Vous souhaitez connaître en détail les casques portés par les soldats de l’armée russe ? Vous avez besoin de plus d’informations pour préparer votre kit d’airsoft ou de cosplay russe ? Il est temps de connaître les types de casques russes, les personnes qui les portent et leur histoire : c’est le sujet que nous abordons aujourd’hui !
L’histoire n’est jamais de tout repos. C’est ainsi que la Russie médiévale a été obligée de s’équiper de casques de protection pour ses troupes de combat. Mais pour cela, il a fallu inventer des modèles qui leur correspondaient : Découvrez maintenant quelles protections de tête ont été utilisées par les forces armées russes au fil du temps.
Le casque russe a commencé son chemin dans l’histoire avec ce que l’on appelle la « carcasse ». Il est populaire parmi les anciennes tribus slaves et germaniques. N’oublions pas que les Slaves sont une ethnie européenne et que les méthodes de fabrication utilisées à l’époque n’étaient pas très différentes de celles de leurs voisins. C’est grâce à des plaques de fer, de cuivre ou de corne appliquées sur la base métallique du casque qu’ils créaient des pièces vraiment uniques. Selon les besoins des combattants, le casque pouvait être équipé d’éléments de protection supplémentaires : visage, oreilles, langue nasale ? Ils n’étaient jamais trop à l’abri d’un coup d’épée mal placé.
Tout a changé pendant la Première Guerre mondiale. Les durs affrontements dans les tranchées et la nécessité de sortir la tête et d’attendre les tirs d’artillerie exigeaient des combattants quelque chose de plus sérieux que des casquettes ou des « Pikelhaube » en cuir allemand, qui ne convenaient qu’aux défilés.
Les casques de combat, ou encore « casques du XXe siècle », n’ont plus grand-chose à envier à leurs prédécesseurs, si ce n’est leur allure. En effet, grâce à une utilisation mieux maîtrisée de matériaux résistants et plus légers. Les soldats soviétiques, anciennement russes, gagnent grandement en liberté de mouvement. Une telle évolution est aussi largement attribuée à de nouveaux besoins : l’apparition des armes à feu change radicalement la manière de se protéger. Les combats se déroulent désormais à moyenne et longue distance.
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Après la construction des premiers casques russes, de nombreux problèmes liés à la protection des soldats ont été dramatiquement observés sur les blessés : oreilles déchirées, fragilité du métal dans le crâne… Heureusement, les efforts des ingénieurs soviétiques ont été récompensés par des améliorations significatives en termes de protection de la tête.
La principale évolution notable des casques russes est la création de la dernière version du casque « Sfera » dans les années 1980. Bien qu’il soit aujourd’hui obsolète, sa construction ingénieuse, ses matériaux et son coût ont été un mélange d’idées astucieuses pour produire le must-have de la guerre russe en Afghanistan. Il s’agissait du dernier modèle d’une longue série de casques dits « à l’ancienne ». Le casque moderne de l’armée russe d’aujourd’hui est le 6B47, dernier né d’une longue série de casques 6B. Sa forme raffinée, sa fixation frontale pour les lunettes de vision nocturne et sa fixation picatinny latérale pour les accessoires (lampes ou lasers) en font tout simplement un must pour toutes les unités de l’armée russe disposant d’un budget adéquat.
Les casques russes sont connus pour leur forme proéminente, en particulier leur forme de champignon. Cette idée des casques russes provient des modèles soviétiques de la ligne SCH, le modèle SCH 68 étant le dernier de la ligne. Cette forme proéminente a été reprise plus tard avec la ligne de casques 6B : les 6B7-1M, 6B28 et 6B27. Cette forme a été choisie à des fins de protection et constitue une véritable particularité des casques classiques de l’armée russe.
La forme du casque a plusieurs objectifs : accueillir les protections auditives et les casques radio et empêcher la coupure du son ambiant (les casques peuvent réduire la capacité auditive de l’oreille).
L’espace entre le casque et le crâne sert de marge en cas de déformation. Lorsqu’un impact frappe le matériau du casque, celui-ci, qu’il soit en kevlar ou en résine, se déforme vers l’intérieur sous l’effet de la pression. Cela peut donc être extrêmement dangereux si les parades du casque sont trop proches du crâne du soldat. Du moins, cela dépend des matériaux utilisés. Mais s’il n’y a pas assez d’espace, la déformation s’enfonce directement dans le crâne. C’est un problème que les ingénieurs russes ont tenté de résoudre avec le casque Sfera, composé de trois plaques attachées à un système de suspension et d’absorption des chocs.
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Pour faciliter leur identification, chaque casque possède un marquage. Celui-ci est toujours inscrit à l’intérieur du casque. Il peut être inscrit à l’intérieur du casque :
Chacun de ces éléments permet une identification rapide et précise du casque et de ses caractéristiques. C’est notamment grâce à ces caractéristiques que l’on peut identifier un casque russe comme original ou non. Une copie n’utilisera jamais les mêmes termes que le fabricant original du casque : il suffit de savoir qui est le fabricant, avec lequel l’armée a un contrat, pour savoir si le casque que vous avez entre les mains (ou que vous envisagez d’acquérir) est un modèle authentique.
De nombreuses unités de l’armée russe utilisent d’autres casques que le 6B47 ratnik. Il en existe 3 aujourd’hui :
Les unités des forces spéciales russes ont besoin de casques spécifiques à leurs missions. Et celles-ci sont très diverses et variées ! En effet, certaines unités russes sont chargées de mener des actions antiterroristes éclair, d’autres sont chargées de la partie renseignement puis d’interroger les suspects… Et d’autres encore sont là pour faire parler la poudre lors des attaques de fortifications par des terroristes prêts à se battre jusqu’à la mort.
Les casques utilisés par les troupes régulières ne sont pas tout à fait optimaux pour les missions des forces spéciales. Plus légers, plus résistants, avec la possibilité de fixer des casques actifs et des lunettes de vision nocturne, les casques spec ops russes sont surtout utilisés pour les opérations des Spetsnaz en territoire ennemi. Parmi les modèles les plus modernes, vous trouverez le LSHZ 1+ et le Kiver RSP d’Armocom, tous deux très appréciés par les unités du fsb.
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Le casque à visière russe: créé pour mener des actions anti-terroristes violentes et dangereuses, il est très apprécié par les unités du MVD. Pour rappel, les unités du MVD s’occupent de la sécurité intérieure de la Russie. Le mot d’ordre est donc clair : détruire toute menace pour les Russes et leur sécurité. Les premiers modèles ont été créés à la fin des années 1980. On peut citer le très célèbre casque Maska-1, qui a été utilisé dans le non moins célèbre jeu vidéo Rainbow Six par le personnage de Tashanka. Il s’agit d’un énorme morceau de métal doté d’une protection faciale complète. Ces casques sont toujours utilisés (malheureusement pas le Maska), car jusqu’à preuve du contraire, ils protègent de manière fiable le visage de l’opérateur contre les éclats d’obus et les balles. Grâce à l’utilisation de matériaux très résistants (souvent du titane pour le dôme du casque et du plexiglas renforcé pour les visières), ils sont très populaires et presque toutes les forces spéciales les utilisent.
Découvrons maintenant quels casques sont utilisés par les forces spéciales russes !
Pour commencer, il est important de savoir que toutes les unités spéciales russes ne sont pas identiques. Certaines unités sont beaucoup moins financées que d’autres, certaines unités ont une nette préférence pour l’équipement traditionnel russe, tandis que d’autres préfèrent acheter du matériel à prix d’or aux États-Unis.
Il y a cependant un point commun : les casques que les spetsnaz utilisent sont presque tous de fabrication russe. Et les unités ont toujours le choix de l’équipement qu’elles utilisent ! Certaines unités spetsnaz du vdv utilisent le casque 6B28, d’autres le casque 6B47 ratnik, certaines unités du MVD comme l’Omon (division spetsnaz elle-même subdivisée par régions voire sous-régions) préféreront le casque Altyn ou sa version secondaire sans radio (le K6-3)… Il est impossible de dresser une liste complète des casques utilisés par les unités spetsnaz russes. Elle évolue au fil du temps et en fonction des missions assignées à ces unités.
Maintenant que vous êtes au fait du sujet, vous êtes en mesure de faire un choix. Que vous souhaitiez jouer à l’airsoft avec un équipement décent et vous exposer avec un style vraiment badass, ou faire du cosplay, c’est à vous de choisir :
Notre conseil : choisissez votre casque en fonction de votre style de jeu ou reconstruisez une unité spécifique. Si vous êtes plutôt du genre à enfoncer des portes ouvertes, un bon vieux Maska-1 Sch ou un casque Lynx (avec radio intégrée) vous conviendra parfaitement. Cependant, il est très peu probable que les douanes de votre pays vous permettent d’obtenir un gros casque Spetsnaz: pour qui, pour quoi, où ? Évitez les problèmes et préférez une réplique de haute qualité.
Casque | Utilisation | Caractéristiques |
---|---|---|
6B47 (Ratnik) | Armée russe (casque officiel en 2020) | Moderne, fixation pour lunettes de vision nocturne et accessoires |
6B27 | Infanterie | Version ancienne de la série 6B |
6B7-1M | Infanterie mécanisée | - |
6B28 | Parachutistes du VDV | - |
LSHZ 1+ et Kiver RSP | Spetsnaz (FSB) | Léger, résistant, fixation pour casque actif et lunettes de vision nocturne |
Maska-1 | Unités du MVD (actions anti-terroristes) | Protection faciale complète, matériaux résistants (titane et plexiglas renforcé) |
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