La question de la formation d'armurier au Québec suscite un intérêt croissant, notamment en raison de la complexité des réglementations et de la spécificité des compétences requises.
Actuellement, les opportunités de formation d'armurier au Québec sont limitées. Selon les discussions en ligne, le cours qui était dispensé à Maniwaki est en voie de disparition en raison de décisions gouvernementales. Cela soulève des inquiétudes quant à l'avenir de la formation dans ce domaine.
Certains suggèrent que des cours pourraient être offerts par des institutions privées à l'avenir, mais à quel prix ?
Face à la rareté des formations reconnues au Québec, plusieurs alternatives sont envisagées :
Il est important de noter qu'une grande partie des armes modernes sont conçues pour un entretien facile, où le remplacement des pièces est souvent la solution de réparation.
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Le CAP Armurerie est une formation courte de deux ans qui prépare les étudiants à travailler dans la fabrication, l’entretien et la réparation des armes à feu. Ce diplôme permet d’acquérir des compétences en mécanique, ajustage, assemblage, et maintenance des armes civiles ou de collection.
Le titulaire du CAP Armurerie (fabrication et réparation) est formé à la fabrication, au réglage et à la réparation d'armes de chasse et de tir. Il peut également assurer le conseil auprès de la clientèle, et effectuer des réparations. Le diplômé doit être en mesure de faire une expertise de l'état du bien et de déterminer les opérations à effectuer. Dans l'exercice de la fonction, le respect de la législation et des mesures de sécurité est impératif.
Les matières enseignées sont les suivantes :
La formation comprend également un stage en milieu professionnel de 12 semaines en formation initiale classique. Notez que ce CAP peut également se réaliser en alternance. Cette modalité de formation permet aux étudiants d’alterner entre des périodes en entreprise et des périodes de cours en centre de formation. L’alternance se déroule généralement sous contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation.
Selon Fritz Matti, qui a relancé le cours à Maniwaki dans les années 90, le travail d'armurier repose sur une combinaison de connaissances, d'ingéniosité, de talent et surtout de "senti". Cette dimension pratique et intuitive souligne l'importance de l'expérience sur le terrain.
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L'utilisation de termes anglais dans le domaine de l'armurerie est fréquente, même au Québec. Cela s'explique en partie par la prédominance des manuels, livres et sites Internet en anglais. Bien que des efforts de francisation soient déployés dans d'autres domaines, celui des armes reste marqué par l'emploi de termes anglophones.
Aux États-Unis, les réglementations concernant les licences d'armurier varient selon les États et les municipalités. Il existe un permis de grossiste en armes à feu qui permet d'acheter directement à l'usine. Cependant, l'obtention de ces licences peut être complexe et soumise à des exigences spécifiques, notamment en matière de sécurité et d'assurance.
Bien qu'il y ait peu d'armuriers au Québec issus d'écoles reconnues, certains ont suivi des formations à l'étranger, notamment à l'école de Liège en Belgique et à l'école de Ferlach en Autriche.
L'école d'armurerie Léon Mignon, située au centre de la ville belge de Liège, près de la place Saint-Lambert, est une école d'enseignement secondaire professionnel fondée en 1897 par la Ville de Liège à l'initiative de l'Union des Fabricants d'Armes.
Voici quelques coordonnées utiles pour les écoles d'armurerie :
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