Les plaies par arme à feu, bien que souvent associées à des contextes de guerre ou d'attentats, peuvent résulter de divers incidents. La prise en charge de ces blessures nécessite une approche spécifique, tant au niveau des soins initiaux que des traitements à long terme des cicatrices.
Une plaie est définie comme une lésion de la peau où la continuité des tissus et la barrière cutanée sont rompues. Ces plaies peuvent être classifiées en fonction de leur cause et de leur profondeur. En particulier, une plaie par agent pénétrant, comme une balle, peut être très profonde et est souvent appelée plaie balistique.
L'évaluation d'une plaie implique l'observation et l'analyse de plusieurs éléments :
Pour évaluer précisément l'état d'une plaie, on utilise plusieurs échelles :
Le choix des pansements postopératoires dépend du risque d’infection et de la localisation de la plaie. La localisation d’une suture est un élément majeur, car les pansements varient beaucoup selon qu’ils se trouvent ou non sur une partie mobile. Dans certains cas, différents types de pansements sont utilisés après une opération avec des points de suture : l’avancée de la cicatrisation peut représenter un point déterminant dans le choix d’un pansement postopératoire.
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Un pansement serré, comme un pansement adhésif, aide à maintenir la plaie fermée, par exemple, les sutures cutanées adhésives stériles souvent utilisées sur le visage, après de petites incisions. Le pansement hydrocolloïde est également très utilisé par les patients à domicile. Il a pour but de faciliter la cicatrisation. Cela dit, une grande variété de pansements peuvent être recommandés après une chirurgie, en fonction de l’état des plaies et du stade de cicatrisation. Les sets de pansements après une opération, à utiliser soi-même, sont fréquemment disponibles en trois tailles : petite plaie, plaie moyenne et grande plaie.
Le risque d’infection d’une plaie est important après une opération de chirurgie. La règle d’or est de changer un pansement le moins souvent possible. En principe, un pansement postopératoire n’est pas changé avant une petite semaine, du moins quand il n’y a pas de complications. Certaines plaies doivent néanmoins être nettoyées régulièrement. Les changements de pansements après une opération se font dans un environnement aussi hygiénique que possible. Les professionnels appliquent des règles strictes, notamment en ce qui concerne le lavage des mains et la gestion des déchets.
Lorsque tout se passe bien, les patients effectuent eux-mêmes le changement de pansement postopératoire et le nettoyage de la plaie. On garde un pansement après une opération 5 ou 7 jours, 10 à 15 jours dans certains cas, si la cicatrisation se déroule normalement. Les points de suture ont été retirés, mais la zone peut rester vulnérable, même si le risque d’infection a nettement diminué. Il existe des cas spécifiques, par exemple, un patient va garder un pansement après une opération de l’œil uniquement le jour de l’opération (cataracte). Les petites chirurgies rapides, comme le retrait d’un grain de beauté, ne nécessitent que de petits pansements pendant une semaine, tout au plus.
Le traitement par ondes de choc désigne un soin spécifique de kinésithérapie. En physique, les ondes de choc sont des mouvements de très haute pression provoquées par divers phénomènes tels qu'une explosion, un tremblement de terre, ou un avion dépassant le mur du son. Le traitement par ondes de choc trouve son origine au sein des années 1980.
Dans la pratique kinésithérapique, un appareil est utilisé pour appliquer des impulsions répétées sur la zone à traiter, à travers le tissu cutané. Votre masseur kinésithérapeute du Centre de Kiné Montpellier utilise l’appareil à onde de choc pour appliquer des impulsions répétées sur la zone à traiter, à travers le tissu cutané. Il utilise une pièce à main, munie d’un embout dont la taille et la forme varient en fonction de la zone à traiter. Dans cette pièce à main, il y a une tige métallique qui glisse et fait un mouvement de va-et-vient sous la pression du compresseur situé à côté. Pour cela, on fait varier la pression, le nombre de coups, ainsi que la fréquence des percussions.
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Aussi appelé SHOCKWAVE, le traitement par ondes de choc consiste, grâce à une pièce à main, à diffuser des ondes acoustiques extracorporelles dans les tissus à travers la peau, pour obtenir un effet thérapeutique. Les kinésithérapeutes ont généralement recours aux ondes de choc radiales, qui se propagent de manière divergente sur la zone douloureuse à une faible profondeur (jusqu’à 4 cm sous la peau). Certains emploient également les ondes de choc focales, qui se propagent en profondeur à partir d’un point précis. L’onde peut-être focale (sa forme originale) ou bien radiale. Ce dernier type d’onde a surtout été développé dans la dernière décennie. En revanche, le mouvement des ondes de choc radiales est en arc de cercle. Le kinésithérapeute choisira plutôt l’une ou l’autre en fonction de la pathologie à traiter et de la localité de la douleur.
Dans le détail, une onde de choc se caractérise par l’envoi d’une augmentation brusque de pression, suivie rapidement d’une phase de pression négative.
En kinésithérapie, les ondes de choc sont intégrées au traitement d’un certain nombre de pathologies. Les ondes de choc sont donc utilisées pour traiter les affections des tendons et des muscles. Cette technique a été introduite en médecine dans les années 80 pour traiter les lithiases urinaires et désintégrer les calculs sans provoquer d’effets secondaires.
Autres indications incluent le syndrome du canal carpien, la capsulite rétractile et les blessures musculaires chez les sportifs.
L’action des ondes de choc sur les lésions tendineuses est multiple: elles détruisent les éventuelles calcifications, contribuent à la réorganisation du tissu cicatriciel, et facilitent le remodelage du tendon.
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Lors d’une séance d’onde de choc, on applique une petite tête métallique au niveau de la zone à traiter. Au préalable, avant de commencer les séances d’ondes de choc, nous commençons le traitement par une évaluation complète de votre problème, de vos douleurs, des circonstances de survenue. Cette étape essentielle permet de préciser le besoin et la zone précise à cibler, ainsi que le nombre de séances nécessaires. Le patient s’installe sur la table de massage dans la position qui convient en fonction de la zone à traiter. Le kiné modifie les paramètres de l’appareil : puissance des impacts, fréquence, nombre d’impacts, durée du traitement en fonction de votre cas. Selon le protocole, il y aura un nombre d’impacts à appliquer sur la peau du patient.
Une séance d’ondes de choc chez le kiné dure entre 5 et 10 minutes. Il s’agit d’une technique thérapeutique agressive et il s’agit du parti pris que nous avons choisi dès le départ. Une séance est toujours douloureuse à partir du moment où le tendon est pathologique.
Le traitement par ondes de choc génère très peu d’effets secondaires: irritations, ecchymoses, douleurs locales temporaires. Bien que parfois intenses, ces symptômes sont bénins et disparaissent en quelques jours. Il n’y a pas d’effet secondaire aux ondes de choc et la cryothérapie peut y être associée sur les recommandations du kiné ou de l’ostéopathe. Il est déconseillé de réaliser un traitement comportant plus de 6 séances, en raison du risque de fragilisation tissulaire.
Même si les ondes de choc radiales sont très utiles pour soulager des points douloureux, cette action mécanique répétée n’est pas possible sur toutes les zones du corps. La bursite ne peut pas être traitée avec les ondes de choc par exemple. Il est donc préconisé d’avoir l’avis du médecin du sport, de votre généraliste ou d’un orthopédiste et si possible un examen complémentaire comme une IRM ou une échographie.
En termes d'efficacité thérapeutique, le traitement par ondes de choc offre de très bons taux de résultats, d'autant plus que le sujet est sportif et motivé et la pathologie assez récente. Les pourcentages de réussite mesurés dans ces études sont généralement très satisfaisants. Par exemple, une revue des études randomisées contrôlées portant sur les tendinopathies calcifiantes de l’épaule montre des résultats bons à excellents dans 60 à 70% des cas, un à deux ans après le traitement. Une autre étude montre une réduction de la douleur dans 81% des cas à la fin d’un traitement par ondes de choc, chez des patients sportifs atteints d’une tendinopathie d’arrière-pied. En règle générale, les patients ressentent une amélioration dès la 3ème séance, parfois dès la première.
Les ondes de choc pratiquées lors d’une séance de kinésithérapie sont remboursées par le régime obligatoire de la sécurité sociale et par le régime complémentaire des mutuelles avec une prescription médicale. En France, le remboursement des séances d’ondes de choc radiales ou focales est assuré par l’assurance maladie obligatoire (la sécurité sociale) et la complémentaire (la mutuelle).
Indication | Effets |
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Tendinites et tendinopathies | Destruction des calcifications, réorganisation du tissu cicatriciel, remodelage du tendon |
Calcifications | Élimination des dépôts de calcium |
Contractures et douleurs musculaires | Soulagement de la douleur, réduction des spasmes |
Cicatrices fibreuses | Action défibrosante |
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