L’Armurerie des Hauts de Gironde est née de l’amitié entre Renaud Patrice, tireur sportif depuis plusieurs années, et Baptiste Hébert, amoureux de la chasse et diplômé de l’école d’armurerie de Saint-Etienne (Loire).
Installée au cœur de la zone commerciale Ecoparc de Saint-André-de-Cubzac, l’Armurerie des Hauts de Gironde propose une large gamme de matériel de tir, que ce soit dans le domaine cynégétique ou pour la pratique sportive.
Au-delà de la simple vente, Baptiste Hébert souhaite apporter un vrai plus au client : « Nous voulons vraiment axer sur le service. Faire en sorte que les gens se sentent bien. »
L’armurerie met à disposition un simulateur de tir dans une des pièces du magasin. Un dispositif rare dans la région. « Dans le Sud-Ouest, il doit en exister deux ou trois. » L’image est projetée par un rétroprojecteur sur huit mètres de large : « Tout est réel sauf le bruit et le recul de l’arme. Et l’outil est précis à 100 mètres et au dixième de degrés près ».
Le simulateur permet aux tireurs sportifs et aux chasseurs, novices ou non, de s’entraîner pendant une session de vingt minutes. « C’est intéressant pour les débutants mais aussi pour les personnes expérimentées. Avec le simulateur, un chasseur peut s’apercevoir qu’il commet certaines erreurs depuis longtemps et les rectifier. »
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La pièce est ouverte au public sur réservation (29 euros pour vingt minutes).
Du 25 novembre au 2 décembre, les particuliers pouvaient se débarrasser d’armes non déclarées en France. Ce vendredi matin, à l’entrée du commissariat d’Arcachon, l’atmosphère est particulière.
Depuis le 25 novembre, le gouvernement a lancé une opération d’abandon volontaire d’armes à l’État. Au premier étage, Régis Mongendre, le commissaire, confirme : « Nous avions prévu deux fonctionnaires pour réceptionner ces armes. »
Jeudi, le commissaire a compté 79 personnes qui ont déposé 155 armes et 1 462 cartouches. L’armurerie du commissariat est quasi pleine. Aujourd’hui, c’est le dernier jour.
La grande majorité des gens qui viennent au commissariat sont là pour se débarrasser des armes. Régis Mongendre explique : « 95 % des gens ici choisissent la destruction plutôt que de déclarer l’arme. »
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Une dame est accueillie par un policier : « C’est le fusil de mon mari, qui est décédé depuis quarante ans. » Elle avait gardé l’arme chez elle. Et elle est bien soulagée de le laisser dans d’autres mains.
Colette vient rendre le fusil du second mari de sa mère : « Je l’ai retrouvé dans son appartement, après son décès. Et je suis bien contente de m’en débarrasser. Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse ? »
Le commissariat d’Arcachon est l’un des six lieux désignés pour recevoir les armes abandonnées en Gironde. « Les gens viennent de tout le Bassin, du nord des Landes, du Sud-Gironde, constate Régis Mongendre. Globalement, ce sont des gens d’un certain âge qui ont eu ces armes par héritage et qui ne savent pas quoi en faire. Il y a parfois une valeur sentimentale. Il y a du recyclage, certaines armes deviendront des trombones par exemple. »
Chaque arme est examinée, fichée et rangée à l’armurerie avant de partir au secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur qui gère les destructions. « C’est une opération simplifiée, explique l’un des policiers. Il y a une fiche à remplir, avec le modèle de l’arme, le nom et la date de naissance de la personne qui la dépose et c’est tout. C’est fait en cinq minutes. En temps normal, ça prend une heure.
Durant toute la semaine d’opération, 396 personnes ont été accueillies au commissariat de police d’Arcachon. Quelque 811 armes à feu, dont 185 armes de poing, ont ainsi été volontairement abandonnées pour destruction par ces particuliers.
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Élément | Nombre |
---|---|
Personnes accueillies | 396 |
Armes à feu abandonnées | 811 |
Armes de poing abandonnées | 185 |
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