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Les armureries en France possèdent une histoire riche et ancienne, remontant à plusieurs siècles. Initialement, les armuriers étaient des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats.

Les Armureries à Lyon

Aujourd’hui, si vous cherchez à trouver un bon armurier à Lyon, il est important de bien faire vos recherches. Vous pouvez demander des recommandations à des amis ou à des membres de votre famille qui utilisent des armes à feu, ou consulter des forums en ligne dédiés à ce sujet. Il est également possible de rechercher des avis en ligne sur les armureries à Lyon.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il peut être avantageux d’aller chez un armurier à Lyon. Tout d’abord, les armuriers sont des experts en matière d’armes à feu et peuvent vous aider à choisir le bon équipement pour vos besoins. Enfin, les armuriers peuvent également offrir des services tels que des réparations et des personnalisations, ce qui peut être très utile pour les propriétaires d’armes de chasse.

Si vous souhaitez vous adresser à d’autres armureries de Lyon et connaître leurs nombres, les avis etc. Si vous ne trouvez pas d’armureries à Lyon où si elle ne répond pas à votre besoin, n’hésitez pas à nous contacter.

La Croix-Rousse et les Canuts

À Lyon, au début du XIXe siècle, l’activité principale est l’industrie de la soie, avec ses ouvriers, les canuts qui vivent dans le faubourg de la Croix-Rousse sur la rive droite du Rhône. Ce quartier était peuplé d'ouvriers et d'artisans, fabriquant notamment de la soie, surnommés les canuts.

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La révolte des canuts, à Lyon en France, en 1831, est l'une des grandes insurrections sociales du début de l’ère de la grande industrie. Elle avait été précédée, entre autres en 1819, d’émeutes, écrasées par l'armée, à Vienne lors de l’introduction de nouvelles machines : les ouvriers du textile brisent les nouvelles machines à tisser, à l'image de celle inventée par Jacquard ; car ces machines les concurrencent et les privent de leur gagne-pain.

Événements Historiques Lyonnais

Le 2 frimaire de l’an 40, l’Hôtel de ville de Lyon est aux mains des canuts, des ouvriers et de tout le peuple insurgé. Durant plus d’une semaine, Lyon est une cité libre, une cité ouvrière. Mais le 3 décembre la réaction s’abbat sur la ville faisant plus de 600 morts.

Dans la nuit du 22 au 23 novembre, les ouvriers tiennent l’ensemble de la ville, à part un tout petit secteur où se trouve l’Hôtel de ville qui est complètement encerclé. Vers minuit, le général Roguet réunit le corps municipal et plusieurs officiers, en présence du préfet, pour prendre des mesures face à la situation intenable pour eux.

Dès 2 heures du matin, ils décident de battre en retraite et de s’enfuir avec ce qui reste des troupes jusqu’au fort de Montessuy. À l’Hôtel de ville, ce sont les détenus enfermés depuis la veille dans les caves qui, réveillés par le bruit des chevaux au départ de la troupe, constatent à leur grand étonnement que le grand édifice est vide. Ils préviennent des ouvriers.

Un gouvernement insurrectionnel, composé surtout de volontaires du Rhône, s’organise en se proclamant état major provisoire. Des magistrat perfides ont perdu de fait leurs droits à la confiance publique ; une barrière de cadavres s’élève entre eux et nous, tout arrangement devient donc impossible.

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... « Tous les bons citoyens s’empresseront de rétablir la confiance en ouvrant les magasins. L’arc-en-ciel de la vraie liberté brille depuis ce matin sur notre ville. Que son éclat ne soit pas obscurci. Une police ouvrière est hâtivement constituée.

Pour ainsi dire, aucun pillage n’a eu lieu, sauf celui décidé collectivement pour la maison Oriol, sur le quai St Clair, dans laquelle le propriétaire avait autorisé les soldats à tirer sur les ouvriers du haut des fenêtres. Le préfet, resté à Lyon dans sa préfecture, tente de susciter la division au sein des ouvriers.

Pendant toute la journée l’hôtel de ville est en pleine ébullition, et des discussions sévères ont lieu entre les partisans de rester fidèles aux institutions et les partisans de changer de régime. La solidarité ouvrière s’organise aussitôt. Un exemple, cette souscription ouverte dès 5 heures du matin pour les familles où il y a eu des morts ou des blessés.

La malheureuse collision que nous avons voulu prévenir, que nous aurions voulu éviter au prix de notre sang, a enfin cessé. Après un feu qui a duré une partie de la nuit, les troupes se sont retirées et la population ouvrière est restée maîtresse de la ville.

Mais de grands malheurs ont été le résultat de ces deux journées ; des familles déjà en proie à la misère ont perdu leurs chefs, leurs soutiens. Lyonnais, resterons-nous insensibles à tant de maux ? Non : nous viendrons par de prompts secours leur porter un remède efficace.

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Catholiques de toutes les classes, riches Lyonnais qui avez la noble habitude de partager votre fortune avec les malheureux, c’est à vous que nous nous adressons. Nous recevrons le denier de la veuve. Une souscription est déjà ouverte au bureau de la Gazette du Lyonnais. De fortes sommes sont déjà assurées.

Lyon est calme, même si l’effervescence est visible partout dans la ville et notamment à l’hôtel de ville, où les discussions sont chaudes entre des politiques et des ouvriers qui semblent embarrassés de leur victoire soudaine.

Ce conseil décide de collaborer avec le préfet et les anciennes institutions en place. Néanmoins, c’est bien ce conseil ouvrier qui a la véritable autorité sur la ville, et qui réussit à faire régner l’ordre et mettre en place le tarif.

À Paris, comme toujours, on ne comprend pas ce qui se passe à Lyon, et les députés, qui sont tous de riches possédants, prennent peur et en appellent au roi en exigeant la plus extrême sévérité. La répression est en route sur Lyon.

Ce sont 30.000 soldats qui quadrillent cette ville de 180.000 habitants. Le préfet Bouvier-Dumolard est limogé et remplacé par Gasparin, chargé de l’énorme répression qui va s’abattre sur Lyon : on comptera 600 morts supplémentaires et plus de 10.000 personnes furent expulsées de la ville.

Louis Blanc s’exclama : « Ainsi, des canons pour remédier aux maux de la concurrence ; des forteresses pour réduire une foule de malheureux offrant du travail sans autre condition que de ne pas mourir de faim ; des soldats, pauvres armés pour contenir des pauvres sans armes...

Voilà comment Mme Desbordes-Valmore retraçait la révolte des canuts : « Ce peuple affamé, soyez-en sûr, a été retenu par l’impossibilité d’être méchant. Cet immense phénomène n’a été signalé par personne, mais j’ai senti plusieurs fois fléchir mes genoux par la reconnaissance et par l’admiration. Nous attendions tous le pillage et l’incendie, et pas une insulte, pas un pain volé !

La révolte des canuts a eu un retentissement mondial et a certes aidé ensuite à ce que la Commune de Paris et d’autres luttes puissent exister. Dormez en paix, victimes de novembre ! Que la terre vous soit légère !… Votre sang a fécondé le sol où doit croître l’arbre de l’émancipation des prolétaires… Une auréole de gloire ne ceindra pas vos tombeaux inconnus…

Commune de Lyon

Plusieurs villes se soulevèrent à l’annonce de la révolution du 18 mars à Paris et proclamèrent à leur tour la Commune comme Le Creusot, Limoges, Lyon, Marseille, Narbonne, Saint-Étienne et Toulouse. Lyon se souleva la première, mais la plus longue et la plus puissante de ces insurrections eut lieu à Marseille (23 mars - 4 avril 1871) et se termina par une répression sanglante qui fit 150 morts.

À Lyon, le 4 septembre 1870, à sept heures et demie, à la lecture des affiches annonçant la défaite de Sedan, des groupes de manifestants occupent l’Hôtel de Ville où siègent le préfet et la Commission municipale nommés par le pouvoir impérial. Le préfet est fait prisonnier. À 9 heures, la République est proclamée, une demi-journée avant Paris. Le drapeau rouge flotte au sommet de l’édifice.

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