Envie de participer ?
Bandeau

Les carabines populaires des années 70, comme la gamme Gevarm, filiale de Gévelot, n’ont pas survécu aux décrets des années 93 à 98. Ayant déjà abordé le sujet, creusons l’affaire sur ces armes, à l'instar des Unique et RAF.

Histoire et conception des carabines Gevarm

Les Gevarm, produites de 1960 à 1995, ont employé pour leurs semi-automatiques de la série A1-A2-A3, puis les trois modèles E, un système particulier de tir, verrou ouvert déjà fort connu sur nombre de pistolets mitrailleurs. Il s’agissait d’un mécanisme simplifié, sans percuteur ni extracteur, malheureusement trop facile à transformer en « full auto ».

C’est la culasse mobile, terminée par une longue barre faisant saillie, et marquant de manière caractéristique les étuis d’un long trait qui faisait office de percuteur.

Il est important de noter que le choix des munitions est primordial dans ce type d’armes qui va mieux « digérer » que d’autres certaines puissances.

Les différents modèles de Gevarm

La gamme Gevarm a ceci d’intéressant qu’elle a employé pour ses semi-automatiques un système particulier de tir, verrou ouvert. Les modèles se différenciaient de la manière suivante :

Lire aussi: Améliorations de la Carabine de Combat dans Fallout 4

  • Le A1 ne se faisait qu’en 22 short.
  • Le A2 en Short et Long.
  • Le A3 seulement en 22 LR.

Les modèles E proposèrent un 20 coups célèbre, théoriquement non interchangeable avec les A…mais pas par un bon bricoleur !

Bien évidemment, il fut vite question de passer à des chargeurs « banane » de plus grande capacité, et même de tambours 50 coups, technologie qui ne fut jamais grand public, mais émigra sans toute en Italie via les modèles Bingham PPS50, et Pietta 22.

Évolution et législation

C’est ce qui explique le retour avec les modèles A4-A7 de la percussion classique, et de la culasse non calée que l’on rencontre le plus souvent dans notre pays où précisons-le bien, il s’agit d’une arme de catégorie B donc soumise à autorisation, licence FFT et tout le toutim.

Il s’agit d’une arme à canon lourd 6 rayures, crosse élégante, et très typée « tir » car disposant dans sa poignée pistolet d’une petite cavité recelant 5 inserts de guidon interchangeables associés à une hausse compétition réglable dans tous les sens.

Législation et paradoxes

C’est la loi de 1995 qui, pour se mettre en concordance avec ce qui se passait ailleurs en Europe, durcit la législation pour toutes ces petites carabines qui étaient alors en vente libre.

Lire aussi: Tout savoir sur le Tir à la Carabine

Limitées à 2 coups plus un, le chargeur devant être inamovible, elles étaient vraiment tout à coup à côté de la plaque, même si, à l’évidence elles n’étaient pas vraiment l’outil rêvé pour commettre un hold-up.

Plus pragmatiques que l’administration, les malfrats se tournèrent alors vers les pays de l’Est, offrant un boulevard à la star actuelle de nos banlieues, vous l’avez deviné, la Kalachnikov et ses clones.

Chargeurs et compatibilité

Le A1 ne se faisait qu’en 22 short, le A2 en Short et Long, le A3 seulement en 22 LR, et les A5-A6 étant des A3 spécialement pour l’export, notamment nord-américain où ces petites carabines valent maintenant des fortunes en collection, du fait de la « culbute » faite sur des armes souvent inutilisables car découvertes pour six sous en occasion, lors de déménagements, mais sans chargeurs qui peuvent s’égarer facilement.

Les modèles E, grande innovation par rapport aux A1 (5 coups, mais 10-15 sur commande) où était jouable à la demande (rail de lunette, filetage de modérateur), ou A2-A3 (8 coups en 22 LR, voire 10 à 15 en 22 Short), proposèrent un 20 coups célèbre (ci-contre à g.) , théoriquement non interchangeable avec les A…mais pas par un bon bricoleur ! Bien évidemment, il fut vite question de passer à des chargeurs « banane » de plus grande capacité, et même de tambours 50 coups, technologie qui ne fut jamais grand public, mais émigra sans toute en Italie via les modèles Bingham PPS50, et Pietta 22.

Arme de catégorie B, soumise à autorisation, pièce d'identité en cours de validité, licence de tir sportif en cours de validité et l'original de l'autorisation préfectorale de catégorie B obligatoire.

Lire aussi: Carabine à Plomb et Rats : Tout Savoir

En tant que courtier, nous nous occupons de tous les contrôles administratifs liées à l'achat-vente d'armes. Le vendeur professionnel s'occupera de la déclaration en préfecture ou auprès du SIA (Système d'Information sur les Armes). Dans le cas d'une déclaration en préfecture, vous recevrez directement les récépissés à votre domicile.Vous n'avez aucune démarche administrative à faire.

tags: #carabine #automatique #gevarm #22lr #chargeur #avis

Post popolari: