Le calibre d'un verre de lunettes est un élément essentiel à comprendre pour choisir une monture adaptée et garantir un confort visuel optimal. Plusieurs mesures sont à prendre en compte pour définir précisément le calibre.
La taille du calibre de la monture, également appelée taille du verre, correspond à la largeur du verre dans le sens horizontal. Elle se mesure en millimètres.
La taille du nez correspond à la distance séparant les deux côtés nasaux des verres de la monture. On parle aussi de largeur de pont. La taille du nez se choisit en fonction de sa racine de nez, la racine de nez étant la partie du nez généralement la plus étroite située à la naissance des sourcils.
Le plus souvent, ces côtes sont données suivant la norme nommée « Boxing » (qui vient du mot « box » boîte en Anglais). Il existe une autre méthode nommée « DATUM » pour mesurer les côtes de la monture.
Les côtes Boxing et DATUM étant différentes, il est important de bien savoir quelle méthode est utilisée.
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Une autre dimension souvent utilisée chez les opticiens, est l’écart monture (notée EM sur le dessin). L’écart monture correspond à la distance entre les centres boxing des deux verres.
Pour pouvoir positionner le verre dans la monture, l’opticien doit d’abord connaître la position de la pupille dans la monture. Pour cela, il mesure « les écarts pupillaires ».
Les écarts pupillaires sont généralement mesurés avec un pupillomètre. L’appareil est placé sur le nez du porteur. Un faisceau lumineux est envoyé sur la cornée du porteur et l’opticien aligne un réticule sur le reflet de cette lumière sur la cornée.
Le pupillomètre permet aussi de mesurer les écarts en vision de près, en forçant le porteur à converger sur une image située à une trentaine de centimètres de ses yeux. Les écarts VP sont nécessaires pour des verres de vision de près (lunettes utilisées uniquement pour la lecture par exemple).
Cette hauteur est souvent mesurée à la verticale de la pupille (comme PH1) car cette méthode est la plus simple (parfois appelée hauteur DATUM). Bien entendu, la hauteur pupillaire dépend beaucoup de la façon dont la monture se place sur le nez du porteur.
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En écartant ou rapprochant les plaquettes du nez, l’opticien peut remonter ou descendre la position de la monture et donc modifier légèrement (de 1 à 2 mm) la hauteur pupillaire. Les écarts et hauteur pupillaire doivent être mesurés avec précision car ils ont une influence importante sur le confort visuel du porteur.
L’amincissement d’un verre, à proprement parler, est conditionné par son indice (= son matériau). Par exemple, un diamètre 60 veut dire que l’opticien recevra un verre rond de 6cm de diamètre.
On peut voir que le verre convexe de diamètre plus petit apparait plus fin : c’est le principe du précal. En revanche, pour les verres concaves en rouge (pour myopes), on remarque que l’épaisseur au centre ne change pas.
Donc, dans le cas de l’hypermétrope, plus le diamètre nécessaire sera petit, plus il sera fin. Dans ce cas, choisir l’option précal pourra peut être par ailleurs éviter d’amincir le verre, ou pourra minimiser le surcoût de l’amincissement. L’option précal est en effet moins chère qu’un amincissement.
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