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Les armureries en France ont une longue histoire qui remonte à plusieurs siècles. Les armuriers étaient initialement des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats.

Éléments Médiévaux du Château de Maintenon

Du château féodal ne reste que le donjon et des traces de courtines. Les deux tours qui défendaient la porte ainsi que les bâtiments en masure qui formaient le carré ont disparu. À l'origine, la maçonnerie extérieure était faite de moellons avec un appareil de pierre de taille aux chaînages d'angle et aux encadrements des baies. Le toit était recouvert de tuiles.

Dans le mur nord subsiste un escalier droit voûté en berceau qui se retournait dans le mur est pour mener au deuxième étage. Les traces de courtines du XIIe siècle subsistent au rez-de-chaussée du corps de logis.

Pavillon des Armes et Galerie des Chevreuils

Ce pavillon devait à l'origine contenir l'armurerie du roi. Il présente dans son architecture un système mixte de pierres de taille et de moellons. Ambroise Perret y pose les boiseries sculptées en 1559.

Le pavillon des Armes se situait à l'extrémité de la galerie des Chevreuils, détruite en 1833. Celle-ci fut décorée (comme la galerie des Cerfs) par Louis Poisson de 1601 à 1608, de peintures sur plâtre et de lambris de bois en partie basse des murs.

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Les peintures constituaient une série de sept grandes scènes de chasse (chasse au loup, au sanglier, au cerf, au renard, au faucon etc.), alternant avec des décors d'architectures feintes composées de niches dans lesquelles prenaient place des vases portant un lys au naturel surmontés de têtes de chevreuils, encadrés par des colonnes corinthiennes.

Autres éléments notables du Château

Plafond de la chapelle de la Trinité

Ancienne église conventuelle des religieux Trinitaires installés ici par saint Louis en 1259, celle-ci a été rattachée au château sous François Ier. Le maître-autel, réalisé par le sculpteur italien Francesco Bordoni en 1633, lequel est aussi l'auteur du dallage en marbre multicolore du sol, est entouré de statues de souverains (saint Louis à droite de l'autel avec les traits de Louis XIII, et Charlemagne à gauche avec les traits de Henri IV).

Le tableau d'autel a quant à lui été peint par Jean Dubois le Vieux en 1642 et représente la Sainte Trinité au moment de la déposition de croix. La tribune, portée par des colonnes de marbres, est l'œuvre de Scibec de Carpi, tout comme la clôture du chœur datant de 1554. Philibert Delorme avait présidé à la création de deux oratoires : l'un pour Henri II réalisé en 1557, l'autre pour Diane de Poitiers. Les deux furent détruits en 1605.

Les boiseries et les grilles des chapelles sont l'œuvre du menuisier Jean Maujan, qui sous-traite avec Robert Andry en 1629. Barthélémy du Tremblay quant à lui avait commencé les peintures décoratives, terminées par son gendre Germain Gissey, associé à Jean Bertrand et Robert Cammel.

Vestibule du Fer-à-cheval

Le vestibule du Fer-à-cheval, ou « vestibule de la chapelle », situé au premier étage, présente un mobilier réalisé sous le Second Empire et copiant l'ornementation des encadrements des trois portes en bois sculpté, qui datent en partie du XVIIe siècle et desservent les différentes parties du château. Les vantaux en bois sculptés ont été réalisés par Jean Gobert en 1639, tandis que le reste du décor de la pièce est dû à Jean-Baptiste-Louis Plantar (1833).

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Appartements des Reines-mères et du Pape

L'aile des Reines-mères abrite les appartements des Reines-mères et du Pape. Ces appartements, aménagés au XVIe siècle puis refaits au XVIIIe siècle après la reconstruction du pavillon d'angle, doivent leur nom au séjour de Catherine de Médicis, de Marie de Médicis, d'Anne d'Autriche et du pape Pie VII (qui y dormit en 1804, 1812 et 1814).

Les appartements sont divisés en deux : les appartements dits « Louis XIII », habités par le Grand Dauphin puis Jacques II d'Angleterre, et ceux dits « Louis XV », habités notamment au XVIIIe siècle par les tantes de Louis XVI, et par le comte de Provence (futur Louis XVIII) et son épouse à partir de 1770. La décoration et l'ameublement furent revus notamment sous le Second Empire, mais le décor de boiseries des trois salles les plus importantes a été renouvelé dès 1644.

Salles de réception

Plusieurs salles de réception, telles que l'antichambre obscure, le salon des huissiers, le salon des officiers et le salon de réception, présentent des décorations et un mobilier variés, allant des tapisseries des Gobelins aux meubles de style Louis XV et Second Empire.

Chambre du Pape et Cabinets de toilette

La chambre du Pape contient un lit ayant appartenu à Louis XVI et Napoléon, tandis que les cabinets de toilette sont décorés de lambris dorés sculptés et de boiseries redessinées.

Chambre à coucher d'apparat

Cette ancienne chambre d'Anne d'Autriche possède un plafond et des lambris peints de grotesques polychromes par Jean Cotelle. Le mobilier se compose d'un ensemble en noyer sculpté livré en 1860 par la maison Fourdinois.

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Le Gros salon

Ce salon de réception est décoré d'un plafond sculpté et de tapisseries des Gobelins illustrant la vie d'Alexandre le Grand. Le mobilier comprend notamment deux grandes consoles en bois doré à figures égyptiennes.

Second salon des officiers

Cette pièce possède un plafond peint en camaïeu rehaussé d'or par Charles Errard. L'ameublement comprend notamment un cabinet en ébène du XVIIe siècle et des vases en majolique d'Urbino.

Antichambre de la galerie des Fastes

Cette pièce, créée sous Napoléon III, est ornée de vases d'Achille en porcelaine de Sèvres et conserve plusieurs tableaux, dont des œuvres de Jean Lemaire et Jean-Baptiste Oudry.

Galerie des Fastes

Aménagée par Napoléon III en 1866, la galerie des Fastes est ornée de plusieurs tableaux illustrant l'histoire du château, notamment des scènes historiques et des vues du château et de la forêt de Fontainebleau.

Galerie des Assiettes

Construite en 1840, la galerie des Assiettes possède un plafond orné de peintures de l'atelier d'Ambroise Dubois. La pièce est ornée de boiseries néo-Renaissance et de lambris dans lesquels sont installées près de 128 assiettes en porcelaine de Sèvres du Service historique de Fontainebleau illustrant l'histoire du château.

Autres éléments architecturaux

L'aile des Ministres, dite aussi « aile basse », a été bâtie à partir de 1530 et ferme la cour du Cheval-Blanc par le nord. Construite dans le même appareil de brique et pierre que l'aile qui lui fait face, elle ne comporte toutefois qu'un étage, ponctué de lucarnes à frontons curvilignes.

Vue d'ensemble de la galerie François-Ier

Construite entre 1528 et 1530, elle mesure environ 60 mètres de long et 6 mètres de large, et constituait autrefois un pont couvert jouissant d'ouvertures des deux côtés. Le roi François Ier la fit édifier et décorer, afin de relier ses appartements à la chapelle de la Trinité. Il en gardait les clés et la faisait visiter à ses hôtes de marque.

La galerie a été confiée à l'Italien Rosso Fiorentino qui la décora de façon originale avec des peintures, des lambris, des fresques et des stucs, de mars 1535 à mai 1537 pour les stucs, à partir de 1536 pour les fresques, et qui l'acheva juste avant la visite de Charles Quint à la Noël 1539.

Les boiseries en noyer sculpté sont l'œuvre du menuisier italien Francisco Scibec de Carpi qui les réalisa dès 1535 avec des essences rares, mais se tourna presque exclusivement vers le bois de noyer à partir de 1539, date à laquelle il exécute le parquet de la galerie.

Le plafond à caissons joue dans l'ensemble décoratif un rôle plutôt secondaire et affiche un style plutôt classique. La galerie dessine un jeu de travées, rythmées par des ouvertures symétriques et de grands panneaux peints. On retrouve partout le monogramme du roi. Les peintures représentent des récits de la mythologie gréco-romaine et des allégories dont le sens nous échappe aujourd'hui, mais qui symbolisent probablement le bon gouvernement du roi et font l'éloge de François Ier.

Une scène est consacrée à l’éducation d'Achille par le centaure Chiron. À l'est, du côté du buste de François Ier, sont peintes des scènes violentes : Défaite de Pavie, Captivité du roi à Madrid, Combat des Centaures et des Lapithes (par Le Rosso), La Jeunesse et la Vieillesse, La Destruction de la flotte grecque, etc.

Histoire de Maintenon

Maintenon est connue pour sa prestigieuse histoire qui, depuis longtemps, est liée à celle du château. Sa situation géographique est assez unique, l’Eure et la Voise viennent s’y rejoindre pour prendre la direction de la Normandie voisine, et les rives du Canal Louis XIV offrent aux habitués et aux curieux d’agréables balades. Maintenon est riche de son centre historique qui dispose de tous les services et commerces.

Des nombreuses associations culturelles et sportives rythment également la vie maintenonnaise. Plusieurs hameaux, à l’histoire parfois très ancienne, comme Maingournois et le Parc, offrent une qualité de vie singulière à leurs habitants.

On trouve pour la première fois le nom de Mestenon dans un document du XIe siècle grâce aux premiers seigneurs. Une étude étymologique de ce nom permet de déterminer l’origine féodale. Maintenon est en effet issu de la contraction et de la phonétique d’une expression latine, messum tenemum, appartenant au langage féodal.

Dates clés de l'histoire de Maintenon :

  • 1683 - 1688: Construction de l’aqueduc.
  • 1847: Naissance du Maréchal Michel Joseph Maunoury à Maintenon.
  • 1870/1871: Guerre franco-prussienne, Maintenon est occupée par les troupes prussiennes.
  • 1939/1940: Installation de l’Amirauté à Maintenon.
  • 1940/1944: Occupation de Maintenon.
  • 1944: Libération de Maintenon et visite du Général de Gaulle.

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