Envie de participer ?
Bandeau

Plongez dans l'univers médiéval de Playmobil avec la collection Novelmore ! La ville médiévale de Novelmore brille d’une nouvelle splendeur grâce aux trois héros Arwynn, Dario Da Vanci et Gwynn. Dario a inventé l’armure « Invincibus », dont le pouvoir mythique rend invincible quiconque la porte. Les Burnham Raiders, une bande de hors-la-loi et de bandits de grands chemins avec un penchant pour le feu, ont eux aussi entendu parler de cette invention grandiose et des batailles féroces se préparent pour s’emparer de la puissante armure… Bienvenue à Novelmore cher aventurier !

Playmobil : Un Monde en Miniature

Aux confins de l’Asie, entre la Chine, la Russie et la Corée du Sud, existe un monde à part, une enclave bordée du Golfe de Corée, de la mer Jaune et de celle du Japon. De loin, cette société de 25 millions d’âmes paraît être un jeu de Playmobil qu’une volonté extérieure règle à son gré.

Dans une scénographie singulière, les décors dotent ce pays d’une esthétique décalée : tantôt monumentale et kitch, tantôt pittoresque et décharnée. De petits personnages assujettis à une loi qui ignore la liberté s’épuisent en activités utilitaires, parfois vaines. « Présentée comme une « tyrannie aveugle et sanguinaire », [la contrée des Playmobil] poursuit sa route singulière et ne fait rien pour démentir cette réputation. Au contraire, elle joue de cette ambiguïté, provoque le monde extérieur tout en confortant son opinion publique. »

C’est un vase clos. Un univers opaque. Le monde hermétique d’un pays qui a choisi de s’isoler, ostracisé depuis par une communauté internationale sermonneuse, craintive et ambiguë. On y naît, on y survit et on y meurt, sans jamais avoir su ce qu’il se passait au dehors.

Un peuple de Playmobil vit dans une réalité parallèle, sous la coupe d’un Grand Chef « illuminé, omniscient et infaillible ». Dans cet État totalitaire, on ignore le rock, le jean et les séries étrangères. On tourne en rond « dans un sas spatio-temporel ». « Traités en dieux, les deux premiers [Grands Chefs playmobil] sont représentés partout dans le pays sur des mosaïques aux grands carrefours - devant lesquelles les véhicules doivent ralentir -, sur des fresques gigantesques ou des portraits dans les wagons du métro. Les officiels portent aussi tous un pin’s à l’effigie des deux premiers dictateurs. « Lorsque vous prenez des photos des statues, vous devez toujours cadrer la totalité des leaders », martèle l’une des guides.

Lire aussi: Initiation Tir Sportif Tours

Le Système Playmobil

La dictature a été bâtie avec méthode. C’est un totalitarisme exemplaire, entièrement tourné vers la poursuite de la révolution et la réalisation d’un grand dessein. un chef, guide ou dirigeant suprême (dont la personnalité fait l’objet d’un culte.

Ce monde est, d’abord, la conséquence d’une histoire particulière : colonisation japonaise, partition de la Corée puis guerre de Corée. Il est également le résultat d’une doctrine et d’un endoctrinement. La propagande - qui n’est jamais que l’autre nom de la communication - infuse, diffuse et distille une idéologie propre : le Juche ou Chuche (prononcez djoutché, c’est plus chic). Ce marxisme-léninisme à la sauce coréenne, fortement teinté de nationalisme, prône l’autosuffisance et l’isolationnisme : « Ne compter que sur ses propres forces » et construire un pays socialiste « indépendant sur le plan militaire et autonome sur le plan économique » avec, en ligne de mire, la réunification avec la Corée du Sud.

« L’idéologie détermine le système en ce que tout totalitarisme est d’une certaine manière théologique. Il affirme un mythe fondateur, définit un monde imaginaire : c’est au service de sa mise en acte que l’État contraint tous les individus, toutes les forces sociales. La perspective du Grand Soir, c’est-à-dire de l’avènement du communisme - toujours remis à plus tard - justifie ainsi, en URSS et dans les démocraties populaires, non seulement la dictature du prolétariat, mais la confiscation de cette dernière par l’appareil central du parti.

Comme dans toutes les sociétés, les joueurs incarnent des personnages en jouant des rôles. Mais, ici, tout cela est conscientisé, mis en scène et assumé. Cette société est évidemment fondée sur la peur, une peur incessante et sans répit, « la peur de l’autre, [de] tous les autres. Et surtout [la peur], de voir se défaire à la lumière de la vérité cet empire paranoïaque. » Les Playmobil savent que s’ils font un pas de côté, disent un mot de travers, ne s’inclinent pas assez, la sanction tombera. L’oppression constitue la toile de fond des existences individuelles, dès l’enfance.

Si l’idéologie est plutôt une histoire pour adultes, cette patrie socialiste, la dernière dictature stalinienne au monde, ne craint pas de donner à téter les vertus du Juche à ses nouveaux-nés. « Biberonnée dès le jardin d’enfants, ingurgitée à l’école, serinée dans les coopératives et à la caserne (dix ans de service militaire), martelée sur les mosaïques et les affiches (aucune autre image possible), la propagande avait fait plier ce peuple sorti d’une boîte grand format de Lego. Au point de plonger [le pays des Playmobil] dans une fiction vraie. Fiction dont les héritiers continuent, aujourd’hui, à rédiger les chapitres. À leur profit, leur gloire. Vive à jamais le [Grand Chef playmobil] ! »

Lire aussi: Tout savoir sur les airsoft métal

Un Territoire de Jeu

Sur un terrain vague, on a monté un genre de parc d’attractions de l’horreur, modèle géant. C’est pourtant un pays riche d’une histoire millénaire, de paysages magnifiques et de trésors archéologiques. Contrasté, le terrain de jeu se déploie sur une superficie égale au cinquième de la France. C’est un pays de montagnes et de plateaux, traversé par plusieurs fleuves, cerclé de 2500 km de côtes et de plus de 1600 km de frontières. Le climat continental produit des hivers froids et des étés chauds et humides. L’influence de la mousson se fait sentir. Des vents sibériens giflent les hivers, des pluies diluviennes noient les étés. « Là où il n’y a pas de tigre, c’est le lapin le professeur.

La Capitale Playmobil-City

Hors des espaces naturels, les personnages ont aménagé des villes. La plus éclatante d’entre-elles - la capitale Playmobil-City - s’enorgueillit de posséder le plus grand stade du monde. Pour l’Occidental, le décor apparaît d’emblée dépaysant. Des palais pharaoniques côtoient de larges avenues quasi-désertes. Peu de boutiques, pas de terrasses de café ni de kiosques à journaux mais, à travers tout le pays, des milliers de statues, de tableaux et de portraits du Grand Chef et de sa dynastie (les « trois Ubu »). Il y en a partout : dans les maisons, dans les écoles, dans les usines. « Ce que tu dis le jour est entendu par les oiseaux, et ce que tu dis la nuit est entendu par les souris. Même les mots peuvent parcourir mille miles.

Culture et Apparence

Les Playmobil sont attachants. C’est un peuple d’Asie, avec sa culture, sa mentalité, sa vertu. Cette réalité première demeure toujours. Si on a volé leur histoire aux Playmobils, on ne leur a pas pris leur identité : « on entrevoit un peuple chaleureux, digne dans l’adversité et animé, comme tous les Coréens, d’une fierté nationale exacerbée, ici mobilisée sans relâche par le régime. » « L’endroit le plus sombre est juste sous la bougie.

C’est évidemment à leur coiffure que les Playmobil sont reconnaissables. Voyez cette « centaine d’officiers, chacun avec casquette sur les genoux, nuque rase et tête droite, parfois un bol carré de cheveux courts sur le dessus ». Dans cette société où la propreté corporelle règne, on évite les coupes fantaisistes. On aime la netteté ; c’est la norme sociale. Les hommes ont nécessairement les cheveux courts, mais ceux qui sont dégarnis peuvent avoir un peu plus de longueur à l’arrière. Les femmes ont des coupes soignées, longues ou courtes, semble-t-il en fonction de leur statut marital. « La perfection est un chemin, non une fin.

Cette même sobriété est palpable dans le choix des costumes. Les couleurs et les coupes sont traditionnellement classiques, les vêtements propres et ordonnés. Vert kaki ou bleu foncé, l’uniforme en vinalon - une fibre synthétique unique au monde faite de calcaire et d’anthracite - ajoute à la rigidité de la posture. Le port d’un badge à l’effigie des Grands Chefs vient élégamment souligner la fidélité au régime. Telle écolière playmobil « porte le foulard rouge des pionniers sur son uniforme bleu foncé, décoré d’un pin’s sur la poitrine à la gloire du parti du Travail. Une jupe plissée jusqu’au genou dévoile des jambes frêles. » L’usage du pantalon est limité pour les femmes, qui sont encore nombreuses à porter le costume traditionnel. « Ne dégaine pas une épée pour tuer un moustique.

Lire aussi: Fusil à pompe : votre allié pour la défense

C’est que le vêtement tient une place prépondérante dans le quotidien playmobil. La mode vestimentaire exprime, d’abord, le statut social du personnage. Vêtements et accessoires permettent ainsi d’afficher la caste dont on est issu, de se différencier du Playmobil rustique, d’autant plus que seuls les privilégiés ont accès à des magasins haut de gamme et au marché noir provenant de Chine ou de Corée du Sud. « Dans la bulle de [Playmobil-City], les femmes bousculent les codes, quand les hommes s’accrochent à ceux du pouvoir. La blouse sombre au col Mao, taillée sur mesure, reste l’uniforme de prédilection de l’employé modèle.

La retenue asiatique, l’omniprésence militaire et la psychose autocratique impriment leur marque jusque dans les mouvements et déplacements des Playmobil, toujours sur le fil, entre discrétion et fierté. L’oppression permanente et l’encadrement de toute l’existence donnent une allure martiale aux gestes et à la démarche. L’observateur croit y voir une « pantomime […] actionnée par des câbles, servie par des automates grinçants », un ballet discipliné, un « jeu de société où l’essentiel serait invisible. Et le reste feint. » Tout y est : les « organisateurs-machinistes, ceux qui détiennent les fils de ce théâtre de marionnettes » et les personnages, de « parfaites petites mécaniques répétant leur comédie », des Playmobil « au regard flou […] qui, défilant […] comme des figurants, feignent de parler « comme si de rien n’était », alors qu’ils semblent rabâcher un texte appris. » Ailleurs, un soldat « se met par réflexe au garde à vous pour s’épargner des ennuis, son pistolet-mitrailleur luisant sur le ventre, avec ses yeux plissés de figurine en plastique […]» Un « sentiment d’irréalité » finit par se dégager de « tout ce bazar totalitaire » : impossible « d’échapper au tapis roulant généralisé (ici, de jour, personne ne court, ne parle plus fort, personne ne roule vite ni ne sort jamais du rail des trottoirs et des avenues)… » « […] ces voies lunaires, sans beaucoup de voitures, avec leurs fliquettes aux croisements où chaque feu est éteint, et leurs passages à piétons sans piétons, cet espace nu et large, bétonné et vide, ponctué de lampadaires comme autant de grands gibets de fer - [Playmobil]-City en dehors du temps commun des hommes et, paradoxalement, pressée, minutée, essorée, éteinte. Et [les visiteurs] dedans comme dans un mauvais film. Personnages sans vrai scénario.

Le monde des Playmobil est très hiérarchisé. Il se compose de trois grandes classes, divisées en 51 sous-catégories politico-sociales.

Armes et Législation : Le Point de Vue d'un Expert

Tireur d’élite, bricoleur de génie, inventeur et metteur au point d’armes exceptionnelles, le Capitaine Barril est réputé dans le monde entier comme un super­-professionnel. Les plus grandes firmes françaises et étrangères font régulièrement appel à ses talents. Il a été, en 1976, l’un des fondateurs du G.I.G.N., le prestigieux Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale. Il a arrêté 113 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 16 individus armés, libéré 500 otages.

En matière d'armes de poing, le Capitaine Paul Barril privilégie un Bodyguard Airweight de Smith et Wesson, calibre 22, avec projectiles spéciaux CCI en aluminium, à pointe creuse. Il souligne l'importance d'un étui adapté pour garantir l'efficacité de l'arme. Il mentionne également un Push Dagger fait à Thiers, un couteau suisse, et une petite Maglite.

Parmi ses armes fétiches, il cite un pistolet automatique Smith et Wesson 559, un revolver Ruger Redhawk Stainless en 44 Magnum, et un Walther TPH en calibre 22. Il insiste sur l'efficacité du calibre 22 pour la neutralisation.

En dehors des armes à feu, il recommande l'utilisation de sprays au poivre et du R-Taser, une arme à air comprimé non-létale.

Concernant les armes de neutralisation, il mentionne le Flashball et le GC27, tout en recommandant aux gardes du corps d'avoir des autorisations de détention d'arme et un permis de chasse.

Il exprime sa préférence pour le calibre 8x68S pour les armes d'épaule et souligne l'importance d'une lunette de qualité.

Il évoque également un fusil automatique italien Cosmi, réputé pour sa fiabilité.

Nostalgie et Évolution des Gammes Playmobil

Chez mes parents, il y a encore les vieux playmobils... ainsi que des jouets voisins qui, selon ce que j'ai vu un jour sur je ne sais quel coin de web, les ont précédé mais qui n'ont pas duré aussi longtemps. Je ne saurais pas dire de quand datent nos "pseudo playmobil" mais comme je suis née en 1975 et mon frère une paire d'années avant, et que cette marque a très vite disparu, je place cela à 1978-80. Par contre, les playmobils western datent du début des années 80. Ils ont été parmi nos premiers (le tout premier playmobil que nous ayons eu étant une ambulance, reçue peu après un déguisement d'infirmière et un hôpital Lego...). L'un était la diligence (la même que Major Dundee, mis à part que nous décorions nos playmobils avec des feutres pour le plastique), l'autre un couple sur une charrette. Ensuite nous avons plutôt élargi la palette que concentré sur un seul thème, et je ne saurais pas dire à quel moment ceux typiquement western ont disparu. Je me suis offert l'an dernier une petite mascotte. Cela, c'est du playmobil récent...

Hier, en dérivant à partir d'une réflexion sur les jouets dinosaures (j'ai une nièce fan de dinos), je me suis retrouvée examinant des playmobils "western". Comme ce n'était pas ce que je cherchais, je n'aurais peut-être pas flâné ainsi sans le souvenir de ce post. J'ai d'abord souri tout grand de ce constat... puis ai réalisé que ces playmobils font partie d'une gamme flattant non le goût pour le western lui-même mais pour l'équitation. Heureusement, ma petite mascotte a des airs plus "mythologie cinématographique" (parmi ses accessoires, il y a un poncho avec lequel il a l'air de sortir de la Trilogie des Dollars). J'ai aussi acheté, un peu après, une deuxième boite, mais ne l'ai pas encore ouverte. Et dans un moment de nostalgie, farfouillé chez mes parents pour exhumer les vieux playmobils. Leurs décorations au feutre n'ont pas toutes bien tenu le coup (c'était pourtant du feutre vendu par playmobil... mais à destination de la gamme "playmobil color" dont le plastique était moins lisse) et certains un peu "barbouillés".

Et sur le site des animaux en plastique Schleich, c'est le même constat : les figurines western sont soit des cavalières avec de jolies chemises et de jolies selles, soit des cowboys de rodéo. Cependant, en cherchant bien, le site Playmobil comporte quand même des bandits, indiens etc. mais c'est dans la gamme "histoire" qu'il faut les chercher, c'est à dire un fourre-tout de thèmes moins à la mode mais qui ne s'usent pas vraiment. Après tout, les pirates aussi sont dans cette gamme ! Et pourtant, avec Pirate des Caraibes et One Piece, les gadgets à tête de mort se vendent bien.

Figurines Playmobil et Thèmes Sensibles

Découvertes par hasard sur un site internet bien connu de vente en ligne, voici les figurines Playmobil ayant pour thème..."les guerres du 20ème siècle"! Impossible donc de trouver des figurines produites en série par le fabricant allemand tant le sujet est abhorré. Le Livre "La saga Playmobil" de Dorothée Charles le rappelle d'ailleurs : "Seront donc exclues uniquement les représentations trop contemporaines de la guerre, les tanks, les avions de chasse et autres armes sophistiquées. Reste donc à certains petits malins, collectionneurs et/ou artistes dans l'âme, à profiter du filon pour créer de toute pièce et commercialiser de telles figurines.

Stéréotypes de Genre dans le Marketing des Jouets

Les stéréotypes de genre sont souvent présents dans le marketing des jouets. Le marketing ne fait que reproduire cette inégalité. Les catalogues de jouets présentent des scènes avec une arme à la main, ce qui ne stimule pas le « faire ensemble ». Les jouets portent seulement des codes couleur différents, le château des fées. Les parents développent des stéréotypes chez leurs enfants qu'ils observent.

Les catalogues de jouets conservés montrent que la séparation des groupes de garçons et de filles est présente depuis des années. Le rose, par exemple, était une couleur assez répandue.

Le contrôle social s'exerce davantage envers les garçons qui subissent des injures à caractère homophobe et sont stigmatisés dans le système scolaire si ils jouent avec des jouets étiquetés du sexe opposé.

Les fabricants créent des jouets à la demande des consommateurs et d'anticiper des tendances. Au Salon de Nuremberg, un million de jouets sont présentés. Les fabricants n'ignorent pas ces modèles. Il y a une prise de conscience et des limites s'imposent sur la sexualisation des jouets.

Table: Exemples de stéréotypes de genre dans les jouets

Catégorie Stéréotype masculin Stéréotype féminin
Couleurs Bleu, noir, gris Rose
Activités Combat, construction, vitesse Soins, esthétique, tâches ménagères
Valeurs Compétition, dépassement de soi Douceur, coopération

tags: #arme #à #feu #playmobil #histoire #et

Post popolari: