Envie de participer ?
Bandeau

Le Comptoir Français de l'Arquebuserie vous accueille sur sa boutique en ligne où est proposé un échantillon de nos antiquités et occasions disponibles. N'hésitez pas à nous contacter pour toutes recherches particulières.

L'art militaire permet, avec plus de 45 années de passion arquebusière et de culture historique, de découvrir des objets qui s'avèrent évocateurs de notre passé. Le domaine de la collection repose sur une solide documentation et permet de se procurer des objets dont l'intérêt repose au-delà de l'aspect technique d'armurerie et la qualité artistique, sur la charge historique de ce patrimoine culturel.

Des acteurs diplômés de l'école d'armurerie de Liège, avec pour consultants des experts titulaires en armes blanches et armes à feu historiques à la Compagnie d'Expertise en Antiquités (CEA), sont à votre disposition. C'est une occasion pour les collectionneurs passionnés et amoureux de notre belle histoire de poursuivre ce travail de mémoire et sauvegarder le patrimoine historique et arquebusier.

Les armes font partie intégrante de notre histoire, sans doute le premier outil jamais inventé par l’homme, qui pourrait très bien être considéré comme l'outil artificiel le plus important qui a façonné le développement de l’humanité. Les armes, au sens le plus large du terme, constituent donc une part extrêmement importante de notre patrimoine. Étudier le développement des armes donne un aperçu de tous les aspects du développement de l'humanité à travers les âges, elles ont façonné notre histoire.

Les collectionneurs privés avertis sont les dépositaires d'une partie considérable de ce patrimoine et sont complémentaires aux obligations des conservateurs des collections nationales existantes. Ils acquièrent, préservent, étudient, recherchent et documentent ces artefacts historiques qui éclairent tant notre passé et donc aussi notre avenir. Il est essentiel qu'ils puissent le faire, afin que nous puissions mieux comprendre notre propre histoire. L'évolution des systèmes de mises à feu permet de souligner l'ingéniosité le savoir-faire et le génie des armuriers inventeurs à faire évoluer les armes au cours des siècles mais également le soin apporté à celle-ci faisant d'elles de véritables œuvres d'art!

Lire aussi: Eslettes : Retour sur le braquage

Nous consacrons beaucoup de temps à la restauration et la recherche de nouveaux objets, nous partageons notre temps entre la boutique, nos ateliers et les déplacements.

En France, Lefèvre d'Estaples, spécialiste des saintes écritures, auteur en 1509 d'un commentaire sur les Psaumes et en 1512 d'un autre commentaire sur les épitres de Paul va avec l'appui de l'évêque de Meaux, Guillaume Briçonnet, traduire le Nouveau et l'Ancien testament en français, non pas seulement à partir de la Vulgate qui est déja une traduction en latin, mais directement à partir du grec et de l'hébreu, langues dans lesquelles la Bible a été écrite.

Ils constituent en 1521 le Cénacle de Meaux avec des amis et des anciens élèves du traducteur. Ils forment les prêtres du diocèse à la lecture de la Bible et à la prédication afin de pouvoir se dispenser des moines capucins qui ne savaient que prêcher la peur de l'enfer et les tourments du purgatoire lors des conférences de l'Avent et de Carème. Ils n'ont pas le même projet que les luthériens allemands car ils restent au sein de l'Église catholique. Cependant la persécution atteint aussi les "Bibliens de Meaux"; la défaite de François 1er à Pavie et sa captivité jusqu'en en 1525 permet à la Sorbonne de pourchasser les prédicateurs de l'Évangile et même de les lapider ou de les faire périr sur un bucher, ce qui conduit ceux-ci à la clandestinité. Les évangiles et les bibles en français sont saisis et brûlés. L'école biblique du Cénacle de Meaux est fermée en 1524. Les professeurs se dispersent.

Pour continuer à lire les Évangiles en français les Briards constituèrent des petits groupes dispersés dans le diocèse et aux abords de Meaux une communauté nouvelle, germe en 1530 d'une première Église protestante en France (celle de Paris est de 1543). L'Église réformée (protestante) de Meaux sera officiellement reconnue par Genève en 1546, mais ce fut aussi l'année où 14 membres de cette nouvelle Église furent brûlés vifs sur la Grande place du Marché de Meaux.

Les années 1560-1561 peuvent être considérées comme celles de la fondation des Églises protestantes de Melun et de Brie-Comte-Robert. On note déja dès 1551-1555 la présence de plusieurs protestants à Brie-Comte-Robert, mais persécutés certains quittent la ville pour des lieux réputés plus hospitaliers.

Lire aussi: Choisir son armurier à Clermont-Ferrand

Il s'agit par exemple de Zacharie Durand qui était libraire, Michel Pilloust qui par sa profession de fontainier assurait l'acheminement de l'eau potable, Mathieu Sebise en qualité d'armurier fourbissait les armes, Loys de Vallois était peintre et verrier. Cet artiste, parti ensuite exercer son art à Lyon, aurait réalisé plusieurs vitraux de l'église Saint-Etienne sur des thèmes familiers aux protestants: d'une part l'échelle de Jacob et sa lutte avec l'ange et d'autre part, la prédication du Baptiste dans le désert et le baptême de Jésus dans l'eau du Jourdain.

Les protestants tinrent quelques assemblées publiques à Brie-Comte-Robert, entre autres le 21 avril 1561 où ils furent molestés selon les Mémoires de Madame Duplessis-Mornay. Ces incidents n'empéchèrent pas leur développement. Un grand nombre d'habitants de cette ville embrassèrent au XVIe siècle les opinions religieuses du protestantisme. C'est pourquoi en 1562 , Brie-Comte-Robert fut par ordonnance du Roi, placée au rang des villes où l'exercice de cette religion nouvelle était permis.

À Brie-Comte-Robert le 26 février 1563, Anthoine Caraccioli, Prince de Melphes, qui fut évêque de Troyes de 1551 à 1561, écrivit aux ministres et pasteurs de l'Église d'Orléans pour les éclairer de sa conduite et les assurer de son adhésion aux principes de la Réformation religieuse.

Le château de Forcilles entre Chevry et Servon servait aussi de lieu de culte moins exposé que celui de Brie-Comte-Robert. On note à l'époque les familles de Feuquières, Guy Arbaleste, seigneur de la Borde, président de la Chambre des comptes, Duplessis-Mornay, François de La Noue dit Bras de Fer, Jehan Chabouillé, procureur du Roi et avocat au Chatelet de Melun. Jacques du Moulin, siegneur de Servon...

L'Édit de 1562 autorisait les prêches à l'extérieur des remparts de ces villes, dans les faubourgs. La tradition orale indique que les protestants se rassemblaient dans une maison (appelée prêche) sise probablement vers le 5 rue des Tanneries. Cette rue était bien en dehors des remparts, ceux-ci suivaient la rue Grenouillère actuelle.

Lire aussi: Armurier Minecraft : Comment faire ?

tags: #armurier #brie #comte #robert #histoire

Post popolari: