La capacité de délivrer avec précision un armement approprié ne sera obtenue qu’à l’issue d’un entraînement adapté au tir aérien. La finalité d’une mission d’assaut est la destruction des objectifs au sol. L’efficacité de l’attaque repose en grande partie sur une bonne adaptation de la munition à la nature de l’objectif à traiter et sur la précision de la phase finale d’attaque.
Le pilote de combat dispose d’une allocation annuelle de munitions. Dans un but d’économie et pour diminuer les risques (ricochets) très importants avec l’emploi d’armements « bons de guerre » (BdG), l’Armée de l’air utilise des munitions inertes. Les obus comme les roquettes BdG et d’exercice sont identiques, mis à part l’absence de charge militaire pour ces dernières.
L’Armée de l’air dispose d’une variété de cibles adaptées au tir de tous les armements classiques. Les cibles actuellement en service permettent un entraînement réaliste des pilotes. La cible air-sol doit être robuste, d’une grande facilité de mise en œuvre et comporter un système de restitution permettant de connaître instantanément et avec une grande précision les éléments du tir.
D’une grande facilité de mise en œuvre et de conception très rustique, elle présente des inconvénients majeurs : sensibilité au vent, délais de restitution importants et limitation du nombre des tireurs (peu de couleurs utilisables).
Les objectifs justiciables d’une attaque à la roquette sont de deux types. Les uns ont des dimensions étendues (campements, dépôts), les autres sont ponctuels (chars, batteries sol-air).
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Destinée à l’entraînement au bombardement en vol rasant (faible altitude), elle est installée au sol, verticalement, entre deux poteaux et comprend deux bandes horizontales de tissu entre lesquelles sont fixées 9 bandes verticales de 50 cm de large, amovibles et confectionnées en tissu enduit de peinture rouge fluorescente. La cible utilisée pour le tir des bombes BdG en vol rasant ou en semi-piqué, est matérialisée au sol par trois cercles concentriques. La restitution se fait à vue depuis le PC de tir ou à partir d’un hélicoptère et ne pose pas de difficulté particulière.
Le tir des missiles air-sol BdG, AS-30 classique ou laser (AS-30L), s’effectue au-dessus de la mer sur des cibles type marine. Pour le tir des missiles antiradar type AS-37 Martel ou Adam, la cible se compose d’un shelter et d’un aérien disposé à proximité.
Lorsqu’un magnétoscope de bord enregistre les éléments du collimateur tête haute, la vitesse et l’altitude pourraient être connues du pilote grâce à un système permettant de « geler » ces informations dans le CTH (Affichage tête haute) dès l’action sur la commande de tir. Compte tenu des bons résultats obtenus durant l’évaluation du système mis en place à Captieux, l’État-major a décidé d’équiper trois autres champs de tir (Suippes, Epagny, Diane) de ce type de matériel. Tout récemment, un équipement permettant d’évaluer ces paramètres ainsi que la vitesse exacte de l’avion au moment du tir a été expérimenté à Captieux.
Il comprend un microphone qui, placé au voisinage de la cible, perçoit lors du tir deux types de signaux sonores : les ondes de choc des obus et les détonations dues au tir. L’intervalle de temps entre la perception du début et celle de la fin de ces deux signaux permet de mesurer les deux distances précédentes. Les résultats obtenus ont été comparés avec la restitution des films des enregistreurs de visée. Ce type de restitution a une précision de l’ordre de 20 m, limitée par la qualité des images et la distance parcourue par l’avion entre deux images (12 m à 400 nœuds).
Simultanément la trajectographie instantanée d’un avion tireur dans une image vidéo « préétalonnée » (repères cible, distances, pente idéale) pour un type de tir et une cible donnée, complète, avec la distance de tir, les paramètres essentiels d’une passe. Cela permettra la surveillance et l’enregistrement des phases de tir canon et roquettes d’exercice et BdG, la connaissance de la trajectographie des bombes BdG et de l’écartographie des munitions types bombe et roquette.
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Il comprend un microphone qui, placé au voisinage de la cible, perçoit lors du tir deux types de signaux sonores : les ondes de choc des obus et les détonations dues au tir. L’amplitude de l’onde supersonique dépend des caractéristiques de l’obus et de sa distance de passage, mais aussi de sa vitesse restante lors du passage dans la sphère d’écoute. Le MAE-14 incluant certains composants aujourd’hui disparus du marché, sa modernisation a été décidée par l’état-major.
Ce système offre une possibilité d’affichage de 7 valeurs du couple distance-vitesse de tir, et des caractéristiques de 4 types d’obus. Il permet des résultats plus précis ; cependant, si le pilote s’éloigne de ces valeurs, les résultats sont faussés. Ainsi le rayon d’écoute de 3 m valable pour un tir à 500 m - 450 nœuds devient 2,40 m si le pilote tire à 1 000 m.
Cette cible n’est pas sensible au bruit du passage de l’avion, mais présente l’inconvénient de détecter les ricochets.
STERELA est une entreprise française spécialisée en ingénierie d’équipements destinés à l’instruction, la formation et l’entraînement aux tirs. Agiles et flexibles, nos produits s’adaptent à toutes les situations et circonstances (terrain libre, stand de tir, champ de tir, village de combat…). Nos produits sont compatibles avec les tirs de tous calibres, depuis la bille plastique utilisée en «AIRSOFT» jusqu’au missile antichar.
Nos porte-cibles peuvent être équipés avec de la ciblerie de type « infanterie » et/ou « antichar » 2D et 3D. L’animation du champ de tir peut être gérée à la demande ou au moyen de scénarios préétablis et préenregistrés. Les équipements peuvent fonctionner en autonomie d’énergie ou reliés au secteur. Les équipements peuvent être installés à demeure ou de manière temporaire. La ciblerie peut être laissée à demeure et fonctionner sur le réseau ou en autonomie d’énergie.
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Nos télécommandes ne sont pas seulement un simple dispositif permettant à un opérateur de commander le mouvement d’un porte-cible. STERELA possède une aire spécialement dédiée aux démonstrations et à la formation. Lors de son utilisation vous serez en mesure d’apprécier les performances de nos matériels à travers des manipulations et autres mises en situation. Nos formateurs sont des techniciens de terrain. Ils sont en contact permanent avec notre clientèle sur les contrats de maintenance. En interne, ils disposent du soutien technique de notre chef « produits » et du bureau d’études.
Il existe une grande diversité de cibles, du fait de la pluralité de pratiques : Des fabricants, qui vont développer ou employer des cibles dite "de réglage", aux pigeons d'argile des tireurs de "ball trap", en passant par les cibles représentant des sangliers, des lapins, des cerfs...
En ce qui nous concerne, nous employons des cibles assez simples : un support de carton blanc cassé, avec des cercles concentriques, et des repères numérotés. La taille des cibles varie, en fonction de l'arme (pistolet ou carabine) et de la distance : 10m, 25m, 50m, 200m, 300m. Notre stand le plus long est un 50m.
Les Cibles de Tir Simples, nous employons des cibles assez simples : un support de carton blanc cassé, avec des cercles concentriques, et des repères numérotés. La taille des cibles varie, en fonction de l'arme (pistolet ou carabine) et de la distance : 10m, 25m, 50m, 200m, 300m.
La cible SILHOUETTE One représente un outil incontournable spécialement conçu pour les professionnels des forces de l'ordre et les militaires exigeants.
La SILHOUETTE ONE est une cible de format A1, dotée d'un fond blanc et disponible en deux types de papier : OFFSET 90 g et REH 135 g. Elle est ornée du logo de la société en haut à gauche et d'un QR code en haut à droite, qui redirige vers un menu spécialisé. La cible combine une silhouette humaine, qui occupe 70 % de sa surface, avec divers éléments géométriques prenant les 30 % restants.
Choisissez le type de papier adapté à vos besoins : OFFSET pour une surface lisse et un contraste élevé, ou REH pour des couleurs vives et une finition brillante. Assurez-vous d'avoir un espace adapté pour l'affichage de la cible, en tenant compte du format A1 (59,4 cm x 84,1 cm). Fixez solidement la cible à un support ou un panneau d'affichage pour assurer sa stabilité pendant les exercices de tir.
Éléments géométriques : Ces formes sont réparties autour de la silhouette. Les grandes formes géométriques comprennent deux ronds, carrés et triangles, tandis que les plus petites sont destinées aux exercices d'échauffement. Zones létales : La silhouette centrale représente un individu armé. Les zones létales, comme le cœur, les poumons ou le tronc cérébral, sont délimitées par de fines lignes de contour. Ces zones ne possèdent pas de points de repère visuels évidents pour une expérience plus réaliste.
Réalisme : La conception tridimensionnelle de la silhouette et la précision des zones létales offrent une expérience de tir plus authentique. Amélioration des compétences : Les différentes formes géométriques et zones létales permettent aux tireurs de travailler sur la précision, la rapidité, la gestion du stress et d'autres compétences essentielles. Feedback : L'utilisation régulière de la cible SILHOUETTE ONE permet aux tireurs d'analyser et d'améliorer leurs performances de tir.
La cible SILHOUETTE One redéfinit le réalisme en matière d'entraînement au tir. Elle simule fidèlement une menace armée, favorisant une préparation réaliste avec effet de 3D. Vous visez les parties létales comme le cerveau, le cœur et les poumons, visualisant même une ceinture explosive simulée.
La SILHOUETTE One offre une grande variété d'exercices pour affiner vos compétences et défier votre précision. Les éléments géométriques permettent de créer de multiples combinaisons de tirs ou de renforcer ses fondamentaux. De plus, grâce à des carrés de référence en CM², le zérotage des points rouges est simplifié, vous permettant d'améliorer encore votre précision.
Retrouvez notre sélection de cibles de tir pour le tir sportif, l'Airsoft, le tir à l'arc ou encore le lancer de hache & couteaux. Disposant des dernières technologies, la cible de tir réactive permet d'identifier rapidement vos points d'impacts et de corriger votre tir. Nos sélection de cible de tir comporte aussi des cibles autocollantes (auto adhésive) pour répondre aux besoins de tous les tireurs sportifs.
Un large choix de cibles de tir est disponible, de la cible traditionnelle à la cible de tir silhouette ou encore des cibles de tir en forme d'animaux ou de monstres.De quoi répondre aux besoins des tous les pratiquants de tir sportif. Améliorez votre précision avec notre sélection de cibles de tir de qualité. Nos cibles sont conçues pour divers types de tir, que ce soit pour le sport, l'entraînement ou la compétition.
Le tir à la silhouette métallique, ou silhuetas metallicas, a été créé vers 1914 lorsque le chef des rebelles et stratège Pancho Villa et ses hommes ont attaqué des villages et des ranchs dans l’État de Chikupehua, au nord du Mexique.
Finalement, une querelle provoquée par la tequila a éclaté entre deux partisans de Villa pour savoir qui était le meilleur tireur. Le chef de la troupe, Juan Martinez, a décidé de lancer dans une concours en prenant pour cible deux bouvillons vivants.
L’idée a fait son chemin et bientôt les poulets, les moutons et les chèvres ont été littéralement «enchaînés» pour servir de cibles. Après la révolution, les Villistas sont retournés dans leurs fermes et leurs villas à travers le Mexique, emportant avec eux un nouveau sport à pratiquer lors des fêtes dans les décennies à venir.
Peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, les silhouettes découpées métalliques ont commencé à se substituer aux animaux vivants, à la fois pour des raisons humanitaires et pratiques : il ne restait plus grand chose d’un poulet après un coup direct avec un fusil de forte puissance !
C’est Don Gonzalo Aguilar qui a véritablement commencé à tirer les silhouettes métalliques au Mexique. Il a joué un rôle déterminant dans la mise en scène des Silhuetas Metallicas Nacionales à Mexico en 1952, quatre ans après avoir organisé le premier tournoi amical. Les cibles étaient des gallinas (poulets) à 200 m, des gualotes (dindes) à 385 m et des borregos (moutons) à 500 m. Bientôt, de nombreux Américains firent régulièrement le déplacement à travers le Rio Grande pour participer aux compétitions de tir à la silhouette métallique. Peu de temps après, le sport a été popularisé dans le monde entier.
Il s’agit simplement de faire tomber des silhouettes métalliques en forme d’animaux : poulet, cochon, dindon, mouflon... Seul le type d’arme sépare les tireurs en catégories.
Un match, quel que soit la discipline, comporte 40 cibles : 10 poulets, 10 cochons, 10 dindons et 10 mouflons. Les cibles sont tirées de gauche à droite en deux demi-séries de 5 coups en commençant par la plus courte distance. Les tireurs ont 2 minutes pour tirer 5 coups pour les armes de poing et 2 minutes 30 secondes pour les armes d’épaule. Chaque cible renversée est comptée 1 point, le maximum étant de 40 points (10 à chaque distance).
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