Pour réussir vos tirs avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir.
Vous avez certainement constaté que chaque tireur à « son truc » pour bien tenir son arme et bien se placer! Au moment d’aller au résultat, vous entendez des phrases du genre « mon arme tire à gauche, je fait des contre-visées » ou bien « mon arme n’est pas réglée, ça groupe pas à 10 mètres ». STOP! Les armes récentes et des munitions bien stockées groupent à 10 mètres, 25 mètres ou même 50 mètres sans trop de difficultés pour un tireur appliqué.
De plus, le groupement ne dépends pas du réglage de l’arme!
Prenez une visée.RELÂCHEZ LA VISÉE SANS BOUGER LES PIEDSFermez les yeux et faites le mouvement de prise de visée.Ouvrez les yeux. Si vous êtes en cible, c’est bon.
Viser avec une arme de poing est un exercice qui peut sembler simple dans la théorie. En pratique, cela se complique un peu à cause des contraintes physiologiques de chacun.
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L’œil n’est pas capable de faire la mise au point sur la totalité des éléments nécessaire à la prise de visée. Vous devez vous obliger à garder le guidon de votre arme net. Le cran de mire et l’objectif seront légèrement flous.
Vous ne pouvez pas rester immobile. La respiration fait augmenter et diminuer le volume de la cage thoracique.
Si vous inspirez en position de prise de visée à l’arme de poing, vous allez faire monter votre tir et inversement. Si vous êtes en situation de tir au calme, retenez votre respiration 2 à 3 secondes lors de l’expiration avant de tirer.
Vous ne pourrez peut-être pas maîtriser votre respiration à chaque fois. Lors de tirs de fatigue(simulation de tir en état de stress physique ou psychologique), un essoufflement parasitera votre visée conforme. Vous allez devoir tirer avec cette gêne.
Une chose à ne pas négliger: l’importance du lacher. Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.
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Variante 1: Commencez avec arme au holster
Variante 2: Placez-vous face à l’objectif. fermez les yeux, montez en cible et voyez si vous êtes dedans.
Ne négligez pas les 5 principes fondamentaux du tir.
Le droit des conflits armés constitue une matière complexe, en évolution constante, dont il est impératif pour les militaires de connaître et d'appliquer l'ensemble des dispositions. La Direction des affaires juridiques et les conseillers juridiques présents sur les théâtres d'opérations extérieures ont pour mission d'assister le commandement pour la prise en compte de ce paramètre juridique dans la planification et la conduite des opérations.
Tous les militaires de l'armée de Terre, de la Marine nationale, de l'armée de l'Air et de l’Espace et de la Gendarmerie nationale sont tenus d'appliquer les règles du droit des conflits armés, qui sont contenues dans le Bulletin officiel en édition méthodique BOEM 101-2*, disponible depuis l'année 1998 dans les unités, les états-majors et les écoles du ministère des Armées.
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C'est la raison pour laquelle la Direction des affaires juridiques, en coordination avec les états-majors, les directions et les services de ce ministère, a élaboré un manuel de droit des opérations. Cet ouvrage, destiné, en priorité, aux conseillers juridiques en opération, est accessible à un large public et peut servir à l'instruction de tout le personnel militaire des forces armées françaises, au titre de l'enseignement dispensé dans les écoles, comme à l'occasion de la progression individuelle.
Retrouvez ci-dessous le Manuel de droit des opérations militaires, élaboré par la direction des affaires juridiques en lien avec l’État-Major des armées, et consacré au droit des opérations militaires.
Au fil des siècles, les États ont acquis la conviction que le droit devait s'imposer dans la sphère des conflits, afin d'en limiter les effets les plus néfastes. Cette prise de conscience a connu une évolution sensible à partir du XVIe siècle avec la pratique des " cartels ", " capitulations " et " conventions d'armistice ".
Au tournant du XXe siècle, cette évolution s'est concrétisée avec les conventions de Genève de 1906 et celles de La Haye de 1899 et de 1907. Droit humanitaire et droit de la guerre ont évolué pour gagner en efficacité.
La Première Guerre mondiale a montré à la fois le caractère incomplet de ces normes et les difficultés de leur application par les États. De nouveaux instruments conventionnels sont venus combler les lacunes d'un droit considéré comme insuffisamment protecteur.
Le second conflit mondial a, par la suite, mis en évidence le besoin d'un ensemble plus complet de règles assurant la protection des victimes de guerre de manière plus efficace. Tel fut l'apport des quatre conventions de Genève du 12 août 1949 qui constituent, aujourd'hui encore, la base du droit humanitaire.
La deuxième moitié du XXe siècle a été marquée par l'élargissement des domaines couverts par le droit des conflits armés, au sein d'une société internationale dont le fonctionnement est fondé sur la charte des Nations unies.
Parallèlement, la physionomie des conflits s'est largement modifiée.
Le droit de la guerre, également connu sous l'appellation de " droit de La Haye ", regroupe l'ensemble formé par les conventions de La Haye, dont les plus connues sont celles du 18 octobre 1907 concernant d'une part les lois et coutumes de la guerre sur terre, et d'autre part la pratique de la guerre maritime.
Ces textes cherchent à protéger les combattants des effets les plus meurtriers de la guerre et définissent un certain nombre de règles applicables au combat, comme par exemple l'interdiction de la perfidie ou l'interdiction de déclarer qu'il ne sera pas fait de quartier.
Ces quatre conventions ont vocation à protéger les victimes de la guerre, c'est-à-dire aussi bien les combattants qui ont été mis hors de combat, que les populations civiles qui subissent les effets néfastes des conflits. Depuis le début du XXème siècle, la proportion des victimes civiles des guerres dépasse très largement celle des victimes militaires.
Aux frontières du droit de la guerre et du droit humanitaire s'est développé un droit mixte, qui inclut des règles appartenant à ces deux ensembles juridiques. Il s'agit des deux protocoles additionnels aux conventions de Genève du 12 août 1949, qui ont été adoptés le 8 juin 1977 à Genève.
Ce droit regroupe les conventions internationales interdisant, limitant ou réglementant l'emploi de certaines armes et munitions. Sont notamment interdites les armes chimiques et biologiques, les mines antipersonnel, les balles dum-dum, les armes à éclats non localisables, les lasers aveuglants.
L'usage des armes incendiaires est pour sa part réglementé et limité à l'attaque des seuls objectifs militaires situés à distance ou à l'extérieur d'une concentration de civils. De même, l'usage des mines autres qu'antipersonnel demeure autorisé à condition de faire en sorte que toutes les précautions soient prises pour protéger les civils de leurs effets.
C'est à l'occasion des conflits armés que la puissance souveraine des États se manifeste avec le plus de vigueur. Dans ce contexte, certains États n'hésitent pas à privilégier l'efficacité militaire par rapport aux règles du droit. À l'inverse, le respect du droit des conflits armés doit permettre de mener les opérations militaires en limitant les effets inhumains de la guerre.
Les règles du droit des conflits armés, aussi imparfaites soient-elles, constituent une protection précieuse, tant pour les forces armées que pour les populations civiles. Elles permettent surtout de résoudre, ou de tenter de résoudre, des situations difficiles, complexes ou ambiguës qui caractérisent les conflits armés.
Le droit des conflits armés s'applique en période de conflit armé. Il peut s'agir d'un conflit armé international, mais aussi d'un conflit armé non-international. Une telle distinction est importante car en découle le régime des règles applicables dans chacune de ces circonstances.
Ainsi, s'agissant du droit international humanitaire, le protocole II additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 est d'application lors des conflits armés non internationaux. En revanche, lors d'un conflit armé international, les parties au conflit peuvent se prévaloir aussi bien des quatre conventions de Genève du 12 août 1949 que du protocole additionnel à celles-ci.
Le noyau dur des droits fondamentaux de la personne humaine s'applique quant à lui en toutes circonstances, hors conflit ou que le conflit considéré revête un caractère international ou non international.
Le droit des conflits armés vise à protéger les combattants agissant dans le cadre d'un conflit armé, mais aussi les blessés, les malades, les naufragés, le personnel sanitaire et religieux, les prisonniers de guerre, les correspondants de guerre, les parlementaires, le personnel des organismes de secours et de protection civile, les réfugiés et, plus généralement l'ensemble des populations civiles impliquées dans une situation de conflit armé.
Le principe d'humanité repose sur la volonté d'éviter dans toute la mesure du possible les maux superflus engendrés par le recours à la force. De ce fait, le choix des moyens et méthodes de combat n'est pas illimité ; il doit respecter les normes de droit des conflits armés qui tendent à limiter les effets néfastes de l'usage de la violence.
Comme le rappelle la clause dite de Martens : " Les personnes civiles et les combattants restent sous la sauvegarde et sous l'emprise des principes du droit des gens, tels qu'ils résultent des usages établis, des principes de l'humanité et des exigences de la conscience publique. Le respect du droit des conflits armés répond donc avant tout à une logique d'humanité.
Le principe de distinction impose aux belligérants de distinguer les objectifs militaires, qui peuvent être attaqués, des biens et populations civils qui ne doivent faire l'objet d'aucune attaque volontaire. L'une des difficultés majeures de l'application de ce principe réside dans les modalités pratiques de distinction entre objectifs militaires et biens civils.
Les objectifs militaires sont limités aux biens qui apportent une contribution effective à l’action militaire de l’ennemi par leur nature, leur emplacement, leur destination ou leur utilisation et dont la destruction totale ou partielle, la capture ou la neutralisation offre à l’attaquant un avantage militaire précis. Est ainsi contraire au droit international humanitaire le fait de lancer une attaque qui n'offre que des avantages indéterminés ou éventuels.
En cas de doute, tout bien normalement affecté à un usage civil est présumé ne pas être utilisé en vue d’apporter une contribution effective à l’action militaire.
Le principe de proportionnalité vise à s'abstenir de lancer une attaque dont on peut attendre qu'elle cause incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil, ou une combinaison de ces pertes et dommages, qui seraient excessifs par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu.
L'application du principe de proportionnalité n'exclut pas que des dommages puissent être incidemment causés à la population civile ou à des biens civils, à condition que ces dommages ne soient pas excessifs par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu. Ce principe est appliqué au regard des informations disponibles autant que faire se peut, que ce soit lors de l’attaque ou contre les effets de l’attaque.
En vertu de ce principe, les opérations militaires conduites doivent veiller constamment à épargner la population civile, les personnes civiles et les biens à caractère civil [PA I, art. 57, al. 1.], c’est-à-dire au cours de chaque déplacement, manœuvre et action de toute nature, effectués par les forces armées en vue des combats [CICR, Commentaire du Protocole additionnel aux Conventions de Genève relatif à la protection des victimes des conflits non-internationaux, 1987, art. 57, al. 1, § 2191].
Le respect du droit des conflits armés est une garantie d'efficacité dans l'accomplissement de la mission. Il valorise le comportement des combattants, tout en renforçant leur sens de la discipline. Pour être efficace, le droit des conflits armés doit être respecté par le plus grand nombre d'États. Il doit tendre vers l'universalité, afin d'être accepté par tous.
Les combattants sont tenus de respecter en toutes circonstances les règles du droit des conflits armés. Le commandement assume une responsabilité générale en la matière et doit s'assurer que les membres des forces armées connaissent leurs droits et appliquent les obligations qui en sont le parallèle.
Par ailleurs, outre les sanctions disciplinaires qu'elles peuvent entraîner, les infractions aux règles du droit des conflits armés sont également susceptibles d'être pénalement sanctionnées.
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