Marc Lavoine célèbre 40 ans de succès sur son album "Revolver", sur lequel le crooner propose des versions électro-symphoniques de ses tubes connus de tous comme "Elle a les yeux revolver" ou "Le parking des anges".
Voilà déjà quatre décennies que le conteur, qui se rêvait comédien à ses débuts, enchante le public avec sa voix de crooner et ses chansons poétiques.
Pour célébrer ses 40 ans de carrière, Marc Lavoine s'est replongé dans les plus grands tubes de son répertoire et les sublime à nouveau dans une version électro-symphonique.
Trois ans après son dernier album ‘‘Adulte Jamais’’, Marc Lavoine sort le 18 octobre un nouvel album baptisé "Revolver".
On y retrouvera des versions symphoniques de ses plus grands tubes, comme bien évidemment "Elle a les yeux revolver", mais aussi des inédits comme "Pourrais-je dire encore je t’aime" et deux duos.
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Marc Lavoine sort tout juste de l'adolescence quand il écrit les paroles des Yeux révolvers. Il évoque ces femmes des années 80, libérées dans leur corps et leur tête.
Les mots résonnent dans une époque insouciante. Le clip prête au fantasme : le beau Marc derrière une cible désarme les spectatrices avec ses foudroyants yeux bleus.
Il y a des mystères qu'on ne percera sans doute jamais dans l'histoire de la chanson française, et l'un de ceux qui a le plus passionné le public, c'est l'identité de la femme dont Marc Lavoine s'est inspiré pour écrire "Elle a les yeux revolvers", son plus grand classique.
Si vous voulez découvrir le chanteur un peu plus en profondeur, n'hésitez pas à aller écouter son interview avec Isabelle Giami, disponible en cliquant ici, ou bien ici !
Mais revenons-en à la chanson "Elle a les yeux revolver". Rappelez-vous les paroles de cette déclaration d'amour : "Elle a les yeux revolver / Elle a le regard qui tue / Elle a tiré la première / M'a touché, c'est foutu".
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Pour qui a-t-il bien pu écrire tout cela ? En 2022, pour Femme Actuelle, il avait avancé une première explication : "Une jeune femme avec qui je vivais une sorte de bohème… On écoutait Bowie dans sa petite chambre. Je n'ai pas su lui montrer que c'était sérieux pour moi, parce que j'avais peur que ce ne soit pas sérieux pour elle".
Mais dans l'émission Télématin de ce 11 décembre 2024, le chanteur a visiblement changé d'avis quant à la genèse de son hit. Il a en effet affirmé qu'il avait été inspiré par... sa mère !
Elle me disait : 'Si tu avais des revolvers à la place des yeux, je serais déjà morte !' Elle avait un pouvoir dans les yeux incroyable que je retrouve d'ailleurs aujourd'hui dans le bleu des yeux de quelqu'un.
On imagine que si Marc Lavoine a si souvent changé de version avant d'avouer que c'était sa mère qui lui avait inspiré ce titre, c'est probablement par pudeur.
Lors de son concert à L'Olympia, à Paris mardi 5 octobre 2021, Marc Lavoine a interprété son célèbre titre Elle a les yeux revolver, en présence de la femme qui lui a inspiré cette chanson dans les années 1980.
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À l'occasion de cette première date parisienne, l'ex-mari de Sarah Poniatowski a révélé que la femme en question se trouvait dans la salle mythique.
Quant à elle, elle a tenu à se manifester en poussant un cri à travers la salle. "Ça fait bizarre", a avoué la star, en pleine interprétation de la célèbre ballade. Un moment chargé d'émotions.
Néanmoins, Marc Lavoine s'est gardé d'en révéler davantage sur l'identité de cette femme, bien que certains membres du public aient sans doute pu l'apercevoir.
Marc Lavoine revisite son patrimoine musical sur l'album "Revolver", enregistré en partie en Bulgarie.
L'enregistrement de l'album "Revolver" a d'ailleurs touché un point sensible chez Marc Lavoine, beaucoup plus qu'il ne l'aurait cru.
Pour insuffler une dimension plus élégante et moins ancrée dans une époque à son tube "Elle a les yeux revolver", l'artiste s'est rendu à Sofia, en Bulgarie, afin de rencontrer l'Orchestre symphonique de la radio bulgare.
« On était dans un building construit par les nazis à coté d'un building construit par les communistes. C'était quelque chose ! Il y avait 80 musiciens, je les regardais jouer depuis la mezzanine. Et quand les "Yeux revolver" sont arrivés, je vous avoue que j'ai eu une larme qui a coulé toute seule, sans que je le veuille » raconte-t-il à Purecharts.
Le chanteur, qui n'était pas en cabine et n'entendait donc pas les arrangements électro prévus, compare cet instant « ni triste ni heureux » à « une source qui, d'un coup, décide de lâcher les eaux ».
Et ce moment fort a changé la direction artistique du projet : « C'est la seule chanson qu'on a gardée en symphonique, sans électro ».
Se sentant vibrer dans le regard des autres, Marc Lavoine a partagé de nombreux duos au cours de sa carrière avec des artistes comme Claire Keim ("Je ne veux qu'elle"), Véronique Sanson, Florent Pagny, Bambou, Cristina Marocco ou Françoise Hardy, et mis un point d'honneur à ne s'engager que sur des projets cinématographiques reflétant son besoin de fraternité, à l'instar du film culte "Le coeur des hommes".
Marc Lavoine continue de défendre son dernier album "Revolver" avec la chanson inédite "Le protocole".
Un titre engagé dénonçant les travers de notre société qu'il accompagne d'un très beau clip ponctué d'images chocs.
Il renoue avec sa chère amie Catherine Ringer sur une relecture de leur tube de 1987 "Qu'est-ce que t'es belle" : « On s'est jamais quittés avec Catherine, je ne lui ai jamais lâché la main. C'est bon de la retrouver parce qu'elle a une poésie incroyable. C'est une femme libre, une femme de goût.
Lorqur'il appelle la chanteuse des Rita Mitsouko pour lui proposer le duo et elle lui raccroche au nez en pensant que c'est un canular.
Bien décidé avec faire aboutir cette collaboration, il l'appelle de nouveau et passe au crible de ses questions pour la rassurer sur son identité et interprète l’une de ses chansons.
Il raconte également qu'elle l'a rejoint sur la scène du Zénith pour danser sur "Elle a les yeux revolver".
Elle a fini par se laisser convaincre et le rejoint à Paris pour enregistrer le duo "Qu'est-ce que t'es belle".
Pour Marc Lavoine, la sagacité d'un artiste est de savoir se montrer à l'écoute de ses émotions : « On ne peut pas faire des chansons intellectuellement. Il faut que ça vienne toucher en vous quelque chose, il faut que vous soyez émus par ce que vous faites.
Je regardais mon manager, mon réalisateur et on était tous émus par la même chose, au même moment ».
Si la musique de Marc Lavoine est souvent ramenée à ses magnifiques chansons d'amour, comme ses duos "Je ne veux qu'elle" avec Claire Keim ou "J'ai tout oublié" avec Cristina Marocco, la discographie de l'artiste est parsemée de chansons sociales et engagées, sur des questions de société comme le racisme ("C'est ça la France").
« Mes parents étaient communistes donc j'ai un point de vue. Mais ce sont des chansons désengagées, ce ne sont pas des chansons qui disent "résiste" ou "fais ci ou ça". Elles ne sont ni militantes ni donneuses de leçons.
C'est important pour moi d'écrire des chansons comme ça mais qu'elles restent des chansons d'amour. Il y a plein d'amour » rappelle le chanteur de 62 ans, qui a pris soin de garnir son dernier disque d'une poignée d'inédits réalisés avec l'Orchestre symphonique de la radio nationale bulgare dont "Le protocole".
Dans ce single aux superbes arrangements, Marc Lavoine dénonce les travers de notre société contemporaine où nos désillusions se noient dans « un peu d'alcool et du Lexomil ».
Mais l'artiste prend garde d'insuffler une touche d'espoir à son propos : « Nos chaleurs ont le goût du cyanure / Dans les jardins de la déchirure / Mais quelque chose en moi, me murmure le futur / Le futur ».
Et c'est avec l'envie « d'éveiller les consciences » que le chanteur fait appel à son fidèle réalisateur Sylvain Bergère pour créer un clip en forme de « voyage visuel », dans lequel des images dramatiques des guerres et du dérèglement climatique s'entrechoquent.
À 16 ans, il obtient des premiers rôles et en parallèle, compose ses chansons. Sa voix chaude est convaincante, et à tout juste 20 ans, il trouve un producteur.
En 84 Une biguine avec toi, le révèle au public et un an plus tard, Elle a les yeux revolver confirme son talent.
La première expérience professionnelle musicale de Marc Lavoine se fait avec un groupe de metal lyonnais au début des années 1980.
On le voit ensuite dans la série Pause café aux côtés de Véronique Jannot, puis on lui conseille de rencontrer le directeur artistique Fabrice Aboulker avec qui il écrit son premier 45 tours, Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air.
Les retours sont prometteurs et ils enchaînent alors sur Pour une biguine avec toi, un premier succès juste avant le raz-de-marée Elle a les yeux revolver.
En 1986, Marc Lavoine tourne le clip de Bascule avec moi sous la direction de Jean-Paul Seaulieu. À l’écran, sa partenaire qui peine d’abord à attirer son attention, se met à danser et à lui offrir un strip-tease intégral comme on n’avait pas peur d’en montrer alors à la télévision aux heures de grandes écoutes.
La jeune femme qui crève l’écran se nomme Sabine Guérin, et c’est dans une discothèque à Deauville qu’elle attire l’attention de Lavoine et d’Aboulker. Passée directement du lycée aux Folies Bergère, Sabine souhaite tout d’abord être danseuse, une discipline qu’elle s’est imposée très jeune, tout comme le chant et le théâtre.
La rencontre avec Marc Lavoine est une aubaine, et elle prend manifestement goût à son premier clip : « Grâce à lui, j’ai eu la chance de connaître un vrai tournage, j’y ai pris un plaisir plus qu’immense ».
Et sa chance ne s’arrête pas là puisque c’est désormais un disque que lui propose d’enregistrer l’équipe Lavoine.
Composé par Aboulker avec un texte co-signé par Marc Lavoine et Patrice Mithois, Amoureux chinois paraît en 1987.
Un morceau efficace et bien produit sur lequel Sabine pose un filet de voix très aiguë.
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