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Choisir le bon numéro de plomb pour les cartouches de chasse que vous tirez avec votre fusil de chasse à canon lisse est essentiel pour optimiser vos performances de chasse et garantir un tir efficace et respectueux du gibier.

Que signifient les numéros de plombs sur les cartouches de chasse ?

Les numéros de plombs indiquent la taille des billes de plomb contenues dans les cartouches. Plus le numéro est élevé, plus les billes sont petites. À l'inverse, plus le numéro est bas, plus les billes sont grosses. Par exemple, une cartouche de plomb numéro 4 contient des billes plus grosses qu'une cartouche de plomb numéro 8. Le poids indiqué sur une cartouche (24g, 28g, 30g…) correspond au poids de la grenaille.

La taille des plombs affecte plusieurs aspects de la chasse :

  • La portée du tir : Les plombs plus gros conservent mieux leur énergie et sont efficaces à plus longue distance.
  • La densité de la gerbe : Les plombs plus petits créent une gerbe plus dense, augmentant les chances de toucher le gibier.
  • Le type de gibier : Certains types de gibier nécessitent des plombs spécifiques pour une chasse efficace et éthique.

Quel numéro de plomb pour quel gibier ?

Première chose très importante : Toujours se référer aux arrêtés préfectoraux qui indiquent les plombs à utiliser selon le gibier et le territoire de chasse. Il se peut que pour un même gibier, vous ayez le droit de chasser avec du plomb de 4 dans une région mais que ça soit interdit avec ce même numéro de plomb dans une autre.

Mais nous pouvons donner quelques indications générales :

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  • Renard : 2 à 3
  • Faisan : 5 à 7
  • Lièvre : 3 à 6
  • Lapin : 6 à 8
  • Pigeon : 6 à 8
  • Perdreau : 7
  • Bécasse : 8 à 10
  • Bécassine : 8

Le plomb le plus polyvalent est le plomb 6 qui permet de tirer lièvre, faisans, lapins et pigeons. De façon générale, un fusil de chasse superposé fonctionne ainsi : le canon du bas tire le premier coup et le canon du haut le second. En pratique, on a tendance à tirer avec un choke large le premier coup (par exemple pour le gibier à plume, au moment de l'envol) et le second tir avec choke plus serré pour resserrer la gerbe et affiner le tir.

La chasse au grand gibier

L’usage de grenaille de plomb est strictement interdit pour la chasse au grand gibier tel que le sanglier ou le cerf. Celui-ci se tire uniquement à balle (Slug, Brenneke ou munitions métalliques). L’usage de la chevrotine pour la chasse du sanglier est autorisé dans certains départements Français depuis le 7 juin 2024. Les fusils de chasse Slug ont souvent un canon rayé pour le tir à balle.

Liste des départements autorisant le tir du sanglier à la chevrotine :

  • Ain (01)
  • Ardennes (08)
  • Aube (10)
  • Aude (11)
  • Calvados (14)
  • Charente (16)
  • Charente-Maritime (17)
  • Cher (18)
  • Corrèze (19)
  • Corse-du-Sud (2A)
  • Haute-Corse (2B)
  • Creuse (23)
  • Gard (30)
  • Haute-Garonne (31)
  • Gers (32)
  • Gironde (33)
  • Isère (38)
  • Landes (40)
  • Loir-et-Cher (41)
  • Loire-Atlantique (44)
  • Lot (46)
  • Lot-et-Garonne (47)
  • Maine-et-Loire (49)
  • Pyrénées-Atlantiques (64)
  • Hautes-Pyrénées (65)
  • Pyrénées-Orientales (66)

Chasse au gibier d’eau

L’emploi de projectiles en plomb est interdit à proximité des zones humides. Pour la chasse au gibier d’eau, utiliser des cartouches de chasse sans plomb (Acier, Cuivre, Bismuth). Si vous tirer de la bille d’acier, pour obtenir des performances équivalentes au plomb, prendre 2 numéros en dessous (si vous tirer du plomb n° 8, utiliser de l’acier n°6).

ATTENTION : le tir de certaines cartouches de chasse sans plomb nécessite que votre fusil de chasse soit éprouvé billes acier (poinçon Fleur de Lys sur le ou les canons).

Alternatives au plomb : Le Tungsten Super Shot

De nombreux chasseurs de gibiers d’eau sont encore et toujours réticents à passer aux munitions de substitution. Les billes de Tungsten Super Shot sont tout à fait révolutionnaires pour une simple et bonne raison : elles sont, à l’heure actuelle, les billes les plus denses utilisées dans les cartouches de chasse grand public.

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Le Tungsten Super Shot est un alliage entre de la poudre de tungsten et de fer. La fabrication des billes de TSS a recourt à des procédés spéciaux qui assurent aux billes une forme ronde parfaite sans bavure et absolument identique. Le TSS offre une densité de 18 g/cc (pour rappel, le plomb est à 11,3 g/cc) ce qui en fait le composant le plus dense, le plus lourd, jamais utilisé pour des cartouches de chasse. C’est cette caractéristique qui explique l’incroyable puissance du Tungsten Super Shot.

A titre d’exemple, une cartouche de 50 g de plomb #5 contient 297 billes - une cartouche de TSS de 50 g #9 contient quant à elle pas moins de 630 billes ! Pour obtenir le poids/densité d’une bille de plomb #5, il vous faudra opter pour du TSS #9. C’est par ailleurs ce point si particulier qui rend le rechargement des cartouches de TSS nettement plus complexes.

Réaliser des tirs nets et propres jusqu’à 70 mètres ou plus, c’est un défi qu’une infime poignée de cartouches peut accomplir. Avec le TSS, soyons concret, c’est désormais possible à chaque tir.

Le cout de revient d’une cartouche à base de Tungsten Super Shot avoisine les 4 ou 5€. La bille de TSS étant si dense, donc beaucoup plus petite qu’une bille de plomb, il faut inclure d’autres composants (appelés Fillers) afin de combler l’espace vide laisser dans la douille.

Recyclage des douilles vides

Que faire de ses douilles vides ou usagées ? La filière Ecologic lance un nouveau service pour faciliter leur recyclage tout en valorisant leur contenu métallique. Souvent revendues par les tireurs à des récupérateurs de métaux, les douilles monomatières sont désormais gérées de manière plus responsable et sécurisée.

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Les différents types de cartouches

En matière de cartouches de collection, beaucoup de collectionneurs débutants mélangent joyeusement différents qualificatifs.

Cartouches à blanc

Il s’agit d’une munition uniquement destinée à faire du bruit. La cartouche à blanc est donc libre à la détention. Certains intégristes jugeront que l’étui de la cartouche à blanc reste dans la catégorie d’origine de l’arme qui la tire.

Pour les cartouches à balle en bois, l’étui est en théorie un étui de cartouche standard, qui est donc réutilisable, mais dans beaucoup de cas, ces cartouches étaient fabriquées avec des étuis de récupération, qu’il serait dangereux de réutiliser pour recharger une cartouche à balle à pleine charge.

Les étuis des cartouches à blanc à collet gaufré, dont la partie avant s’ouvre sous l’effet du tir, sont souvent réalisés dans un métal peu résistant, ce qui fait que l’étui n’est pas réutilisable pour un autre usage.

Quant aux cartouches en matière plastique, une fois tiré, leur étui n’est plus qu’un « résidu de tir » de piètre apparence, juste bon pour la poubelle.

Cartouches « Neutralisées »

La règlementation actuelle a fort heureusement apporté une définition claire de la neutralisation des cartouches, qui pour être considérées comme telles doivent avoir leur étui percé d’un trou de 2mm et avoir leur amorce percutée. Les projectiles montés sur la cartouche restent par contre classés en catégorie A s’ils sont perforants, incendiaires ou explosifs.

Cartouches « inertes »

Il s’agit de cartouches, qui dès leur sortie d’usine étaient dépourvues de charge ainsi que d’amorçage et dont le projectile est totalement inerte. Ces cartouches sont principalement destinées à montrer le fonctionnement des armes, sans faire courir de risques aux élèves en instruction. Elles portent généralement des signes distinctifs évitant toute confusion avec des munitions actives (cannelure, rainures, plaquages divers).

Certaines cartouches inertes sont destinées à contrôler le bon fonctionnement des armes au sortir d’une réparation : elles présentent le même profil et le même poids qu’une cartouche réelle afin de tester les fonctions de chambrage, d’extraction et d’éjection mais leur aspect permet de les identifier clairement comme des cartouches inertes : on parle alors de cartouches « inertes lestées » ou de « cartouches-outils ».

Beaucoup de rechargeurs se fabriquent des cartouches inertes, qui leur permettent de vérifier les réglages de leurs matrices de rechargement. Certains collectionneurs reconstituent des cartouches inertes pour vérifier le chambrage de leurs armes.

Elément de munition

Partie essentielle d’une munition telle que projectile, amorce, douille, douille amorcée, douille chargée, douille amorcée et chargée.

Munition à projectile expansif

Munition dont le projectile est spécialement façonné, de quelque façon que ce soit, pour foisonner, s’épandre ou champignonner à l’impact.

Tableau récapitulatif des composants pour le rechargement des cartouches

Composant Calibre Référence
Douilles vides amorcées Cal. 12 Réf.
Douilles vides amorcées Cal. 16 Réf.
Douilles vides amorcées Cal. 18 Réf.
Douilles vides amorcées Cal. 20 Réf.
Bourres jupes en plastique Cal. 12 Réf.
Bourres jupes en plastique Cal. 16 Réf.
Bourres grasses en liège Cal. 12 Réf.
Bourres grasses en liège Cal. 16 Réf.
Bourres jupes en plastique Cal. 20 Réf.
Bourres grasses en liège Cal. 20 Réf.
Bourres grasses en fibre Cal. 12 Réf.
Bourres jupes en plastique Cal. Réf.
Bourres grasses en feutre rose Cal. Réf.
Bourres grasses en liège Cal. Réf.
Obturateurs en plastique Cal. Réf.
Fermetures en liège Cal. Réf.
Fermetures en liège Cal. Réf.
Fermetures en liège Cal. Réf.
Bourres en liège Cal. Réf.

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