Depuis juin 2024, une série de vols d'armes à feu dans des armureries dans tout l'Est de la France donne du fil à retordre aux enquêteurs.
Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin, l’Armurerie de l’Est, commerce distribuant armes et munitions pour la chasse et le tir sportif et situé à Bruley, près de Toul, en Meurthe-et-Moselle, a été victime d’un audacieux cambriolage.
Un cambriolage a eu lieu à l’Armurerie de l’Est à Bruley, en Meurthe-et-Moselle, dans le Grand Est, ce lundi 24 juin, et un arsenal important y a été dérobé, selon nos informations.
Dans la nuit de dimanche à lundi, trois individus se sont introduits dans une armurerie dans la nuit de dimanche à lundi à Bruley, commune située à une poignée de kilomètres de Toul (Meurthe-et-Moselle).
Vers 3h du matin, trois individus cagoulés et gantés ont forcé le rideau métallique, puis la porte d’entrée en utilisant un vérin hydraulique.
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Selon une source policière, « Aucun engagement d’intervention n’a été fait par la société de télésurveillance qui a validé les déclenchements en ‘erreur manipulation' ».
Équipés de sacs et de lampes torches, ils se sont dirigés au sous-sol dans une salle d’exposition et ont forcé la grille d’entrée. Ils ont ouvert une vitrine où se trouvaient les armes de poing et décroché les armes d’épaule des murs.
Au total, 58 armes ont été volées (22LR, 9mm, 357 Magnum, 38, 223 Remington…), dont un fusil d’assaut AR15 et un fusil à pompe, précise une source policière.
Les auteurs en fuite, déposés en voiture, ont été filmés par les caméras de vidéo-surveillance du commerce.
Pas moins de 58 armes de poing (pistolets et revolvers en calibre 22 LR, 9 mm Para, 38 SP ou 357 magnum) et d’épaule (dont au moins un fusil à pompe calibre 12 et un fusil d’assaut type AR-15 en calibre 223 Remington) ont été extraites de leur vitrines ou de leurs râteliers de présentation et ont été emportées par les cambrioleurs qui se sont ensuite évaporés dans la nature.
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Les faits ont été découverts et signalés aux forces de l’ordre ce mardi, en raison de la fermeture hebdo du commerce le lundi.
Le parquet de Toul a bien évidemment ouvert une enquête sur ces faits de vol aggravé en réunion et les investigations ont été confiées aux militaires de la Gendarmerie Nationale.
Mais lundi 27 et mardi 28 janvier 2025, cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de l'enquête menée sur ces vols, a annoncé le procureur de Lyon, Thierry Dran.
Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre d'une enquête sur plusieurs vols d'armes à feu commis dans des armureries, annonce le procureur de Lyon, mardi 28 janvier.
Elles sont soupçonnées d'avoir volé des armes à feu, notamment en Moselle et en Meurthe-et-Moselle.
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Elles ont été arrêtées et placées en garde à vue pour "vol en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Trois personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire, soupçonnées d'avoir commis des vols d'armes à feu dans des armureries, a indiqué vendredi le parquet de Lyon.
Au total, quatre personnes ont été mises en examen dans ce dossier depuis début janvier.
Les arrestations récentes font suite à une commission rogatoire de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon.
Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d'une information judiciaire pour «vol en bande organisée» et «association de malfaiteurs», notamment, ouverte après des vols commis en juin à Bruley (Meurthe-et-Moselle), en novembre à Feves (Moselle) et une tentative à la Bâthie (Savoie).
Une autre personne avait été mise en examen et placée en détention provisoire le 6 janvier pour des vols commis à Marguerittes (Gard) le 2 janvier.
Parmi les vols concernés, celui d’une armurerie à Bruley, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), en juin, où 58 armes avaient été volées, une autre armurerie à Fèves (Moselle) en novembre, et une tentative en Savoie.
Des investigations sont également en cours pour un vol survenu le 10 décembre à Éguilles (Bouches-du-Rhône), où plusieurs dizaines d’armes et des munitions avaient été emportées par un groupe organisé.
Depuis quelques semaines, nous assistons à une recrudescence des cambriolages au sein des armureries en divers points du territoire.
En effet, au mois de juin dernier, nous vous avions relaté le cambriolage de l’Armurerie de l’Est, à Bruley, près de Toul (Meurthe-et-Moselle) où pas moins de 58 armes (fusils d’assaut ou à pompe et armes de poing, tous de catégorie B) avaient été volées.
Ensuite, nous avons appris dernièrement une série de cambriolages ayant visé l’enseigne Armexpress à Éguilles, dans les Bouches-du-Rhône , courant décembre, et l’armurerie Baumel, à Marguerittes, dans le Gard, au cours de la nuit du 1er au 2 janvier.
Enfin hier, nous avons appris que l’armurerie Chasse Nature Passion, située à Notre-Dame-d’Oé, dans l’Indre-et-Loire, venait d’être elle aussi victime d’un important cambriolage dans la nuit de samedi à dimanche.
Les voleurs auraient utilisé un véhicule bélier pour enfoncer la vitrine sécurisée de l’établissement et pénétrer à l’intérieur.
Une quinzaine d’armes de chasse auraient été volées pour un préjudice de 28 000 euros.
Une optique de vison thermique aurait également été dérobée.
Il semble donc que nous assistions à une flambée des attaques d’armurerie sur tout le territoire national.
La France qui compte pourtant un système de contrôle des armes des plus restrictifs ne cesse de voir augmenter la part des armes illégalement détenues dans les affaires criminelles.
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