En complément de l’article de Pierre Breuvart sur le FAMAS, qui revient sur plus de 40 ans de service du fusil d’assaut réglementaire français, nous allons réaliser ici la présentation technique et organisationnelle de l’arme. Nous nous intéresserons ici aux deux variantes les plus communément rencontrées : le F1 en service dans les armées de Terre, de l’Air et la Gendarmerie et le G2, plus particulièrement destiné à l’export et employé par la Marine Nationale.
Dans cet exercice, l’acronyme « FAMAS » sera utilisé pour « Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne », car c’est l’acronyme employé dans les TTA-150, c’est-à-dire la série de manuels réglementaires Français.
L’arme est construite autour d’un boîtier de culasse en aluminium, qui est prolongé par un « tube-enveloppe » en acier. Ce tube-enveloppe fait bien partie de la carcasse de l’arme. Ce dernier enveloppe bien évidemment le canon sur sa portion arrière, sans le toucher, et permet ainsi l’installation de différents dispositifs de l’arme sans interagir avec ce dernier.
Cette spécificité du tube-enveloppe est à notre connaissance « unique » sur une arme d’assaut. Le tube-enveloppe du FAMAS comporte un vrai rôle structurel alors qu’un manchon de protection du canon, se limite bien souvent à éviter l’interaction du canon avec son environnement (tireur compris !). On peut le rapprocher dans l’esprit du tube de levier d’armement du G3 et de sa descendance (HK-33, MP-5…), qui permet, lui aussi, l’installation du garde-main sans interférence avec le canon. Ce qui fait que les deux armes, font parties des rares armes d’assaut dont le canon est réellement « flottant ».
Le canon du FAMAS, martelé à froid, est vissé dans la carcasse en aluminium. Une rondelle, d’épaisseur variable, permet à l’aide d’un écrou vissé à l’intérieur du tube-enveloppe le réglage de la feuillureDistance entre la surface d'appui arrière de la munition (d... More, appelée « côte d’en-culassage » dans le jargon militaire, car concernant une arme à culasse non calé.
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Le canon du FAMAS F1 est originellement destiné à tirer la munition F1, qui est de type M193 (3,5 g). Il a donc un pas de rayure de 1 :305mm (1 :12 pouces). Les premières productions de canon sont originellement dotées de six rayures et les versions plus tardives n’en compteront que trois. Le canon du G2 permet le tir de la munition SS-109 (4 g), avec pas de rayure de 1 :229 mm (1 :9 pouces). Comme les versions tardives du F1, le canon de notre G2 d’étude compte trois rayures.
Le canon qui accueille la tourelle porte-guidon se termine par un cache-flamme. Les versions en dotation dans l’Armée Française se voient dotées d’une bague de réglage de la valeur d’enfoncement des grenades à fusil…mais nous reviendrons sur cette dernière disposition ultérieurement. Sa chambre est cannelée pour éviter, par adduction du carbone sur la jupe, les collages d’étuis. Contrairement à beaucoup d’autres productions militaires, son canon n’est pas chromé.
Le boîtier de culasse accueille également le puits et le crochet de chargeur, ainsi que le logement du « boîtier de mécanisme », qui contient le système de mise à feu. L’arme est habillée par une crosse (à l’arrière), un fût (en dessous) et la PGM (au-dessus).
Sur le FAMAS-F1, ces trois éléments ont été réalisés à minima en deux types de matériaux synthétiques différents au cours du temps. Le plus ancien, fortement chargé en fibre de verre, est gris de nature. Ces pièces étaient donc peintes en noire. Cette matière a laissé la place à un polymère (toujours chargé de fibre de verre) plus « classique » de nos jours, dont la teinture est réalisée dans la masse. C’est cette matière que nous retrouvons sur le FAMAS-G2.
Si la crosse et la PGM peuvent (et doivent) être démontées pour l’entretien courant, le fût, lui reste captif sur l’arme et ne se dépose qu’en atelier dûment équipé. Ce dernier point peut paraître un peu préjudiciable pour l’entretien de l’arme. Il est cependant rendu totalement nécessaire par l’organisation « bullpup » de l’arme, car sa dépose impliquerait le retrait de la tringle de liaison de la détente, opération plutôt délicate et peu envisageable sur le terrain.
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Enfin, l’accessibilité pour le nettoyage reste « acceptable » sur cette partie, surtout compte tenu du fait que celle-ci ne s’encrasse pas par le tir, mais uniquement par la contamination environnementale. Ce type de salissure est généralement bien plus aisé à retirer que la calamine issue des tirs. Aussi, cet ensemble ne compte que peu de pièces mobiles et qui sont peu sensibles à l’encrassement : la détente, la tringle de liaison et sélecteur de tir.
Le pontet : en tôle sur le F1, il englobe seulement le doigt de la détente. La PGM, outre sa fonction de transport, constitue une formidable protection pour les organes de visée. Elle accueille également les organes de visées pour le tir à la grenade (nous détaillerons ces dispositifs plus loin) ainsi que le bipied.
Quand cette PGM est assemblée sur l’arme, elle est encastrée sur un point d’ancrage du tube-enveloppe à l’avant, et verrouillée par une goupille d’assemblage à l’arrière sur la tourelle de l’œilleton. Ainsi solidarisée sur le tube-enveloppe, elle n’interfère à aucun moment avec le canon, qui comme évoqué, est toujours flottant : en tir à bras franc, sur appui ou depuis un bipied.
La PGM ne disposant pas d’une rigidité suffisante pour l’installation d’une aide à la visée optique ou optronique, il fût donc conçu plus tardivement face à ce besoin une « PGMP, c’est-à-dire une « Poigné Garde Main Polyvalente » dotée de différentes interfaces de montage pour aide à la visée, laser y compris.
Cette dernière incorpore une structure métallique permettant le montage d’une optique sur une interface rigide et sans jeu. Ceci n’empêcha pas quelques « petits malins » (mais qui, dans le cas d’une arme de guerre, peuvent être qualifiés, de malfaiteurs compte tenu des conséquences pour l’homme de terrain) de proposer des solutions de montages pour aide à la visée sur la PGM originelle.
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Ces systèmes ne donnent pas la moindre satisfaction en terme de précision…test réalisé par des professionnels indépendants à l’appui si cela était nécessaire. Oui, on parle bien de montage optique réalisé à des fins professionnelles, intégralement monté sur une structure en matière synthétique souple assemblé sur l’arme avec un jeu non négligeable.
Pour ceux qui auraient un doute, le montage d’une optique est normalement serré, sans souplesse et sans jeu…C’est d’ailleurs ce que propose, la PGMP. La crosse dispose dans son renflement arrière supérieur d’un amortisseur de culasse conséquent, liée au principe moteur bien particulier du FAMAS : la culasse non-calée avec artifice de démultiplication … aspect abordé au point suivant.
On retrouve, une fois de plus une similarité avec le G3, qui possède aussi un amortisseur de culasse conséquent…et dont le modèle varie en fonction de la durée de vie recherchée pour l’arme! La fenêtre d’éjection est découpée sur chaque côté de la crosse : elle peut être obturée du côté désiré par un appui-joue qui se clipse aisément.
La plaque de couche en caoutchouc comporte un dessin avec des points antidérapants (les fameux 16 points du FAMAS, pour reprendre une boutade potache, et disons-le, d’un goût douteux que certains ont expérimenté durant leur passage dans l’armée…). La plaque de couche de G2 est aussi en caoutchouc, mais présente de larges bandes antidérapantes.
L’ensemble mobile circule sur deux rails usinés dans le boîtier de culasse en aluminium. Son guidage est complété par le tube du ressort récupérateur, lié à l’ensemble mobile par une goupille captive installé sur la masse additionnelle. Cet ensemble mobile est notamment composé d’une culasse, d’une masse additionnelle et du « Levier Amplificateur d’Inertie » …ou L.A.I. qui a donné son nom à notre site internet !
Le principe de moteur de l’arme est donc celui de la culasse non-calée avec artifice de démultiplication. Ce type de système est régulièrement appelé « culasse non-calée avec retard à l’ouverture », ce qui n’a pas vraiment de sens : toutes les armes recourent à un système de retard à l’ouverture…je vous renvoie au chapitre 6 de mon ouvrage pour plus de détail. L’artifice de démultiplication employé ici est le levier.
Lors de la mise à feu, la culasse, poussée par l’étui, prend appui sur le bras court d’un levier en « L » qui est calé dans le boitier de culasse sur un « coin d’appui » rapporté en acier. Le bras long du levier prend appui sur la masse additionnelle. Ainsi, le rapport de longueur génère un avantage mécanique pour la masse additionnelle qui voit son « inertie » être « amplifiée » (d’un facteur de 3,6 fois comme indiqué dans le manuel règlementaire TTA-150), c’est-à-dire l’effort nécessaire pour la mettre en mouvement, être multiplié.
Cet artifice permet, à l’aide d’un ensemble mobile non-calé dont la masse additionnelle pèse seulement 242 g, de simuler la présence d’une culasse de près d’un kilo (toutes masses comprises). Ce système fût à notre connaissance utilisé en premier lieu par les armes de l’inventeur Hongrois Pál Király, qui conçut entre les deux guerres, sur ce principe les PM Danuvia 39M et 43M en Hongrie et même, après la Seconde Guerre mondiale, la carabine « San Cristobal » en calibre .30 Carbine en république Dominicaine.
Nous ne savons pas si ce système, déjà employé dans l’armée Française sur la FM AA-52 (appelé alors de manière moins précise « Levier de Retard à l’Ouverture » ou « LRO »), fût copié sur les armes de l’inventeur Hongrois ou plutôt « réinventé ». Il reste avant tout, une solution mathématique et physique à un problème récurrent.
Notons également que certaines sources stipulent que ce système aurait été breveté de façon antérieure par l’américain John Pedersen : cependant, nous ne connaissons aucun document et aucune arme qui appuient ces dires. Lors du tir, le temps que cet artifice de multiplication soit mis en œuvre, le projectile quitte le canon.
Dès lors, le mécanisme ainsi impulsé se réarme sur son inertie, avec une vitesse d’autant plus considérable que si celle de la culasse a été freinée par l’artifice, celle de la masse additionnelle, désormais motrice, a été amplifiée. Ceci explique une cadence de tir élevée (de l’ordre des 1000 coups minutes) et la nécessité de la présence de l’amortisseur dans la crosse, qui est également dotée d’un levier qui permet sur une courte distance, un amortissement graduel du choc violent.
La nécessité de cet amortisseur est d’autant plus grande que l’arme se veut compacte : sur un G3, la course de l’ensemble mobile est beaucoup plus longue, notamment dans un but d’amorti… Ici, la conception bullpup de l’arme, compact par nature, interdit ce recours. Il commande la gâchette de tir automatique, qui, même en mode coup par coup, n’autorise l’abattement du chien que si l’ensemble mobile est en position de fermeture.
De plus, si la culasse porte le percuteur (et non comme sur d’autres armes, le transporteur de culasse qui est ici en réalité la masse additionnelle), le télescopage de la culasse dans la masse additionnelle interdit l’accès du percuteur au chien tant que l’ensemble mobile n’est pas en position de fermeture.
La culasse présente l’originalité de voir la latéralité de l’éjection être changée sans le moindre remplacement de pièce, chose inédite à cette époque à notre connaissance (qui n’est pas absolue, rappelons-le !). Pour ce faire, il est possible de déposer la cuvette de tirLa cuvette de tir est la partie de la culasse qui accueille ... More (appelée réglementairement « tête amovible ») par le simple retrait d’une goupille nommée « doigt de maintient « située sur le dessus de la culasse.
L’extraction de la cuvette de tirLa cuvette de tir est la partie de la culasse qui accueille ... Le changement de latéralité est réalisé en remontant l’ensemble, mais en inversant la place de l’extracteur et de l’obturateur. On n’oubliera pas de changer aussi la latéralité de l’appui-joue, qui obstrue la fenêtre d’éjection du côté « visage » du tireur.
On peut donc ainsi, sur le terrain et en quelques minutes, convertir la latéralité de l’arme, chose généralement nécessaire pour une arme bullpup, au risque de voire l’utilisateur être blessé par l’éjection de la douille. Cela dit, il ne faut pas confondre les choses : l’arme n’est pas « ambidextre », mais bien « convertible en latéralité ».
Une arme ambidextre peut être indifféremment être utilisée par un tireur droitier ou gaucher sans modification. La chose nous paraît intéressante sur un second point : elle apporte au niveau du soldat, une capacité de maintenance sur ces pièces, qui sont souvent les plus sollicitées dans une arme.
Ici, le parallèle ne se fait pas avec le G3, mais bien avec le système Kalashnikov (culasse intégralement démontable au niveau utilisateur) et dans une moindre mesure, avec les système AR-15 où seul l’extracteur peut (et en réalité doit) être démonté pour l’entretien de l’arme.
Notons à cet égard, l’importance de nettoyer et de lubrifier ces pièces : nous avons pu observer dans de nombreuses autres armes ayant recours à des sous-ensembles (extracteur, éjecteur à ressort) indémontables, un encrassement et le développement d’une oxydation particulièrement néfaste au bon fonctionnement de l’arme.
Dans ces sous-ensembles indémontables, l’utilisateur consciencieux n’a d’autre choix que de « saturer » de lubrifiant puis d’éponger l’excédent afin de minimiser les méfaits de l’encrassement et le risque d’oxydation. On note au passage, que la cuvette de tirLa cuvette de tir est la partie de la culasse qui accueille ... More du FAMAS, propose une surface d’appui total pour le culot de la munition, un point positif en terme de solidité.
La culasse du FAMAS G2 est similaire, mais l’arme comporte cependant un système de détrompage qui empêche le montage d’une culasse de type F1 sur un FAMAS G2. Ce système de détrompage est composé d’une surépaisseur triangulaire réalisée sur le coin d’appui qui nécessite un rainurage de la surface inférieure de la culasse.
Si le but exact de ce détrompage ne nous est pas formellement connu, il y a fort à parier que cela soit en rapport avec l’emploi du chargeur de type AR-15 (M16). Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’organisation de l’arme dénotait quelque...
Après la fusillade lors d’une démonstration du 3e RPIMa, dimanche, qui a causé des blessures plus ou moins graves à 17 personnes, 20minutes.fr fait le point sur l’arme utilisée.
Avec quelle arme le militaire a-t-il tiré? Avec un Fusil d'assaut de la manufacture d'armes de Saint-Étienne (Famas). Cette arme d’assaut a commencé à équiper l’armée française en 1979. Il peut contenir 25 à 30 cartouches. Sa portée pratique est de 300 m, distance à laquelle il est en mesure de perforer n'importe quel casque. Sa portée théorique maximale est de 3.200 m.
Son mécanisme assure deux modes de tir: coup par coup et rafale (en continu ou limité à trois coups). La cadence de tir, élevée pour un fusil d'assaut, est d'environ 1.000 coups/minute. Ce fusil peut être chargé de cartouches ordinaires, à blanc, traçantes, plastique ou encore d'exercice, voire de grenades.
Quelle sécurité existe-t-il sur cette arme? Normalement, un fusil préparé pour tirer à blance ne peut tirer des balles réelles. «Pour tirer à blanc, le Famas doit être équipé d’un bouchon de tir à blanc, selon Jean-Vincent Brisset, ancien général de Brigade aérienne et directeur de recherche à l’IRIS. Si l’arme est bien conçue, on ne peut pas tirer une balle réelle avec un bouchon de tir à blanc. Si on tire à blanc avec une balle réelle, le balle se coince dans le bouchon. Du coup le canon gonfle, et l’arme s’autodétruit. C’est prévu ainsi. L’arme était peut-être mal conçue… En revanche, on peut enlever soi-même le bouchon de tir à blanc.»
Quelles sont les différences entre balles à blanc et balles réelles? S'il n'y a qu'un seul type de chargeur, capable de recevoir à la fois des munitions réelles ou d'exercice, les cartouches sont en revanche d'aspect différent. Les munitions réelles comportent un étui chargé de la poudre qui propulse la balle proprement dite. L'étui est de couleur kaki et la balle présente un aspect cuivré. Ces munitions sont également beaucoup plus lourdes que les cartouches d'exercice qui ne comportent pas de balle et dont l'étui présente une surface couleur «aluminium».
Les deux types de balles sont rangés à des endroits différents pour éviter toute méprise. Pour Jean-Vincent Brisset, ce n'est pas si simple: «On ne voit pas à l’intérieur du chargeur. Les munitions à blanc ne doivent pas être rangées avec les balles réelles. Cela relève d’une grosse erreur ou d’une malversation. Quelqu’un pourrait avoir fait exprès de charger l’arme avec une balle réelle.
- Deux textes régissent dans les moindres détails les exercices de tir. Il s'agit du règlement TTA 207 (pour Toutes Troupes Armées), un pavé de 256 pages, et de l'Instruction sur le Tir de Combat (IST-C).- A titre d'exemple, l'article 145.4 du TTA 207 prévoit qu'en fin de tir, "les munitions non consommées sont restituées au responsable munitions". Ce même règlement compte une "Fiche de sécurité" pour chaque arme dont sont dotées les armées.- Le "munitionnaire" qui comme son nom l'indique est chargé de délivrer les munitions, est aussi chargé de récupérer les "déchets de tirs" (douilles, barettes, balles...) après usage. Là aussi, il s'agit de contrôler que tout a bien été tiré ou que les munitions non utilisées ont bien été restituées.- "On ne pointe jamais inutilement un canon dans la direction d'un être humain", souligne-t-on aussi.- Par ailleurs, en chargeant son arme, le tireur aurait dû s'apercevoir que l'un de ses chargeurs était approvisionné de balles réelles.- Des balles réelles ne peuvent être perçues par les militaires que dans trois cas très précis: exercice sur un champ de tir ou dans un stand de tir, gardes autour de points sensibles ou patrouilles "Vigipirate".- Les opérations portes ouvertes des armées sont soumises comme les spectacles, rassemblements importants ou manifestations sportives, à autorisation préfectorale.
Comment peut-on blesser des gens en tirant une rafale de balles réelles avec un fusil muni d’un bouchon de tir à blanc (BTB)? En effet, pour tirer à blanc, notamment en mode automatique, il est nécessaire de fixer sur l’arme un BTB pour obstruer le canon, ce qui permet de compresser les gaz qui se dégagent quand la poudre contenue dans les cartouches à blanc se consume.
A Carcassonne, le sergent du Groupe de commandos parachutistes du 3e RPIMa a l’origine de la fusillade qui a fait 17 blessés lors d’une démonstration d’assaut de son unité, avait pourtant bien un BTB fixé sur le canon de Famas.
Fusil au calibre Otan 5,56 mm, le HK 416 F dispose d’une crosse réglable et de talons de crosse permettant de s’adapter à la morphologie de chaque tireur. Disposant d’une autonomie accrue, le combattant sera muni de 10 chargeurs de 30 cartouches. Ce fusil, véritablement conçu comme un système d’armes, intègre l’ensemble des dispositifs existants et notamment les aides à la visée.
1 HK 416 F perçu = 1 Famas réintégré. Le HK 416 F est un fusil reconnu pour sa fiabilité et sa sécurité accrue. Sa sécurité de percuteur lui permet également d’éviter tout départ de coup non-voulu, notamment en cas de chute, lorsque le fusil est approvisionné et armé.
Le HK 416 a véritablement été pensé pour s’adapter aux besoins de chaque tireur. Plus de droitier ou de gaucher : l’arme offre une seule configuration. Englobant de nombreux accessoires (sangle ISTC, poignée de tir amovible incluant le bipied, bipied amovible…), le HK 416 F est conçu comme un système d’armes permettant d’intégrer l’ensemble des dispositifs existants, et notamment les aides à la visée.
Le HK 416 est compatible avec toutes les munitions de 5,56 mm homologuées OTAN. La version standard permettra le tir de grenades à fusil en tir tendu jusqu’à 100m. Le combattant dispose d’une autonomie accrue. Le HK 416 dispose d’une crosse réglable et de talons de crosse s’adaptant à la morphologie des tireurs. Il englobe de nombreux accessoires (sangle ISTC, poignée de tir amovible incluant le bipied, bipied amovible) et est conçu comme un système d’armes permettant d’intégrer l’ensemble des dispositifs existant et notamment les aides à la visée.
A cet effet, il est équipé d’un rail Picatinny supérieur d’au moins 25 crans, et de rails secondaires latéraux et inférieur permettant la fixation d’accessoires divers. Il n’y a pas de régression par rapport au FAMAS à proprement parler. Il s’agit de choix faits par les armées dans l’expression des besoins. Par exemple le tir courbe de grenades à fusil n’a pas été souhaité.
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