Dans le monde de l'image, que ce soit pour la photographie, la vidéo ou le design graphique, la calibration des couleurs est une étape essentielle pour garantir une reproduction fidèle et cohérente des couleurs sur différents appareils. Cet article explore l'importance de la calibration des couleurs, les étapes du processus et les outils nécessaires pour obtenir des résultats optimaux.
Toute la gestion des couleurs est centrée sur une étape très importante : la calibration et la caractérisation des différents appareils qui constituent la chaîne graphique car, même en 2025, pratiquement aucun appareil ne sort d'usine en étant parfait d'un point de vue colorimétrique. Il n’existe pas de lumière purement blanche. Tout comme la partie la plus chaude de la flamme d’une bougie est bleue, un blanc plus chaud aura une teinte bleutée. Les blancs plus froids auront des teintes rouges, oranges ou jaunes.
Or une bonne gestion des couleurs entre nos photos affichées sur nos écrans et leurs impressions ou leur partage sur internet ne peut se faire que si on la calibre. Si notre œil est un merveilleux partenaire pour nous montrer le monde, il est malheureusement bien incapable de nous aider à calibrer notre chaîne graphique. C'est donc grâce au calibrage des différents périphériques et donc à la connaissance de leurs caractéristiques colorimétriques que l'on pourra traduire d'un appareil vers un autre la "bonne" couleur, la couleur L*a*b* !
En français on devrait parler de calibrage et non de calibration, qui est un anglicisme, mais j'ai bien peur qu'il l'ait emporté. En effet, si tous le monde utilise le terme calibration et que j'essaye de référencer le mot calibrage alors les moteurs de recherche ne me proposeront pas à mes lecteurs. Or j'ai besoin de les faire venir pour éventuellement rectifier cette erreur de vocabulaire avec le "mauvais" terme.
Le processus de calibration se déroule en fait en deux parties : d'abord l'étalonnage puis la caractérisation. Pendant la première, on s'assure que l'appareil de reproduction des couleurs fonctionne de manière optimale, en tout cas connue et régulière (on dit qu'on fixe l'appareil dans des conditions de fonctionnement données) et pendant la seconde, on va mesurer ses caractéristiques - sa carte d'identité colorimétrique donc ses "déformations" je serais tenté de dire même si ce n'est pas tout à fait exact -.
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Calibrer ou étalonner... C'est aligner sur une mesure étalon (le mètre étalon, la seconde d'une horloge atomique...) Pour un écran, par exemple, c'est fixer une bonne fois pour toutes les conditions dans lesquelles va être réalisé le profil ICC, c'est-à-dire la luminosité, le contraste, le gamma et la température de couleur.
Sur les moniteurs modernes, le point blanc est le réglage de la température (mesurée en degrés Kelvin) qui détermine la chaleur ou la fraîcheur de vos blancs. Si vous travaillez avec de la vidéo sur un moniteur LCD, le point blanc recommandé est de 6500K ou D65. C’est ce que l’on appelle la température native.
La luminance, ou luminosité, est l’intensité de la lumière émise par l’écran. Il est important de conserver le même réglage lors de la correction des couleurs afin de ne pas modifier une scène à un niveau de luminosité donné et une autre à un niveau totalement différent.
Le gamma est la vitesse à laquelle les nuances passent du noir au blanc. Une valeur gamma supérieure présente les mêmes extrêmes de noir et de blanc qu’une valeur gamma inférieure, mais elle produit un contraste plus important dans cette plage. Le réglage gamma recommandé dépend de la manière dont vous souhaitez que votre vidéo soit visualisée. Pour un écran situé dans une pièce lumineuse, comme un bureau, le réglage d’affichage recommandé est de 2,2. Il s’agit du réglage standard pour les ordinateurs Mac et Windows.
C'est relever les caractéristiques colorimétriques d'un appareil - écran, imprimante, etc. Pour une imprimante, c'est faire en sorte que celle-ci imprime bien la "bonne" couleur, comme si elle ne l'avait pas déformée - c'est bien évidemment une image ! -. L'étalon, en colorimétrie, s'appelle une mire de couleur pour une imprimante et une longueur d'onde pour un écran etc.
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Pour caractériser un périphérique, on affiche à l'écran des couleurs connues, on imprime des mires connues et on demande au logiciel qui commande l'outil de mesure de les lire pour créer un profil ICC propre à cet appareil dans ses conditions de fonctionnement. Pour cela, le logiciel de création de profils ICC vendu avec les sondes et autres colorimètres va comparer une mire colorée dont on connaît précisément les caractéristiques, c'est-à-dire la seule et unique couleur L*a*b* de chaque patch coloré, à la couleur réellement imprimée par défaut par l'imprimante, à la longueur d'onde exacte du RVB affichée à l'écran.
La calibration/caractérisation ne peut se faire malheureusement qu'avec des sondes et autres colorimètres donc avec des appareils de mesure précis. On demande au scanner de "voir" des patchs colorés - dont certains sont gris neutres -, tout en connaissant les caractéristiques colorimétriques de chaque patch (les coordonnées CIE XYZ ou les valeurs L*a*b*). Pourtant, quand on les visualise dans Photoshop sur un écran calibré, ils apparaissent dans cet exemple avec une dominante verte bien éloignée de l'original !!! Si l'on vérifie avec la palette info de Photoshop par exemple les composants RVB des gris, on pourra vérifier qu'ils ne sont pas égaux - par exemple 128, 128, 128 - mais ici 120, 138, 128 pour le gris moyen. Donc, ce scanner voit du vert là où il y a normalement du gris neutre à scanner !
Voilà pourquoi, entre parenthèses, un profil ICC d'appareil n'est pas indépendant d'un périphérique et qu'il ne faut surtout pas le choisir comme espace de travail dans Photoshop. Une valeur RVB de 128, 128, 128 dans l'espace colorimétrique de ce scanner apparaît légèrement gris vert. On attribue alors le bon profil ICC de ce scanner à cette image et tout rentre dans l'ordre en terme d'affichage.
La calibration sert à savoir exactement comment un appareil voit les couleurs pour ensuite compenser les écarts par rapport à la norme grâce aux outils de la gestion de la couleur. Son profil ICC tient informé le reste de la chaîne graphique de ses caractéristiques. On devrait d'ailleurs plutôt parler de caractérisation car il s'agit de relever les caractéristiques d'un appareil.
Il est impossible pour un œil "moyen" de savoir, sans éléments de comparaison, si tel rouge est un rouge de 700 nm de longueur d'onde donc tel rouge dans l'espace L*a*b*. Il va donc falloir s'aider d'un outil, un outil de mesure ou de caractérisation. Cet outil s'appelle un colorimètre ou un spectrophotomètre et il mesure les longueurs d'ondes de la lumière -. Il sert à mesurer les couleurs qu'un scanner x ou y peut numériser, qu'une imprimante est capable d'imprimer, qu'un écran est capable d'afficher... Les mires et autres étalons ont été créés dans ce but, accompagnés par le logiciel de commande et de création de profils ICC qui contient les caractéristiques de celles-ci.
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Que se passe-t-il concrètement pendant la caractérisation ? Comme exemple, je vais réaliser la calibration d'une imprimante. Pour cela je lui demande d'imprimer avec tous les réglages par défaut mon fameux étalon qui est en l'occurrence une mire de couleur avec une multitude de patchs colorés dont les couleurs sont connues précisément c'est-à-dire que pour chacune d'entre elle le logiciel de calibration, qui est aussi un logiciel de création de profils ICC ici, connaît les coordonnées CIE xyz. L'imprimante imprime la mire brute et on obtient un tirage de ce fichier. Mon outil de création de profils ICC va maintenant lire les valeurs RVB de chaque patch réellement imprimé et comparer avec les couleurs L*a*b* de ces mêmes patchs. La différence entre la couleur L*a*b* imprimée et la couleur L*a*b* usine est inscrite dans la table matricielle de ce profil ICC.
Dorénavant, pour toute image que je souhaiterai imprimer avec cette imprimante, sur ce papier et avec ces encres, je demanderai à Photoshop de convertir les valeurs RVB de mon fichier image en des valeurs R'V'B' compatibles avec cette imprimante et son profil ICC.
Heureusement, une fois caractérisés, tous les appareils sont à même de fonctionner comme s'ils étaient capables "naturellement" de reproduire fidèlement les couleurs. Cela dit, puisqu'il s'agit d'une mesure, la qualité du profil ICC généré est directement liée à la qualité de l'appareil de caractérisation et au logiciel qui le pilote. Ce n'est qu'avec son expérience qu'un spécialiste de la gestion des couleurs peut dire que tel ou tel système fonctionne très bien puisqu'il est capable de donner des résultats très cohérents sur des chaînes graphiques différentes.
Aujourd'hui, entre les outils de la gestion des couleurs de Photoshop et les kits de calibration du marché, il est possible d'obtenir un résultat pour le moins étonnant pour réaliser un travail de qualité tout en sachant ce que l'on fait et éventuellement ce que l'on perd sans avoir recours à la chance. Quand, par exemple, l'écran est calibré, on sait par où chercher si on a un problème d'impression, chez soi ou sur une imprimante de Labo, même si l'on ne possède pas le profil ICC du couple imprimante/papier. Quand on voit les économies que l'on peut faire en papier, encres et surtout en temps, je continue de penser que ces kits de calibration ne sont pas chers au regard des services qu'ils rendent.
La calibration est indispensable ! Une fois que chacun est confortablement installé (à la lumière du jour donc), reste à régler votre écran, qu’il s’agisse d’un système d’exploitation Microsoft ou Apple. On vous voit venir, et on préfère vous le dire tout de suite : arrêtez de jouer avec la mollette de la luminosité pour pousser tous les curseurs à fond ! Cette fausse bonne idée pourrait bien vous empêcher de voir les nuances les plus subtiles, notamment pour les couleurs claires comme les pastels.
Petit appareil directement appliqué sur votre écran, elle réglera couleurs, luminosité et contraste, après avoir repéré un noir profond et un blanc franc. Logiciel d’étalonnage des couleursIl existe également des logiciels d’étalonnage dédiés. L’objectif est de régler vos écrans pour obtenir des couleurs et images homogènes entre elles, malgré le potentiel déréglage de vos outils de visionnage. Variation des saturations et des teintes permettent d’effectuer ce travail pour des images (photos ou vidéo d’ailleurs) dont le rendu sera le plus fidèle possible (à celui que l’on trouve dans la nature, ou entre supports). corriger ces mêmes différences selon que vos couleurs sont exprimées en RVB, CMJN ou tons directs.
Pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances en calibrage des couleurs et en informatique (voire en mathématique !), il existe le facteur gamma. Ce facteur est une puissance, qui permet de calculer le delta entre les valeurs d’entrée et de sortie de la luminescence (historiquement via des tubes cathodiques). Il s’agit en fait d’une courbe de corrélation entre le signal (couleurs) émis, et le rendu perçu.
Qu’est-ce que la dynamique des gris et comment l’utiliser ? Pour ceux qui ont de bons yeux, nous vous conseillons de vous en remettre à la dynamique des gris, ou “niveaux de gris”. En impression, il s’agit de la densité (ou concentration) de la trame d’impression qui détermine si un gris est plus ou moins foncé (du noir au blanc). La palette des variations monochromes (ici le gris), permet de se rendre compte des nuances perceptibles ou non sur votre écran.
Si votre écran est correctement calibré, vous devez être en mesure de voir les 17 nuances de gris de l’image ci-dessous. Le noir doit être pur, et le blanc parfaitement franc. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de ne pas voir les ombres dans les teintes les plus foncées, et d’avoir tendance à « salir » les couleurs les plus claires.
La charte graphique définit les logos, les éléments graphiques et les couleurs qui doivent être utilisés pour véhiculer votre image de marque. La charte formalise vos couleurs en les exprimant dans des codes uniques et espaces colorimétriques précis (RVB, Hexadécimal, et CMJN par exemple). Ces espaces permettent d’obtenir des sortes de coordonnées uniques de couleurs, sous forme de codes. Et comme chaque discipline a son propre mode d’expression (son propre espace), il convient de comprendre comment ils fonctionnent avant d’essayer de les faire parler entre eux !
Utilisé pour la création de site web et la programmation informatique (d’où son synonyme de "code HTML"), ce système attribue à chaque couleur un code alphanumérique, composé de caractères dits « hexadécimaux ». Ces caractères sont au nombre de 16 : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E et F. Un code couleur hexadécimal se compose de 6 caractères, et est amorcé par le symbole #. En le détaillant, on obtient en réalité 3 valeurs agglomérées correspondant au système RVB ou RVB (rouge, vert bleu). Ces 3 couleurs, ou luminophores dans le cas d’une perception à l’écran, permettent de créer une couleur unique dont la décomposition n’est pas perceptible à l’oeil nu.
Pantone® est probablement la marque de couleurs en “ton direct” la plus connue. Les couleurs sont codifiées dans des nuanciers qui font référence. Chaque marque a son système de codes, chaque code correspondant à une couleur très précise, et à un procédé d’impression permettant l’utilisation « d’encres directes » (offset, sérigraphie…). Certaines ont une équivalence CMJN et RVB, d’autres non. En effet, les couleurs pastels, fluo, métallisées et nombre de teintes spécifiques ne peuvent être obtenues que par l’utilisation de ces encres « teintées dans la masse » ou pré-mélangées.
Les couleurs n'étant pas superposées, mais en "tons directs", elles impriment une couleur franche et unie, sans « vibration » ni tramage, notamment pour les textes très fins. Toutefois, la plupart des imprimeurs travaillant aujourd'hui sur des imprimantes numériques (avec l'assurance d'une impression nette et de qualité), les tons directs sont de moins en moins utilisés.
Les écrans BenQ de la série SW peuvent être calibrés avec une solution logicielle propriétaire qui offre comme bénéfice premier et évident le calibrage hardware. Palette Master Element est donc un logiciel de calibration propriétaire pour les écrans BenQ de la série SW - liste mise à jour des écrans compatibles sur le site -. Assez proche techniquement du logiciel x-Rite Profiler, il permet de changer très rapidement de calibrage/étalonnage (donc de valeurs cibles) grâce à ce que l'on appelle le calibrage hardware ou la calibration hardware et trois CAL accessibles dans le menu OSD de celui-ci.
Palette Master Element permet d'effectuer ce que l'on appelle une calibration hardware en plus d'un calibrage "classique". C'est une calibration d'écran qui permet deux choses : prendre le contrôle sur de nombreux paramètres de l'écran au moment de l'étalonnage (luminosité, contraste, gamma, etc. que l'on appelle des cibles) sans intervention de votre part dans les menus OSD de celui-ci mais également de placer le profil ICC généré pendant ce calibrage directement dans l'écran (sa table LUT) et pas uniquement dans votre carte graphique donc votre ordinateur.
Cela offre principalement deux avantages pratiques. Premièrement, le profil ICC faisant partie de l'écran (installé dans sa table LUT), il est possible d'installer cet écran sur un autre ordinateur que sur celui qui a permis de le calibrer. C'est très pratique au sein des sociétés graphiques car il n'est plus nécessaire d'installer le logiciel de calibrage sur chaque ordinateur (imaginez avec 100 écrans à calibrer !). Deuxièmement, il devient un jeu d'enfant de changer le profil ICC de l'écran ET son étalonnage puisque cela va de paire car lorsque l'on change de CAL (1,2 ou 3) non seulement le profil ICC est chargé mais l'écran voit son étalonnage modifié également sans que vous ayez besoin d'intervenir sur les touches de votre dalle. C'est magique !
Si vous avez acheté un écran BenQ de la série SW c'est que vous souhaitez le meilleur : à tout prendre, calibrez-le avec Palette Master Element ! En plus, votre écran sera plus pratique à utiliser grâce au calibrage hardware et la molette G2.
Pour pouvoir utiliser Palette Master Element, il faut absolument brancher votre écran correctement ! Eh bien comme pour n'importe quelle calibration dite hardware il faut non seulement relier son écran à son ordinateur avec un câble vidéo (DisplayPort, HDMI, etc.) mais également brancher le câble USB 3.0 qui est vendu avec. C'est en effet par ce câble que passeront les commandes pendant l'étalonnage et évidemment le profil ICC vers la table LUT de celui-ci après le calibrage et ainsi, ce dernier ne sert pas uniquement à alimenter le HUB USB 3.0 !
Si vous reliez votre écran BenQ SW à votre ordinateur avec un câble vidéo alors il faudra brancher le câble USB 3.0 vendu avec si vous souhaitez utiliser Palette Master Element en mode calibrage hardware. Enfin et pour être complet, notez que si vous branchez votre écran avec le câble USB-C alors vous n'aurez besoin de ne brancher qu'un seul câble car le signal RVB (signal vidéo), les commandes pendant l'étalonnage et le profil ICC passeront par celui-ci. Pratique, surtout sur les ordinateurs portables, surtout si le vôtre ne possède pas de nombreux ports...
Même si vous ne souhaitez pas utiliser le calibrage hardware en injectant le profil ICC crée dans les CAL1, 2 et 3 dédiées à cet effet, vous serez tout de même obligé de brancher le câble USB 3.0 ou USB-C.
Le logiciel Palette Master Element est disponible gratuitement pour MAC OS et WINDOWS. Il ne fonctionne qu'avec les écrans BenQ de la série SW. Il est traduit en français. Il peut fonctionner avec tous les colorimètres X-Rite, Calibrite ou Datacolor actuels.
Le logiciel Palette Master Element possède quatre pages : la page d'accueil permet de sélectionner l'outil de mesure (le colorimètre que vous allez utiliser) et accessoirement la dalle que vous allez calibrer si vous en possédez plusieurs, la deuxième concerne le calibrage à proprement parler avec la création des cibles, la troisième permettra la vérification du profil ICC et la dernière enregistre les données dans un historique.
Comme toujours, il est conseillé de laisser chauffer son écran au moins une demi-heure avant de lancer le processus de calibrage. Ensuite choisir son colorimètre... si vous en possédez plusieurs ! Quand tout est OK, cliquer sur "Démarrer". Sur la deuxième page, vous pouvez choisir de lancer une caractérisation (un calibrage) ou bien une validation.
Chaque Setting possède ses propres valeurs cibles - il est tout de même possible de modifier chaque cible - même si elles semblent vraiment pertinentes. Il est évidemment possible de créer vos propres cibles de calibrage/étalonnage dans Palette Master Element.
Pour cela, il vous faut commencer par cliquer sur un preset. Ensuite, vous modifiez toutes les cibles qui vous intéressent et vous pourrez les enregistrer en cliquant sur le bouton "Enregistrer ses réglages".
En conclusion, il est important d'étalonner son matériel afin que toute la chaîne graphique soit impeccable.
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