La région Normandie a été marquée par plusieurs incidents impliquant des armureries, allant de tentatives de braquage à des vols avec effraction. Ces événements ont suscité l'émoi et ont conduit à des enquêtes approfondies.
En janvier 2024, l’armurerie d’Eslettes, près de Rouen (Seine-Maritime), a été le théâtre d’un braquage qui a fait un mort. Le déroulé des faits : Mardi 9 janvier 2024, trois hommes font irruption dans une armurerie à Eslettes, près de Rouen. Ils tentent de braquer les lieux, mais l'employé du commerce utilise alors son arme personnelle et tire sur l'un des suspects. Celui-ci décède. Les deux autres prennent la fuite. L'un, blessé, est rapidement arrêté tandis que le troisième est parvenu à s'échapper à l'aide d'un complice, en voiture.
Le 9 janvier 2024, une tentative de braquage d’une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime), fait un mort parmi les braqueurs, et crée l'émoi dans la région. Comment cette armurerie basée en pleine campagne a pu être la cible d'un braquage avorté ? Le 9 janvier 2024, 3 individus pénètrent dans cette armurerie installée en pleine campagne près de Rouen. Originaires d’Ile-de-France, ils auraient eu connaissance d’un important arrivage d’armes grâce aux réseaux sociaux. Les malfaiteurs sont tous âgés de 18 ans, et parviennent jusqu’à Eslettes avec une voiture volée. Ils mettent en joue le salarié de l'armurerie, qui tire sur l'un d'entre eux : un braqueur meurt, les deux autres s'enfuient. L'employé continue alors "de leur tirer dessus dans leur fuite". Il touche un autre individu à la jambe.
Le salarié d'une armurerie a ouvert le feu et tué un des trois braqueurs qui s'étaient introduits armés dans la boutique, mardi 9 janvier. Il a été placé sous contrôle judiciaire. A-t-il agi en état de légitime défense? C'est la question à laquelle l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide volontaire et violences volontaires avec arme", jeudi 11 janvier, doit permettre de répondre. En cause: le salarié d'une armurerie basée à Eslettes (Seine-Maritime), près de Rouen. L'homme a fait feu deux jours plus tôt sur un braqueur lors d'une tentative de vol à main armée survenue dans la boutique où il travaille.
Selon les éléments portés à la connaissance des gendarmes, trois individus gantés et cagoulés ont fait irruption dans la boutique ce matin-là. Deux étaient armés. Ils ont menacé le gérant et le salarié mis en cause. Avec son arme personnelle, ce dernier a tiré sur le malfaiteur qui venait de le mettre en joue avec un fusil à pompe. Touché au bassin et à la tête, il a succombé à ses blessures. Les deux autres braqueurs ont alors pris la fuite, et l'un d'eux a été atteint par balle à la jambe par ce même armurier.
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Lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux, le salarié a été placé en garde à vue. Les indices recueillis ont permis d'établir que cet homme "est moniteur de tir et rompu au maniement des armes"."Il indique avoir tiré sur l'auteur qui le menaçait et lui faisait face, ce que confirment les investigations médico-légales et les déclarations du gérant", précise le parquet. L'autre enquête, ouverte des chefs de "tentative de vol avec armes en bande organisée", se poursuit. Elle a permis l'interpellation du suspect touché à la jambe.
Le troisième homme impliqué dans le braquage se rend auprès de la gendarmerie quelques jours plus tard. Il est mis en examen pour tentative de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol et destruction par moyens dangereux, et placé en détention provisoire. Un autre complice, qui l’avait aidé à prendre la fuite, a été arrêté et mis en examen pour association de malfaiteur et recel de malfaiteur.
Des interpellations ont eu lieu cet été, ainsi qu'à la rentrée en Normandie et en Ile-de-France. Les enquêteurs ont pu identifier les individus notamment après l’analyse de conversations échangées sur l’application Signal. Concernant les personnes interpellées près de Rouen, l’une d’entre elles aurait prêté un appartement à Canteleu pour héberger les malfaiteurs. "Mon client a mis les mains sur ces plaques un ou deux mois avant le braquage lorsqu'il a squatté ce logement où tout le monde entrait et sortait" détaille Maitre Denis.
Le 19 septembre, treize personnes ont été mises en examen dans cette enquête qui touche à sa fin. Treize personnes, originaires de la région parisienne et de la métropole rouennaise, ont été interpellées par la section de recherches de la gendarmerie de Rouen au fil de l'enquête sur le braquage d'une armurerie à Eslettes, au nord de Rouen. Des jeunes, dont certains sont originaires de Canteleu, qui auraient essentiellement assuré la logistique et notamment le vol des deux voitures qui ont servi au braquage commis par d'autres jeunes venus d'Île-de-France.
L'un d'eux, âgé de 18 ans comme ses deux complices, y a perdu la vie, abattu par le salarié de l'armurerie qui avait aussi poursuivi les deux autres malfaiteurs qui prenaient la fuite, blessant gravement l'un d'eux à la jambe. La victime était recherchée par la police pour son implication présumée dans la mort d'un adolescent, début décembre 2023 dans le Val-de-Marne. Le salarié du magasin qui a tiré, spécialiste du maniement des armes, fait d'ailleurs l'objet d'une instruction séparée pour "homicide et violence avec arme", et plaide la légitime défense.
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Un des participants au braquage de l'armurerie d'Eslettes, au nord de Rouen (Seine-Maritime), en détention provisoire, a été libéré par erreur mercredi 15 mai 2024. Un oubli dans la procédure. Voilà ce qui a conduit un des participants au braquage mortel de l’armurerie d’Eslettes en janvier au 2024 au nord de Rouen (Seine-Maritime), à retrouver la liberté, alors qu’il se trouvait en détention provisoire, comme le révèlent nos confrères de Paris-Normandie.
Un oubli dans la procédure« Un magistrat a oublié de prolonger son mandat de dépôt, explique son avocat à 76actu. Cela aurait dû être fait avant le 15 mai. Dans ce contexte il devait être remis en liberté. » L’homme âgé d’une vingtaine d’années, soupçonné d’avoir aidé un des braqueurs à fuir en voiture, est donc désormais en liberté, sous contrôle judiciaire. Il le restera le temps de l’enquête, et ne retournera en détention que s’il viole son contrôle judiciaire, ou si des éléments nouveaux venaient à apparaitre, débouchant sur une mise en examen supplétive.
Suspecté d’avoir aidé un des braqueurs à prendre la fuite en voiture lors du braquage de l’armurerie à Eslettes (Seine-Maritime), le 9 janvier 2024, au nord de Rouen, un homme en détention provisoire a été libéré en raison d’un vice de procédure. L’homme suspecté d’avoir aidé un des braqueurs à s’enfuir en voiture après le braquage de l’armurerie à Eslettes n’est plus en détention provisoire. L’un des mis en cause dans le braquage de l’armurerie à Eslettes (Seine-Maritime), au nord de Rouen, le 9 janvier 2024, est sorti de prison. Alors qu’il était en détention provisoire, il a pu être libéré le 15 mai, en raison d’un vice de procédure, rapportent nos confrères d’ Actu.fr.
« Un magistrat a oublié de prolonger son mandat de dépôt. Cela aurait dû être fait avant le 15 mai. Âgé d’une vingtaine d’années, l’homme est désormais sous contrôle judiciaire. Pour rappel, mardi 9 janvier 2024, en fin de matinée, trois personnes sont entrées dans l’armurerie, gantées et masquées, et avaient menacé le gérant et un employé. Ce dernier aurait alors fait usage de son arme personnelle par deux fois. L’un des braqueurs et l’employé avaient été placés en garde à vue.
Près d'un an après la tentative de braquage d’une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime) près de Rouen, l'enquête avance. Nous avons pu nous entretenir avec Maitre Denis, l'avocat parisien d'une de ces personnes. Son client doit être auditionné dans les prochaines semaines. Il a demandé un recours en nullité estimant que son client n'est pas impliqué dans l'affaire "il n'y a pas d'indice grave et concordant qui indique que mon client a participé". Par ailleurs une "requête en nullité du réquisitoire introductif" a été déposée par un autre avocat et Maitre Denis a fait de même : "tous les avocats du dossier doivent suivre mais elle a très peu de chance d'aboutir" confie l'avocat. "Imaginez bien que si ça passe, ça revient à annuler tout ce qu'a fait le juge en 6 mois". "En gros, ils ont mis en examen et placé en détention toutes les personnes qui pouvaient de près ou de loin, moyennant un indice, avoir quelque chose à voir avec le dossier. Maintenant, ils sont en train de faire le tri et finiront par garder seulement 2, 3 personnes à tout casser".
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Un cambriolage a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 août 2025 à Darnétal (Seine-Maritime), près de Rouen, dans une enseigne spécialisée dans l’armurerie de loisirs. Précisions : Un cambriolage a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 août 2025 à Darnétal (Seine-Maritime), près de Rouen. Dans la nuit de mercredi 27 au jeudi 28 août 2025, un vol à la voiture bélier a eu lieu à Darnétal (Seine-Maritime), dans une enseigne spécialisée dans l’armurerie, nous informe une source policière, confirmant une information de nos confrères d’Ici Normandie. Selon nos confrères, des fusils de chasses ont été dérobés.
Les faits se sont déroulés peu avant 5 heures du matin au sein de l’enseigne Toro Distribution, un vendeur d’armes de loisirs situé sur la zone d’activité Les Violettes. Selon notre source, « les voleurs ont pénétré à l’intérieur de l’entreprise pour dérober des cartons ». « Tout est rentré dans l’ordre. Le magasin a pu rouvrir, rassure de son côté un employé de l’enseigne.
INFO ICI NORMANDIE. Plusieurs fusils de chasse ont été volés dans un entrepôt de Darnétal (Seine-Maritime) dans la nuit de mercredi 27 au jeudi 28 août. Les voleurs ont réussi à prendre la fuite. Selon une information d'ICI Normandie, plusieurs fusils de chasse ont été volés dans un entrepôt de Darnétal (Seine-Maritime), dans la nuit du 27 au 28 août 2025, dans une zone commerciale légèrement reculée, proche de la forêt, en bordure de la N31. Les voleurs ont réussi à prendre la fuite.
C'est le propriétaire du magasin, le distributeur Toro, vendeur d'armes de chasse et de paintball en gros, qui donne l'alerte depuis l'Espagne, où il était. Il assiste en direct au vol, ce jeudi 28 août, autour de 5 heures du matin, grâce à une caméra connectée installée dehors. Il voit donc cette voiture bélier défoncer le grillage d'entrée puis le volet roulant de son entrepôt, situé sur le chemin du Four-à-Chaux, une zone commerciale proche de plusieurs garages.
Selon les informations d'ICI Normandie, plusieurs fusils de chasse sont volés ainsi que des munitions. Un inventaire doit être réalisé pour connaître le butin précis des cambrioleurs. Ces derniers sont repartis à bord de deux berlines. Une enquête de police est en cours.
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