHE 5. L'AGRESSEUR VA forcément VOUS MONTRER SON ARME AVANT D'ATTAQUER

Dans de nombreuses situations, l'agresseur dissimule son arme et la sort par surprise durant le combat (valable également pour une arme de poing). L'ENI met toutes les chances de son côté, il n'est pas fou. Cela dit, regarder les mains (et les yeux) est une bonne habitude. Dans d'autres cas, vous avez affaire à des tarés qui vous arrivent dans le dos... Là encore, l'étude des vidéos d'attaque est très parlante.

Mythe 6. La meilleure défense est la fuite

Maintenant, bien sûr, ÉVIDEMMENT, si vous avez la possibilité de vous enfuir, c'est de très loin votre option la plus sûre. Mais, d'après ce que nous avons vu ci-dessus, il est assez peu probable que ce soit le cas. Vous serez très probablement contraint à une confrontation ou à une réaction de survie désordonnée si quelqu'un s'est engagé dans une attaque.

Tout miser sur la fuite n'est pas réaliste. C'est certes, un plan A à privilégier, mais, il vous faut le plan B et C (comme dans tous les plans préparés). Cela dit, OUI, si vous êtes jeune et en forme, le sprint est, de très loin, votre meilleure stratégie. Et il faut vous y entrainer un minimum, ce n'est pas forcément inné (attention, certaines personnes ont tendance à rester figé comme le lapin dans les phares d'une voiture). Notez que de bonnes chaussures qui permettent de courir et qui ne glissent pas (des baskets avec des bonnes semelles type "trail"), sont l'un des meilleurs accessoires de survie en cas de SHTF* (idem pour des vêtements adaptés). Et ce, bien avant les accessoires tacticool (à-la-con) de self-défense qui présentent néanmoins de (faussement ?) rassurer. Si le mental est Ok, alors c'est une bonne chose, du moins jusqu'à un certain point...

******SHFT = Shit Hit The Fan = abréviation anglaise pour décrire une situation puante de rupture de normalité.

La réalité d'une attaque

Toutes ces infos proviennent de souvenirs de mes formations militaires (CNEC/CAC/TIOR/ISTC), de mon expérience OPS, de l'étude de vidéos et aussi de longues discussions avec des gens de terrain (policiers et gendarmes en VP ainsi que des soldats). En Afrique, les attaques, agressions, règlements de compte sont très courantes (mais apriori moins qu'en Amérique Latine que je ne connais pas).

Embuscade et agressivité extrême La majorité des attaques se produisent par surprise et avec une agressivité extrême. Dans ce cas-là, on ne peut évidemment (presque) rien faire. On appelle ça une embuscade ou une agression selon le côté de la barrière où on se trouve. Les principes sont identiques : effet de surprise et agressivité. À noter que la notion de surprise est utilisée par tous les prédateurs urbains de façon instinctive, puis optimisée avec l'expérience. Par exemple, même un champion de MMA de 90 kg de muscle, chargé aux stéroïdes anabolisants (c'est la norme dans tous les milieux, y compris OPS), peut se prendre des coups, se faire massacrer ou se prendre un KO s'il est pris par surprise (cf. la fameuse boucle OODA / Oberver s'Orienter Décider Agir). Je n'insiste pas plus que ça en expliquant le process en détail. Retenez absolument que l'action est...

Techniques de désarmement enseignées en Krav Maga

Dans les murs d’un dojo discret, le silence est rompu par le bruit de la sueur, des respirations et des corps en mouvement. C’est ici que se déroule un cours de Krav Maga, un art martial israélien qui mise sur l’efficacité en situation réelle. Avec le Krav Maga, on est loin des disciplines traditionnelles des arts martiaux. Ici, pas de kimono, pas de kata, pas de rituel. L’objectif du Krav Maga n’est pas de préparer les pratiquants à des compétitions sportives, mais à des situations potentiellement dangereuses dans le monde réel. Le Krav Maga repose sur une philosophie de réalisme et de pragmatisme. Les enseignements sont basés sur les instincts naturels de l’homme en situation de combat, ce qui permet aux novices de progresser rapidement.

Les techniques de désarmement enseignées en Krav Maga permettent de désarmer un agresseur, mais aussi de le maîtriser pour éviter qu’il ne puisse se relever et reprendre son arme. Ces techniques peuvent être d’une aide précieuse dans des situations réelles. Dans le contexte actuel de violence urbaine, de nombreux citoyens se sentent vulnérables. L’apprentissage des techniques de désarmement en Krav Maga peut apporter une réponse à ce sentiment d’insécurité. Cependant, il est important de souligner que l’apprentissage des techniques de désarmement en Krav Maga ne doit pas être pris à la légère. En effet, le désarmement d’un agresseur armé est une situation extrêmement stressante. Il faut être capable de réagir rapidement et de manière appropriée, et cela nécessite une grande maîtrise des techniques de désarmement.

Au-delà de l’aspect purement technique, le Krav Maga véhicule également un état d’esprit. C’est une discipline qui encourage le respect de soi et des autres, la confiance en soi, et la volonté de se protéger et de protéger les autres. En pratiquant le Krav Maga, vous apprendrez non seulement à vous défendre, mais aussi à anticiper les situations potentiellement dangereuses. Vous serez en mesure d’évaluer rapidement une situation, de repérer les signes d’agression, et d’agir de manière appropriée. Le Krav Maga se caractérise par la diversité de ses techniques de désarmement, qui vont bien au-delà de ce qui est généralement enseigné dans d’autres arts martiaux. Par exemple, le Krav Maga emprunte certaines de ses techniques de désarmement au jiu-jitsu brésilien, un art martial réputé pour son efficacité au sol.

Il est à noter que le Krav Maga ne se limite pas aux techniques de désarmement classiques. Cette diversité de techniques offre aux pratiquants du Krav Maga une grande adaptabilité en situation réelle. L’apprentissage des techniques de désarmement en Krav Maga ne se limite pas à leur utilisation en situation de combat. La maîtrise des techniques de désarmement renforce le sentiment de contrôle sur son environnement et sa capacité à faire face à des situations potentiellement dangereuses. De plus, la pratique du Krav Maga favorise le développement de compétences telles que la vigilance, la capacité à évaluer rapidement une situation et à prendre des décisions sous pression.

Il est indéniable que le Krav Maga, en particulier ses techniques de désarmement, est un outil précieux pour toute personne soucieuse de sa sécurité personnelle. Toutefois, comme pour tout art martial, il est crucial de se former de manière sérieuse et régulière afin de maîtriser correctement les techniques de désarmement. En somme, le Krav Maga, au-delà de la self-defense, véhicule des valeurs de respect de soi et des autres, de confiance en soi, et insiste sur l’importance de la prévention et de la vigilance.

Principes de self-défense

La self défense est en train de se démocratiser dans le monde occidental. Savoir se défendre est devenu une nécessité, que l’on soit tout seul ou pour défendre un être cher. Avec quelques techniques, on peut se créer facilement un créneau pour prendre la fuite ou mieux, neutraliser son agresseur. La self-défense nécessite d’agir avec sang-froid. Plus facile à dire qu’à faire, car il s’agit aussi de self-control. La montée d’adrénaline est telle que l’on peut se retrouver tétanisé. Il faut donc avoir acquis quelques réflexes et avoir répété les gestes. Regarder les mouvements et les mémoriser n’est pas suffisant.

Points vitaux importants

Les points vitaux sont importants dans le self-défense. Un coup bien placé sur ces endroits permet de mettre fin à une agression. Un conseil, n’utilisez pas le poing. Mais plutôt la paume de la main ou son tranchant, notre front également. Bien entendu, il ne s’agit pas de foncer tête baissée. La self-défense, ce n’est pas faire des attaques. Il faut éviter d’avoir trop confiance en soi et se lancer contre l’adversaire. Ils sont assez nombreux sur le corps humain. Les connaître est indispensable pour pouvoir se dégager d’une étreinte et se protéger contre une attaque. Voici quelques exemples courants que l’on peut utiliser si on se fait attaquer.

À quel âge peut-on apprendre la self-défense ?

La self défense nécessite la connaissance du corps humain. Ce n’est tout de même pas la même chose que les arts martiaux. Les arts martiaux inspirent les pratiquants de self-défense. Judo, Karaté, Aïkido … certaines prises peuvent être tirées de mouvements millénaires. Mais la self-défense reste très pratique, alors que les arts martiaux peuvent avoir une dimension plus spirituelle. Quand peut-on commencer ? tout âge. les jeunes et les moins jeunes.

En combien de temps peut-on maîtriser la self-défense ?

Pour vaincre un agresseur qui est plus lourd et plus grand que soi, il faut bien choisir là où il faut frapper. L’art de la self-défense est de se débarrasser le plus vite possible de son assaillant. Se dégager, neutraliser, si possible mettre hors d’état de nuire. La connaissance des points vitaux est essentielle pour avoir le dessus. Heureusement, on peut apprendre à tout âge et en quelques leçons on peut acquérir quelques réflexes.

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