La fabrication d'armes artisanales suscite un intérêt croissant, que ce soit pour des jouets comme les pistolets à eau ou des projets plus complexes comme la reproduction d'armes historiques. Cet article explore différentes facettes de cette activité, en mettant en lumière les aspects pratiques, légaux et sécuritaires.
Fabriquer un pistolet à eau maison est une activité estivale amusante et éducative, parfaite pour les enfants comme pour les adultes. Avec des matériaux simples et accessibles, créez votre propre jouet rafraîchissant tout en stimulant votre créativité. Prêt à relever le défi ?
Aujourd'hui, nous allons vous expliquer comment fabriquer votre propre patator. Le patator est bien entendu DANGEREUX et réservé à un public majeur. Il ne doit en aucun cas être utilisé comme arme. Fire-DIY décline toute responsabilité quant à son utilisation et vous rappelle que vous êtes responsables de vos actes.
Maintenant que vous êtes incollable sur la théorie, passons à la pratique. Attention au TAMPON VISITE, prenez-en un qui se vis sur plusieurs tours. J'ai essayé avec un quart de tour, il m'a pété à la figure. Commencez par découper le tube de 100 à la longueur que vous souhaitez, c'est ce qui définira la taille de la chambre où se fera l'explosion.
Ensuite, assemblez votre patator en ne lésinant pas sur la colle. Comme je vous l'ai dit au début de cet article, pour l'étincelle, j'ai utilisé un piezzo. Faites un trou au diamètre du piezzo dans la chambre de combustion (tube ø100) et placez la tête de ce dernier de manière à ce que l'étincelle se face bien au milieu de la chambre. Ensuite, fixez-le au pistolet à colle et prenant soin de bien combler le trou.
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Petite note d'histoire : l'inventeur du patator est à ce jour inconnu. Cependant, il tend à avoir été popularisé grâce à Thierry Lhermitte qui en a fait une démonstration lors d'une émission présentée par Alain Chabat.
Si vous êtes intéressé à fabriquer votre propre Sten Mk 2, il existe plusieurs ressources en ligne qui peuvent vous guider dans le processus. Le site extrême précision contient un tutoriel en plusieurs parties pour vous montrer comment fabriquer et faire accepter une SAS-3 Mk2, une version semi-automatique de la Sten Mk2. Le tutoriel commence par une introduction aux lois canadiennes sur les armes à feu et indique que vous devez avoir un permis d'armes à feu pour posséder une SAS-3 Mk2.
Il fournit également des conseils sur la façon de choisir les bonnes pièces pour votre arme, ainsi que des instructions détaillées sur la fabrication du canon, du boîtier, de la culasse et du magasin, entre autres composants.
Le site milsurps.com propose une traduction intégrale en français du tutoriel de stencollector et de Claven2 sur la fabrication d'une SAS-3 Mk2. Le tutoriel fournit des instructions détaillées sur les pièces et les outils nécessaires à la fabrication de votre arme, ainsi que des conseils sur la façon de travailler avec différents métaux et de créer des pièces précises.
C'est un véritable pistolet, qui fonctionne. Pourtant, il peut être fabriqué à la maison, avec pour seul matériel une imprimante nouvelle génération. Habituellement utilisée à des fins artistiques ou médicales, pour réaliser une maquette en relief ou des organes de remplacement, l'imprimante 3D pourrait sous peu faire de nouveaux adeptes : les armuriers en herbe.
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HaveBlue, un membre du forum AR15.com, spécialisé dans l'armement, affirme ainsi avoir réussi à fabriquer les pièces qui constituent une arme à feu à l'aide d'une imprimante Stratasys, qui n'est pourtant pas un matériel de dernière génération. Cet appareil de stéréolithographie permet de fabriquer un objet en superposant des couches de plastique, de cire ou de métal afin de former un volume. Le résultat obtenu par HaveBlue aurait été fort concluant : il serait parvenu à tirer plus de 200 fois avec l'arme qu'il a assemblée. Ce "progrès" technique est assez effrayant.
Outre les risques de conception auxquels s'expose l'apprenti armurier (le pistolet, conçu en plastique, pourrait se révéler explosif pour celui qui le manipule) se pose le problème de la libre circulation de ces nouvelles armes. Avec des plans et les notices de fabrication disponibles sur Internet, rien n'est plus facile que d'imprimer les composants des pistolets.
Le FGC-9 c’est une armes semi-auto tirant des cartouches de 9 mm basé sur le Shuty AP-9. La conception des plans de l'arme à été réalisée pour permettre de fabriquer une partie des pièces via une imprimante 3D de base. Une Creality Ender 3, qui est la même que nous utilisons à La Nouvelle École en est capable. Plus une partie des pièces pouvant être achetée simplement en ligne. Pour produire cette arme, il faut environ 40 heures de travail.
La FGC-9 propose un très bon rapport fiabilité/prix. Pour vous donner une idée du prix pour fabriquer cette armes c’est moins de 1000 € en prenant en compte l’outillage (imprimante 3D, perceuse, électrolyse etc…) Évidemment si vous produisez plusieurs FGC 9 vous n’aurez plus à acheter les outils, le prix décent donc entre 100 et 200 € par unité produite c’est donc très économique.
Élément | Coût (€) |
---|---|
Outillage (imprimante 3D, perceuse, etc.) | ~1000 |
Coût par unité (après amortissement de l'outillage) | 100-200 |
Un particulier peut-il modifier lui-même une arme, voire la fabriquer avec des éléments d’armes ? il est question d’activité professionnelle. Cela vise donc ceux qui exercent cette activité pour en vivre. Le Code de Commerce donne la définition de commerçant comme étant : « Tout achat… …pour les revendre, soit en nature, soit après les avoir travaillés et mis en œuvre. » C’est donc la finalité de l’intention qui est visée : si une arme a été acquise pour être utilisée par un particulier, il n’y a pas d’acte de commerce lorsqu’elle est revendue, même si elle a été restaurée, préparée ou réparée.
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Il est question d’armurier. Il s’agit d’une activité règlementée qui fait l’objet d’un agrément préfectoral qui est délivré en fonction de l’ « honorabilité professionnelle et privée et des compétences de l’armurier. »
Trafic illicite : importation, exportation, transfert, acquisition, vente, livraison ou transport d’armes à feu, munitions ou leurs éléments à partir, à destination ou au travers du territoire d’un État vers le territoire d’un autre État si l’un des États concernés ne l’autorise pas … …ou si les armes à feu, les éléments d’armes ou les munitions ne sont pas marqués…
Donc c’est du trafic si ce n’est pas autorisé par les États importateurs ou exportateurs. C’est donc bien l’outillage pour fabriquer les armes qui est réservé aux professionnels et proscrit au particulier. Sa simple détention constitue un délit de fabrication illicite.
Le CSI définit bien l’action de fabrication ou de modification, ainsi un particulier n’a pas le droit d’intervenir sur les éléments essentiels d’une arme. Il ne peut pas modifier le chambrage.
La fabrication d’un fusil de chasse est un art. Si les étapes de sa fabrication restent identiques pour chaque type fusil, les techniques utilisées sont diverses. La fabrication artisanale façonne des fusils uniques tandis que la fabrication industrielle produit des armes plus uniformes.
Aujourd’hui, la technologie la plus moderne employée pour l’usinage est la machine dites à 5 axes. Une fois usinée, les pièces du canon sont assemblées. Méthode artisanale ou méthode industrielle, le process d’assemblage diffère. Ensuite, c’est l’étape du bronzage qui a pour but de protéger le canon de l’oxydation et de la corrosion. Là encore, il existe différentes techniques : bronzage à la couche, bronzage par bain ou teflonnage. Chapuis Armes bronze toutes ces armes à la couche. Après le dégraissage du métal, une liqueur est appliquée à compter de trois fois par jour pendant une semaine.
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