La société Deconinck, basée à Warneton, dans les Flandres belges, ne fait pas mystère de ses activités : « DECONINCK, guns and munitions retail », ce qui se traduit par vente au détail d'armes et de munitions.
WARNETON, petite ville frontalière de 17 600 habitants, a été reconstruite dans les années 1920 avec le matériau de la région, la brique d'argile. Les cheminées des briqueteries se dressent encore dans un paysage champêtre, préservé par la famille Deconinck et leurs voisins. Ils plantent des arbres autour des étangs et des argilières, histoire de protéger une faune et flore encore très riches et perpétuer les passions transmises de père en fils : la chasse et la pêche.
De la quincaillerie familiale, tenue par leurs parents après la guerre, les frères Deconinck se sont spécialisés dans ce domaine. L'affaire est prospère. Le magasin de 5 000 m2, où la famille fabrique et teste ses propres cartouches, est à l'étroit.
La société Deconinck a choisi Goussainville pour partir à la conquête du marché français. Avant même le premier coup de pioche, la construction de ce futur magasin de 6 000 mètres carrés, spécialisé dans les articles de pêche et de chasse, sème le trouble. L'ombre d'un nouveau « supermarché des armes », équivalent à celui qui a défrayé la chronique à Corbeil-Essonnes le mois dernier, plane sur la ville, et les premiers tracts de protestation pleuvent. Le cabinet du maire communiste Michel Toumazet appelle au « cessez-le-feu ».
« Il ne s'agit nullement de laisser s'installer une armurerie, plaide-t-on. Le projet présenté par cette entreprise familiale belge est clair : 95 % de son activité sera axée sur la pêche. Il y aura effectivement un rayon d'articles de chasse, mais aucune arme ne sera en vente dans ce magasin. »
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En pleine campagne électorale, Elisabeth Hermanville (UDF-DL), l'ancienne maire partie en reconquête, n'a pas manqué l'occasion pour réagir : « Il y a certainement mieux à faire, surtout dans le contexte actuel et dans un secteur déjà sensible aux problèmes de violences, estime-t-elle. Il ne sert à rien de jeter de l'huile sur le feu et d'offrir ce type de tentations aux délinquants. »
La société belge qui a choisi ce site parmi une trentaine d'autres en Ile-de-France promet la création de dix emplois dès l'ouverture du magasin et d'une dizaine d'autres dans les quatre années à venir. Seule certitude, elle ne se contentera pas d'une clientèle banlieusarde et souhaite étendre son territoire jusqu'en Picardie, terre de pêche... et de chasse.
Sur le parking, les premiers clients du samedi après-midi, en très grande majorité des Français, patientent devant la porte d'entrée. La plupart viennent en famille acheter leurs amorces et leur matériel de pêche. À la gauche de l'entrée, l'armurerie se veut beaucoup plus discrète.
Pour pénétrer dans la salle où les fusils de chasse de tous calibres se vendent entre 400 et 3 000 €, il est impératif de prendre rendez-vous par téléphone. « Le samedi après-midi, l'emploi du temps est très chargé », explique André, l'armurier du magasin. Chacun son tour, le client s'engouffre dans la salle pour acheter l'arme qu'il a le plus souvent commandée auparavant. Les armes de chasse (5e catégorie) et de tir (7e catégorie) ne s'obtiennent qu'avec un permis de chasse.
En principe, car André précise qu'au cas où la personne n'a pas de permis, « il est toujours possible d'acheter une arme avec une licence de tir. Vous allez par exemple prendre une licence dans le club de ball-trap d'à côté et vous êtes en règle. La législation est mal faite mais c'est comme ça... »
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Sur le comptoir, devant l'armurerie, entre les pistolets à air comprimé et autres petits couteaux, des pistolets d'alarme sont proposés à la vente, pour une somme modique tournant autour de 45 €. Dans la vitrine, une petite affichette rouge vif précise que « les revolvers et pistolets d'alarme sont en vente libre aux personnes majeures ». « Le port n'est pas autorisé. Usage et détention sont réservés au domicile », avertit encore l'affichette.
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Jugement du tribunal de commerce de PONTOISE en date du 01/10/2018 nommant Selarl Mmj prise en la personne de Me Mandin 23 rue Victor Hugo 95300 PONTOISE liquidateur en remplacement du liquidateur précédemment désigné.
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