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La scène musicale française est riche en talents uniques, et parmi eux, Alice et Moi se distingue avec leur dernier clip, "Carabine". Cette œuvre transcende les frontières de la pop et promet une expérience musicale rafraîchissante et inoubliable.

Alice et Moi : Une artiste aux multiples facettes

Alice et Moi, c'est Alice Vande Voorde, une artiste complète née le 1er avril 1994 en Belgique. Elle fait ses premiers pas dans la musique à l'adolescence, dévoilant ainsi une passion précoce pour la création artistique.

D'abord présente sur les réseaux sociaux, elle se fait rapidement remarquer par la singularité de son style et son authenticité. Au-delà de son talent vocal, Alice est une musicienne accomplie, maniant aussi bien la guitare que les claviers.

Son approche artistique dévoile une sensibilité à fleur de peau, traduite dans ses paroles poétiques et sa musique aux sonorités électro-pop.

"Carabine" : Un hymne à la liberté

Le clip "Carabine" est bien plus qu'une simple vidéo musicale. Il est une déclaration visuelle de la quête de liberté. Réalisé avec une esthétique minimaliste, le clip se concentre sur l'essentiel, mettant en avant Alice et son interprétation captivante.

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Le décor épuré permet à la musique de prendre le devant de la scène, renforçant ainsi l'impact émotionnel de la chanson. La musique elle-même est un mélange harmonieux de sonorités électro-pop, avec des rythmes entraînants et des arrangements subtils.

Les paroles, empreintes de poésie, ajoutent une dimension narrative qui captive l'auditeur. "Carabine" est un hymne à la liberté, une invitation à briser les chaînes de la conformité et à célébrer l'authenticité.

Alice et Moi ne se contente pas de suivre les tendances, elle crée les siennes. Son univers musical est un kaléidoscope d'influences, allant de la pop indépendante à l'électro. Cette polyvalence artistique se reflète dans chacune de ses compositions, créant ainsi un son résolument moderne et frais.

Sur les réseaux sociaux, Alice partage plus que sa musique. Son compte Instagram, suivi par des milliers de fans, est une fenêtre ouverte sur son monde artistique. Entre moments en studio, clips de sa vie quotidienne, et teasers musicaux, elle entretient une relation authentique avec son public.

"Carabine" n'est pas simplement une chanson, c'est une expérience artistique complète. Alice et Moi démontre avec cette œuvre une créativité sans bornes, une sincérité qui résonne, et une musicalité qui captive. Si vous recherchez une escapade musicale qui transcende les conventions, laissez-vous porter par "Carabine".

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Réflexions sur "La Conversation Amoureuse" d'Alice Ferney

Alice Ferney décrit avec beaucoup de vérité, subtilité et détails les sentiments que peuvent ressentir beaucoup de personnes de sexe féminin lors d'une nouvelle rencontre de type amoureuse, mais aussi lors des relations de long terme. Bien que peu d'événements se déroulent dans cet ouvrage de plusieurs centaines de pages, je ne me suis pas lassé et j'ai trouvé le rythme très bon.

Au fond, je l'ai apprécié car je l'ai lu jusqu'au bout, sans m'ennuyer. Je l'ai apprécié car la plume est virevoltante et précise comme l'épée de D'Artagnan. Mais j'ai eu le sentiment désagréable de lire l'éloge de l'amour mesquin et bourgeois. Une jubilation envers les amours ordinaires, vraiment très ordinaires. Cette histoire, malgré la finesse d'analyse, me paraît terriblement peu romanesque, au fond.

indéniablement, si j'en crois d'autres témoignages. Sans le style, dans la collection Harlequin mais dans la collection La Pléiade : jamais j'en suis sûr. Pourquoi ? parce que le style est suranné et parce que la démonstration de notre quête existentielle, cherchant à se prouver que nous nous ne sommes pas vide, est incomplète.

Il y a quelque chose qui m'a laissé sur ma faim dans ce roman, c'est qu'il ne "décolle" jamais. La plume de l'auteur est de qualité, trop, peut-être. Si je devais me lancer dans un portrait projectif de l'auteur, j'imaginerais une femme, soucieuse d'être la première de sa classe, sachant qu'elle écrit bien mais voulant trop en faire.

Et, paradoxalement, c'est tellement bien écrit que c'est mal écrit. Comme dans la chanson de Jacques Brel : "Chez ces gens-là, on aimerait avoir l'air. Mais on n'a pas l'air du tout". L'écriture souffre de pléthore, de too much. Dans ce roman, Alice Ferney se regarde écrire, Alice nous emmène aux Pays des artefacts, au Pays du Madame rêve d'Alain Baschung.

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Jusqu'au choix des noms et leur répétition épuisante : et Gilles André par ci, Pauline Arnoult par là, et encore Gilles André, et encore Pauline André. Au bout d'un moment, ça va, on a fait connaissance, Gilles ou Pauline suffisent. Comme cela manque de naturel ! et encore Guillaume Perdereau et Marie Def. Comme c'est bizarre ; puis Mélusine, Pénélope, Eve, Blanche.

En soi, je ne critique pas les prénoms, pardon les Eve, les Mélusine et les Pénélopes ; mais cet agrégat sonne faux, au point que je suis étonné que Max n'aie pas été nommé Maximilien ! Alors au final, je tombe dans mon propre piège, peut-être parce qu'à plein de moments, il s'adresse à moi, me montrant à quel point, moi aussi, je peux être pathétique.

Or pourtant je rejette cette image caricaturale des hommes "machos" qui regardent la boxe pendant que leurs femmes, terriblement navrantes et stupides, jacassent et se jalousent. Je rejette l'idée qu'un Marc aussi aimant puisse être trompé par une blondasse à la gueule "statuaire", chavirée par sa libido transgressive ; je rejette l'idée qu'une "voix d'alcôve" (jolie trouvaille) puisse avoir un quelconque rapport avec l'amour.

Des femmes, des hommes. Une femme, un homme. Des femmes, des hommes. Pauline est jeune, désirable. Gilles est plus âgé, séducteur. Un amour pourra-t-il jamais se jouer à égalité de chances ? Comme dans « Belle du seigneur » d’Albert Cohen, ce ne sera pas le cas ici. Comme dans « Belle du seigneur » l’homme est manipulateur, la femme manipulée.

La comparaison s’arrêtera là car « La conversation amoureuse » est une oeuvre féminine et il y a dans cette oeuvre plus de « chair de l’amour », plus de tendresse, plus de ce qui fonde les rapports amoureux. « L’approche » de Pauline par Gilles est remarquablement traité par Alice Ferney et je reste confondu par le volume de lignes, de pages qu’elle a pu produire sur le fait.

D’où vient que pourtant la lecture de cette conversation amoureuse nous paraisse longue ? Car c’est le cas. Comme la sensation d’être enfermé dans un cadre trop étroit. L’amour est plus que jamais un moteur essentiel de nos vies sociales. Et tout moteur peut avoir des ratés.

Je suis tout à fait d'accord avec Darius lorsqu'elle écrit que ce livre traite d'un sujet rabâché à l'infini, à grand renfort de clichés. Au long des 470 pages de ce roman, je n'avais pas réussi à croire ne serait-ce qu'une seconde à ce personnage de jolie femme un peu superficielle et écervelée... Et j'avais été littéralement sidérée de découvrir sous la plume d'une femme d'aujourd'hui une vision aussi rétrograde de la féminité (version jolie potiche un peu fleur bleue, si vous voyez ce que je veux dire...).

Abstraction faite de certains éléments de décor et de la délicatesse de l'écriture d'Alice Ferney, je me serais crue face à un de ces romans sentimentaux à deux sous des années 40 dont j'avais retrouvé quelques exemplaires dans la bibliothèque de mes grands-parents: invraisemblables et terriblement "datés". Il est vrai que cette "conversation amoureuse" est très joliment écrite, mais je ne peux que regretter qu'Alice Ferney n'aie pas mis la finesse de son style au service d'un propos plus consistant.

Ce qui m'a beaucoup plu dans ce livre, c'est la description de l'ambivalence du bonheur de l'amour dans un adultère et du sentiment de culpabilité à cause de cet adultère. Ce balancement de l'un à l'autre. Vouloir ne pas y être entré, mais ne pas vouloir en sortir. c'est un bien beau livre que nous offre Alice Ferney: merveilleusement écrit, tout en sensibilité, en délicatesse , en finesse... les sentiments sont subtilement analysés, les personnages sensibles et tellement vrais. Ce roman sur l'amour est une vraie réussite et je le recommande aux lecteurs curieux de découvrir Alice Ferney.

De plus, le livre est bourré de clichés : les hommes se réunissent pour visionner un match de boxe en mettant à profit les pauses pour discuter de sexe, de leurs conquêtes, de leurs fantasmes et autres friponneries. Les femmes, de leur côté, papotent de leur vie conjugale, de leur mari, de leurs enfants, de ceux qu’elles ont déjà ou de ceux qu'elles voudraient avoir ou peut-être bien de chiffons, bref, rien de bien folichon. Pendant ce temps-là, l'un des hommes, sur le point de divorcer, a un rendez-vous galant avec la femme d’un autre. Au club, chacun s’étonne de leur absence, mais personne ne fait le lien entre eux

Cette conversation amoureuse a lieu entre un dragueur cinquantenaire, amoureux de la jeunesse et sûr de son pouvoir et une jeune femme dans la vingtaine, mariée à un homme plus réservé et plus discret, et qui se sent flattée d’avoir été la cible du dragueur.

Les 3 étoiles sont pour le style dont je vous livre un extrait : « Un couple de futurs amants marchait, au milieu de la chaussée, dans une rue piétonne, un peu avant l’heure du dîner. (..) La femme portait une robe légère et peu décolletée, dont l’encolure disparaissait sous la mousseline de l'écharpe jaune autour de son cou. Sa silhouette et sa démarche indiquaient, avant que ne le fît son visage, qu'elle était une jeune femme ; et autre chose en elle, une aisance, une fluidité, révélait qu'elle n’était plus une jeune fille. Elle avait perdu la gaucherie, cet effarouchement intérieur qui désigne et protège, comme un sceau, la virginité. Celui qui l'accompagnait était passé déjà par cet âge incandescent et parvenait à ce moment de la vie où c’est d’abord la jeunesse que l’on remarque, pour vraiment l'admirer, chez ceux qui sont venus sur terre après vous. Lui-même portait quarante-neuf ans, des cheveux encore blonds et drus, mais des traits qui commençaient à fondre. Il n’était pas beau et ne cherchait pas à le paraître. Ce fait n’était pas un détail : il témoignait combien cet homme avait confiance en lui. Il était vêtu sans attention particulière, d'un costume clair, d'une chemise blanche boutonnée jusque sous le nœud d'une cravate dépourvue de fantaisie. L'ensemble était froissé, il avait dû transpirer (..) On pouvait ainsi deviner qu'il n’était pas retourné chez lui se changer avant ce rendez-vous, contrairement à sa compagne qui avait dû s’apprêter assez longuement. »

Quoi de plus classique ? La femme est jeune, l’homme est déjà mûr. La femme a pris du temps pour s’apprêter, l’homme vient en vêtements froissés, depuis le bureau, déjà transpirant. Je trouve qu’il y a quelque chose de terriblement machiste et horriblement antiféministe dans cette description. Tout le reste du livre sera consacré à l'incommensurable différence de ce qu'ils vivent derrière l'apparent unisson de leur sentiment.

Mille fois, elle lui demandera de le revoir après leur première étreinte, et mille fois il lui répétera « bientôt » sans vouloir s'engager plus avant. Pour ne pas la faire souffrir comme les autres, dira-t-il. Mais surtout, il ne voulait pas être empêtré encore plus : il y avait déjà sa femme qui lui était revenue, puis une autre qu'il n’arrivait pas vraiment à quitter..

Vous aimez la littérature "parce que c'est bien écrit" et vous aimez l'amour? alors vous serez bien servi... Somptueuse histoire d'amour que ce roman d'Alice Ferney. Psychologie fine. Polyvalence amoureuse.

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