Envie de participer ?
Bandeau

Ce dimanche, la FA Cup nous offrait un choc d’Angleterre à l’Emirates Stadium avec un duel entre deux rivaux : Arsenal et Manchester United. Un affrontement entre deux équipes aux dynamiques assez similaires dernièrement. Quand les Red Devils de Ruben Amorim peinent à remporter des matches malgré un nul intéressant face à Liverpool dimanche dernier en Premier League (2-2), les Gunners sortent d’une élimination en demi-finale de League Cup ce mardi contre Newcastle (0-2) et n’ont plus gagné depuis le 1er janvier. Dès lors, une victoire était importantissime ce dimanche, d’autant plus dans un contexte d’élimination directe qui ajoute encore plus de piment à ce genre de matches. D’entrée, les duels auront été très disputés. Malgré cette âpreté dans les duels, Arsenal a rapidement eu la mainmise sur la rencontre. Bien mieux organisés tactiquement, les Londoniens se sont procurés leurs premières occasions et Gabriel Martinelli a cru ouvrir le score après une belle action de Gabriel Jesus et Martin Odegaard (18e) mais le Brésilien était finalement en position de hors-jeu. Finalement, United s’est rebiffé et Kobbie Mainoo a répondu aux Londoniens d’une belle frappe (24e). Après la sortie inquiétante de Gabriel Jesus (28e) sur blessure, le rythme de la rencontre est encore retombé et la première période aura été assez morose et marquée par une mainmise stérile des Gunners à domicile.

Un match qui s'emballe

Au retour des vestiaires, le match s’est emballé. Plus incisif, United a même ouvert le score assez rapidement. Opportuniste après une intervention ratée de Lewis-Skelly, Garnacho s’est précipité pour adresser un centre précis vers Bruno Fernandes. Le Portugais s’est fendu d’un tir croisé pour prendre David Raya à revers (0-1, 52e). Prenant donc l’avantage au meilleur des moments, le club mancunien s’est pourtant sabordé. Auteur d’une faute qui lui avait déjà valu un jaune un quart d’heure auparavant, Diogo Dalot a été encore fautif à l’heure de jeu et a été expulsé par Andrew Madley (61e). Un malheur qui n’est pas venu seul, car dans la foulée, Gabriel Magalhaes a égalisé sur coup de pied arrêté, l’arme fatale des Londoniens cette saison (1-1, 61e). Miné moralement après ces deux minutes cauchemardesques, Manchester United n’a pas sorti la tête de l’eau et Harry Maguire s’est rendu coupable d’une faute évitable dans la surface sur Gabriel Martinelli. Une aubaine pour les Gunners qui se voyaient déjà prendre le lead dans cette rencontre grâce à ce penalty. Finalement, c’est Altay Bayindir, le gardien remplaçant des Red Devils, qui s’est offert une énorme parade pour maintenir les siens en vie. Encore en feu face à Rice (76e), le Turc a encore été impérial face au milieu anglais en toute fin du temps additionnel (90+5e). En prolongations, les gardiens ont été au niveau face à Havertz (95e) et Zirkzee (108e). Aux tirs au but, c’est Manchester United qui est allé chercher sa qualification en faisant un sans-faute quand Kai Havertz a raté sa tentative côté Arsenal.

Le rôle déterminant d'Altay Bayindir

Décisif à de multiples reprises dans le but de Manchester United, Altay Bayindir a sorti quasi à lui tout seul Arsenal (1-1, 3-5 t.a.b), dimanche au 3e tour de la FA Cup. Deuxième gardien dans la hiérarchie, le Turc a marqué des points aux yeux de Ruben Amorim.

Les supporters de Manchester United ne s'y sont pas trompés au coup de sifflet final: Old Trafford a réservé une belle salve d'applaudissements à Altay Bayindir, héros de la qualification de Manchester United aux dépens d'Arsenal (1-1, 3-5 t.a.b), ce dimanche en FA Cup. L'international turc (10 sélections), deuxième dans la hiérarchie au poste derrière André Onana, a été le grand homme des Red Devils. En plus de ses nombreuses parades face à Declan Rice ou Kai Havertz, Bayindir a été décisif à deux reprises sur l'exercice le plus difficile: une première fois en sortant le penalty de Martin Odegaard d'un plongeon (72e), avant d'arrêter le tir d'Havertz lors de la séance des tirs au but.

Altay Bayindir, le deuxième gardien de Manchester United, a été le héros inattendu de la qualification du tenant du trophée de la FA Cup sur le terrain d'Arsenal (1-1, 5-3 aux t.a.b.), dimanche. L'international turc (26 ans, 10 sélections) a en effet d'abord réussi un authentique show. Après une première période insipide, celui-ci a commencé lorsque le score était déjà de 1-1, Gabriel ayant répondu d'un tir du gauche dévié par Matthijs De Ligt (63e) à la très belle ouverture du score de Bruno Fernandes, parfaitement servi par Alejandro Garnacho (52e). Alors que son équipe était réduite à dix depuis la 62e minute et le second carton jaune subi par Diogo Dalot pour un tacle mal maîtrisé sur Mikel Merino, sachant que le premier, tout aussi mérité, avait fait suite à un tacle dangereux sur Myles Lewis-Skelly (49e), Bayindir a d'abord repoussé avec classe un penalty de Martin Odegaard (72e, obtenu pour une faute d'Harry Maguire sur Kai Havertz).

Lire aussi: L'histoire du tireur de penalty emblématique

Puis le portier turc a claqué sous sa barre spectaculairement une tête de Rice à bout portant (76e) et a encore sauvé les siens au bout du temps additionnel d'une splendide parade de la main gauche sur une nouvelle tentative, du gauche cette fois, de Declan Rice (90e+ 5). L'attaquant allemand des Gunners a ainsi lui été le héros malheureux de ce match, car il a été le seul à manquer son tir au but, butant sur un implacable Bayindir, en état de grâce. Leny Yoro a transformé son tir au but Et les Red Devils, à la traîne en Championnat (treizièmes), ont un peu égayé leur saison en allant éliminer le deuxième (Arsenal, donc) dans son antre.

Les tirs au but

  1. Bruno Fernandes: ✅
  2. Kai Havertz: ❌ (arrêté par Bayindir)
  3. Amad Diallo: ✅
  4. Leny Yoro: ✅
  5. Lisandro Martinez: ✅
  6. Thomas Partey: ✅
  7. Joshua Zirkzee: ✅

L'histoire de la rivalité Arsenal - Manchester United

L’histoire de cette rivalité remonte à 1894, année du premier affrontement entre Woolwich Arsenal (ancien nom d’Arsenal) et Newton Heath (ancien nom de Manchester United). L’arrivée d’Arsène Wenger à Arsenal en 1996 marque un tournant décisif. Le technicien français révolutionne les méthodes d’entranement et la nutrition des joueurs, propulsant les Gunners au sommet du football anglais. Face à lui, Sir Alex Ferguson, aux commandes de Manchester United depuis 1986, voit d’un mauvais œil l’émergence de ce nouveau concurrent.

Entre 1996 et 2004, Arsenal et Manchester United dominent sans partage la Premier League, remportant à eux deux 8 titres sur 9. Cette période dorée culmine avec la saison des « Invincibles » d’Arsenal en 2003-2004, où l’équipe londonienne termine le championnat invaincue. Le palmarès des deux clubs reflète leur domination historique sur le football anglais. Manchester United détient le record de titres de champion d’Angleterre avec 20 sacres, dont 13 en Premier League. En Coupe d’Angleterre, les Gunners règnent en maîtres avec 14 victoires, contre 12 pour les Red Devils.

Cette rivalité s’est également traduite par des confrontations directes mémorables en finale de compétitions nationales. Les approches tactiques d’Arsenal et Manchester United ont largement contribué à façonner l’identité de la Premier League. Sous l’ère Wenger, Arsenal a développé un jeu offensif et fluide, basé sur la possession et les combinaisons rapides. De son côté, Manchester United sous Ferguson s’est distingué par un football plus direct et physique, s’appuyant sur des ailiers percutants et des milieux de terrain box-to-box.

Certains joueurs ont particulièrement incarné l’intensité de cette rivalité. Le duel entre Roy Keane et Patrick Vieira au milieu de terrain reste emblématique de cette période. Les transferts entre les deux clubs ont également alimenté la rivalité. Le passage de Robin van Persie d’Arsenal à Manchester United en 2012 a été vécu comme une trahison par les supporters londoniens. Au-delà de l’aspect sportif, la rivalité Arsenal-Manchester United génère des retombées économiques considérables. Cette exposition médiatique se traduit par des contrats de sponsoring lucratifs pour les deux clubs. L’impact se ressent également sur la valorisation boursière des deux clubs, cotés en bourse.

L’ambiance électrique qui règne lors des confrontations Arsenal-Manchester United témoigne de l’importance de ce match pour les supporters. La rivalité se prolonge en dehors des stades, notamment sur les réseaux sociaux où les supporters des deux camps s’affrontent à coups de mèmes et de statistiques. Cette passion transcende les générations et les frontières. À l’approche de la prochaine confrontation entre Arsenal et Manchester United, l’excitation monte d’un cran. Arsenal, sous la houlette de Mikel Arteta, semble avoir retrouvé son lustre d’antan. Le jeu fluide et offensif prôné par le technicien espagnol rappelle les meilleures heures de l’ère Wenger. Manchester United traverse une période de transition depuis le départ de Sir Alex Ferguson. L’arrivée de Ruben Amorim sur le banc suscite l’espoir d’un retour au premier plan. Au-delà du résultat, c’est aussi l’occasion pour les deux équipes de marquer les esprits en proposant un spectacle à la hauteur de la rivalité historique.

tags: #arsenal #manchester #united #historique #tirs #au

Post popolari: