ANSCHÜTZ est une entreprise familiale allemande, fabricant de carabines, installée à Ulm depuis 1856. En six générations, la société a su maintenir un haut niveau de qualité. Elle est aujourd’hui mondialement connue.
Si la marque est devenue célèbre pour ses résultats sportifs en tir, la maison ANSCHÜTZ a bâti sa réputation prestigieuse avec ses gammes d’armes de chasse. Chasseurs, tireurs, champions de tir sportif, sont des utilisateurs convaincus de la qualité, de la précision et de la fiabilité de ces carabines.
L’ANSCHÜTZ 1771 respecte cette tradition armurière. Encore aujourd’hui, la 1771 reste un chef-d’œuvre de haute technologie, notamment par son mouvement de culasse fabuleusement doux, rapide et qui fonctionne de manière fiable en toutes circonstances.
Esthétiquement, la crosse est fabriquée à partir de bois de noyers anciens, durs et résistants à la déformation, et aux veinages uniques : il n’y a pas deux crosses identiques. Elle est raffinée visuellement, mais aussi confortable grâce à son « dos de cochon », sa joue allemande, et son quadrillage antidérapant. La plaque de couche en caoutchouc absorbe également le recul, et maintient le fusil en toute sécurité à l’épaule. C’est un bel objet que l’on apprécie de toucher, posséder, et regarder.
En la testant, nous avons eu un coup de cœur pour cette superbe carabine à répétition à crosse allemande. Très compacte et avec une prise en main excellente, elle nous a parue idéale pour tirer les prédateurs à l’affût en calibre 222.Rem. Son canon demi-lourd est disponible en 51 cm ou 58,6 cm, qui plus est avec filetage pour y visser un éventuel modérateur de son. Le verrouillage s’effectue rapidement à 60° et très facilement.
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La tête de culasse est à six tenons, en deux rangées de trois. Le boîtier est en acier haute résistance, percé et taraudé pour permettre la fixation d’un montage d’optique. Gage de protection absolu en cas de surpression, le mécanisme comporte des trous d’évents qui, en cas de défaillance de la cartouche, dirigent le gaz en toute sécurité vers le côté. De plus, le bouton de sécurité coulissant à droite de la culasse bloque la gâchette (et non la queue de détente) en position sûre. Un vrai travail d’armurier haut de gamme !
Cette jolie carabine nous a été proposée par le distributeur Ruag-Ammotec avec une lunette Geco Gold d’affût 2,5-15×56i (1186 €) + un montage (100 €). Elle est très performante pour l’affût, notamment grâce à son point lumineux visible au lever du jour et à la tombée de la nuit, mais à notre avis trop lourde pour les longues approches d’été. La carabine étant déjà d’un poids de 3,5 kg, l’optique et son montage la portent à 4,5 kg.
Le prix sans optique est de 1975 € en canon de 58,6 cm et 2059 € en 51 cm.
Florian BARTHÉLÉMY est un armurier incontournable de Sologne. Il propose un stock d’armes neuves et d’occasion impressionnant et au juste prix. Formé à l’école d’armurerie de Saint-Étienne, il a intégré la prestigieuse armurerie liégeoise Lebeau-Courally, puis a rejoint la réputée HARTMANN & WEISS à Hambourg, en Allemagne.
Selon Florian BARTHÉLÉMY : La marque ANSCHÜTZ est connue par tous les armuriers comme une référence pour ses qualités de fabrication et de précision. Ce sont des armes haut de gamme. Je préfère les carabines de chasse ANSCHÜTZ 1771 ou 1782, à celles de tir sportif en 22 LR, les ANSCHÜTZ 1761.
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FB : Sans hésiter, le 222.Rem, que j’utilise aussi bien pour l’affût et l’approche du renard et du chevreuil. C’est un calibre qui ne fait pas de bruit et qui peut être utilisé sans modérateur de son. De plus, il ne recule pas, et sa rasance permet de tirer loin sans aucune correction si l’arme est réglée à la DRO. Enfin, c’est un calibre classique très répandu.
FB : Il est presque deux fois plus puissant que le 222. REMINGTON. C’est intéressant pour celui qui tire le chevreuil au-delà de 100 m, ou qui rencontre de temps en temps des sangliers. Le tir au coffre de la bête noire n’est pas possible avec le 222. REMINGTON, alors qu’il l’est avec un 243. WINCHESTER.
Tout d’abord législatif, les carabines à verrou en 22Lr étant en catégorie C, elles sont parmi les premières que les primo accédant peuvent posséder. Le second argument pour ce phénomène est le prix de cette catégorie d’arme. Les carabines 22Lr de très bonne qualité se trouvent être de 3 à 10 fois moins chères que celles en calibre supérieur. Bien sur les prix évoluent beaucoup d’un modèle à l’autre mais le tarif standard d’une bonne carabine 22Lr se situe entre 500 et 1500 euros la ou les carabines de TLD de plus gros calibre vont de 1500 à 15000 euros. Enfin, l’argument ultime : le tir de précision à la 22Lr est une source inépuisable d’apprentissages passionnants.
Un constructeur comme Ruger profite de ces plateformes existantes en gros calibre pour les décliner en 22Lr. Le meilleur exemple est la Ruger Précision Rimfire avec sa crosse et châssis en polymère et aluminium qui découlent directement des Ruger Precision Rifle (en 308win et 6.5 Creedmoor) et Ruger Precision Magnum (en 300 Win Mag et 338 Lapua Magnum).
De plus en plus d’accessoiristes proposent des châssis pour pouvoir transformer une bonne carabine 22Lr en plateforme de tir de précision ultime. Le plus connus est Modular Driven Technologies ou MDT qui propose des châssis modernes comme le Oryx qui est compatible avec bon nombre de carabine 22Lr. Les fabricants d’arme ont bien compris l’intérêt de ces châssis accessoires et de plus en plus de projets communs entre fabricants et accessoiristes voient le jour. Un bon exemple de ce type de création est la Savage B22 Precision qui est directement montée dans un châssis MDT.
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Les canons en 22Lr font parti de ceux qui s’usent le moins du fait de la faible vélocité du calibre et de la tendreté de la balle. Dire qu’un canon de 22Lr peut résister à plusieurs dizaines de milliers de coups n’est pas abusif.
Les carabines 22Lr ont toujours eu la particularité d’être coiffé de système de fixation de lunette spécifique (ex : rail Weaver de 11mm) ou propriétaire (ex : rail Tikka). Malheureusement, cela est encore grandement le cas sur les production actuelles même celles fabriqués dans le but de faire du tir longue distance à la 22r comme sur les Sako Quad Range. Ces systèmes non standardisés peuvent poser de grosses difficultés pour trouver des montages de lunette fiables (monobloc ou colliers). Cette difficulté peut tourner au cauchemar quand le tireur souhaite en plus ajouter de la pente à son montage (pour récupérer l’élévation de la lunette perdue lors du zérotage).
Les culasses des carabines 22Lr ne sont pas connues pour être les plus fluides. Ce point ne doit pas être le plus important de votre liste au risque d’être systématiquement déçu. Certaines culasses comme celle de la Ruger Precision Rimfire prévoit une butée qu’il est possible d’enlever afin d’allonger leur course.
La grande majorité des chargeurs 22Lr ont une capacité de 5 ou 10 coups. De plus en plus de marque (Ruger, Savage) utilisent des chargeurs rotatifs permettant de « ranger » les 10 munitions en rond afin de réduire l’encombrement. Pour le tir de précision, il est indispensable de pouvoir faire supporter le poids de l’arme pour cibler correctement. Un sac de tir pourrait être la solution mais l’utilisation d’un bipied est plus communément admise. Malheureusement, comme dit plus tôt, les fabricants n’ont pas encore pris complètement le pli et beaucoup proposent encore des grenadières en guise de fixation. Or, les grenadières imposent l’utilisation de bipied de type « Harris » qui ne sont clairement pas les plus efficaces pour gommer les éventuels défauts du sol en assurant un maintien optimal.
Heureusement, cet aspect commence à évoluer avec, encore une fois, les modèles les plus modernes comme la Ruger Precision Rimfire, la Savage B22 Precision ou l’Anschutz APR lesquelles proposent des fixations Mlock. Ce point ne devrait pas être négligé car les règlements des concours de tir en 22Lr n’imposent aucune contrainte en terme de bipied (ce qui n’est pas le cas pour les plus gros calibres).
La taille des canons est majoritairement de 51 cm avec des pas de rayures de 16 pouces à droite. Certains carabines se distinguent par des canons plus courts comme la Ruger Precision Rimfire (46cm) ou d’autres par des chambres match (CZ 457 LRP) promettant un précision encore plus grande. Les profils de canon sont de plus en plus lourds comme sur la Sako Quad Range pour assurer une résistance encore plus grande et une chauffe maitrisée. Cette dernière propose même de changer son canon aux profit d’un en 17 HMR ou en 22 WMR en dévissant seulement deux vis.
Les canons 22Lr peuvent être filetés aux standards 1/2x20 ou 1/2x28 afin de fixer un modérateur de son.
Le monde du 22Lr a longtemps été considéré comme une simple étape avant d’accéder aux gros calibres. Mais par ces temps ou les tireurs sportifs doivent faire attention aux couts de leur passion, le tir de précision en 22Lr prend tout son intérêt. D’autant plus que « économique » n’est pas synonyme de « moins qualitatif ».
Anschutz est une des marques (sinon LA marque) la plus renommée dans le monde du tir.
Qu’appelle-t-on en général : « l’action » d’une carabine ? Est-ce l’ensemble canon + boitier + culasse + détente ? Et aussi que désignent exactement les dénominations System (ou Action) Match 54, System (ou Action) Match 64 que l’on trouve dans les catalogues Anschutz et qui englobent souvent des carabines de type (et même de calibre) différents ?
Ainsi, on trouve des carabines mono-coup avec dioptre et d’autres à répétition avec système de visée classique qui toutes deux sont équipées du Systeme 54 (ou 64 d’ailleurs).
La réponse qui vient souvent tient au type de percussion : percuteur lancé (64) ou masse percutante (54) ce qui ne m'éclaire pas beaucoup. Mais dans ce cas, seuls la culasse et le boitier sont concernés me semble-t-il ?
Sans compter que les « Systèmes » ont évolué au cours des années. Une culasse de Match 54 de 1960 et différente, même dans son apparence, d’une culasse de Match 54 de 2014.
Il est dit que les boîtiers 54 son meilleur que les 64, je ne saurais te dire pourquoi, pour le modèle de carabine c'est selon ce que tu en attends et de ton budget.
Les boîtiers de type 54 sont au dessus de ce ceux pourvus de type 64 pour la bonne raison que le premier permet un réglage beaucoup plus fin mais aussi ample, notamment au niveau du poids de la détente que ce dernier. Les plages d'utilisations ne sont pas les même aussi. En effet une détente de 54 réglée au plus dur est plus légère qu'une 64 réglée au plus léger si je ne m'abuse. Anschütz à conçu celle-ci dans un esprit low-coast (péjoratif) afin que la marque soit plus accessible à tous (loisir et chasse dans les pays autorisés). Il existe cependant quelques exceptions.
L'action 64 a une culasse avec une masse percutante par rapport à l'action 54 qui a un percuteur lancé.
Pour la 64 : Armement à la fermeture du verrou de culasse ; Poids de départ supérieur ( environ 200 g au mini pour les match) ; plus de vibration au départ du coup.
Pour la 54 : Armement à l'ouverture du verrou de culasse ; Poids de départ minimum inférieur à 100 g (pour les match) ; Moins de vibration et de délai au départ du coup.
Pour du loisir la 64 va très bien, la 54 c'est juste un plus pour soi. Pour de la compétition la 64 est bien pour le début mais sera un frein quand le niveau augmente. Après la 54 s'impose.
Concernant leur gamme actuelle en neuf et en gros:
Ensuite on change de monde d'un point de vue tarif avec l'action 54
Après on rentre dans la stratosphère des trucs de série de compète max luxe de la mort...... là je décroche.
La gamme actuelle Anschutz est composé ainsi :
En fond de stock en neuf, il y a :
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