La carabine Diana est bien plus qu'une simple arme à air comprimé; elle représente un souvenir d'enfance pour beaucoup, un premier amour dans le monde du tir. Sur les forums dédiés aux armes, il n'est pas rare de croiser des passionnés évoquant avec nostalgie leurs premières expériences avec une Diana, souvent une Diana 35.
La caractéristique des Diana, et d’autres armes à air de cette période, était le joint en cuir. Pour éviter qu’il ne se dessèche avec le temps et la perte de compression qui en découle, il suffit d’introduire deux gouttes d’huile de machine à coudre, c.à.d. de vaseline, dans le mécanisme par le petit trou de sortie de l’air et laisser l’arme verticale quelques jours. L’huile va imbiber le joint et lui redonner de la souplesse et donc de l’étanchéité.
Certains modèles Diana sont devenus de véritables objets de collection. Par exemple, une Diana mod. 25d, datant d'une cinquantaine d'années, évoque des souvenirs précieux pour ceux qui l'ont possédée. Réglable en hausse et dérive, elle représentait un investissement important à l'époque.
Pour Alain : les trous sur le dessus de la carabine sont les logements de la vis anti-recul* qui se trouve dans l’anneau de montage de lunette. Ce montage par griffes serrées par une vis transversale pourrait avancer au fur et à mesure des tirs. La vis traversante se loge dans le trou et empêche ainsi tout déplacement.
Il est intéressant de noter que la Diana n'était pas la seule carabine à air comprimé populaire de son époque. Certains se souviennent de concurrents, sans toutefois les nommer précisément.
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Dans la famille Diana, on retrouve les numéros 2, 5 et 6. Le numéro 6, en particulier, est apprécié pour sa crosse ergonomique et son système de piston vers l'avant et vers l'arrière qui annule quasiment le recul. C’est du Diana de la belle époque et donc qualité de fabrication irréprochable.
Néanmoins j’ai un petit coup de coeur pour son prédécesseur, le n°5, avec son canon conique, bien plus fin et élégant ! Et sa crosse bois, moins travaillée mais plus noble. Il n’as pas le piston bi-direction et donc plus sec au tir…
Le Diana 6, un modèle datant de 1976, fonctionne avec un ressort. Selon le manuel, sa vitesse initiale est d’environ 125 m/s, ce qui équivaut à environ 3,9 joules avec un plomb de 0,5 g. L'idée est d'annuler (en théorie) le recul avec deux pistons qui bougent en sens inverse.
La Diana I Junior est également un modèle qui suscite l'intérêt, avec des passionnés cherchant à restaurer la Diana de leur enfance.
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